Une pathologie ne prend son sens que par rapport à un âge de la vie : pour poser un diagnostic, le clinicien prend en compte l'âge du sujet. Comme nous l'avons vu pour l'enfant et l'adolescent, il existe des pathologies spécifiques à l'âge adulte.
La psychopathologie concerne la connaissance, l'approche et les traitements des désordres du psychisme (le mental) et de la psychologie (la personnalité) : son objet déborde le strict domaine somatique.
Les états dépressifs représentent une pathologie fréquente avec une prévalence de 5 % en population générale mais aussi un trouble récidivant : 50 % des patients récidivent dans les 2 ans et 75 % à plus long terme. Les récurrences augmentent le risque suicidaire, accroissent la vulnérabilité dépressive et réduisent la qualité de la réponse thérapeutique ; 20 % des patients souffrent de dépression chronique. La multiplicité des expressions cliniques comporte des formes atypiques ou trompeuses et la diversité symptomatique qui varie en fonction de l'âge rend le diagnostic parfois délicat. Les troubles dépressifs sont au troisième rang des maladies handicapantes ; ils constituent une préoccupation majeure de santé publique.
Le malade subit des peurs irraisonnées constantes (les phobies) d'un objet ou d'une situation qui, objectivement, ne fait courir aucun danger. Il est aux aguets.
Le malade hystérique souffre de symptômes psychomoteurs, sensoriels ou végétatifs qui correspondent à des conversions de souffrance psychique en souffrance physique.
L'atteinte névrotique se manifeste par la présence de tension anxieuse, diffusant par sensation de malaise, de boule d'angoisse, d'étouffement, des troubles du caractère, sous forme d'agressivité, d'irritabilité, de fragilité impatiente...
Le trouble bipolaire est un trouble de l’humeur autrefois appelé psychose maniaco-dépressive. Il se caractérise par des variations anormales de l’humeur. L’humeur alterne entre, d’une part, des périodes d’excitation (manie ou syndrome mental caractérisé par la surexcitation désordonnée de la pensée et des débordements instinctuels) et, d’autre part, entre des périodes de dépression, voire de mélancolie profonde, entrecoupée de périodes de stabilit
L’anxiété est un état mental avec trouble et agitation dans lequel une personne a un sentiment d’insécurité indéfinissable, une peur sans que cette peur provienne d’une cause bien définissable. Quant à l’angoisse, elle est plus profonde. On peut dire qu’elle englobe l’anxiété et ses signes somatiques d’oppression et de constriction. L’angoisse peut être un phénomène d’intensité croissante qui va de l’inquiétude à l’anxiété puis se termine en angoisse.
Ce combat et cette lutte avec soi-même nous les retrouvons dans toutes les grandes pathologies : le combat de la personne anorexique, de la personne boulimique, de la personne consommatrice de drogues, etc.
Une personnalité pathologique c’est : • Un mode durable et stable de fonctionnement • Une déviance par rapport à l’origine culturelle • Un fonctionnement envahissant et rigide • Une source de souffrance pour le sujet et/ou son entourage • Une altération du fonctionnement social et professionnel