Le Nœud Sud en Maison VII

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Le Nœud Sud en Maison VII

Pascal Patry praticien en psychothérapie, thérapeute et astropsychologue à Strasbourg 67000
Publié par Pascal Patry dans Astropsychologie · Jeudi 03 Nov 2022
Tags: LeNœudSudenMaisonVII
Le Nœud Sud en Maison VII

À partir de la maison VII, nous sortons des maisons personnelles pour nous engager dans les maisons rela­tionnelles, collectives.

La maison VII va concerner tout particulièrement nos relations avec autrui, le tête-à-tête, l'association et le mariage dans un apprentissage de la vie d'équipe, au-delà de l’intérêt que nous portons à notre seule personne, représentée par la maison I, qui lui fait face, et qui ne doit pas être oubliée, pour autant.

Dans le cas contraire interviendrait un déséquilibre important.

Un nœud sud en VII vivra les relations à autrui en dépassant l'esprit d'équipe normalement requis pour lui substituer une relation de dépendance.

Le sujet ne conçoit pas la vie sans une rampe sur laquelle il peut s'appuyer pour mener à terme ses pro­jets pourtant très personnels.

En vies antérieures, il a toujours été impliqué dans des associations avec des partenaires dont les soutiens inconditionnels ne lui ont pas encore permis de se forger une assurance suffisante dans ses propres capa­cités dont il ne cesse de douter.

Il en a conçu un tel besoin d'être entouré qu’il ne peut envisager une vie hors de ce contexte rassurant, cadre de référence essentiel par rapport à sa propre démarche.

Car il se sent tenu de la mesurer à celles d'autrui, par manque d'assurance en lui.

À la limite, il peut s’en remettre si totalement à ses partenaires qu'il en devient pesant.

Sans assez d'égards pour lui-même, il se fait souvent « utilisé », piégé, lésé, et un jour même, abandonné en chemin par ceux auxquels il s'était trop accroché, ou desquels il avait trop exigé le soutien inconditionnel.

Son nœud nord en maison I l'invite à acquérir son autonomie en cessant de suivre celui qui est devant, en empruntant une démarche de star, et non plus d'anti-star.

Il lui faut développer sa personnalité, sa capacité à affronter la vie seul, ainsi qu'à choisir ses objectifs et à conduire son propre train, sans plus se contenter d'être à la remorque de qui que ce soit.

Il constatera alors que, non seulement, il peut « exis­ter » par lui-même, mais qu'enfin, chacun de ses efforts portera des fruits inespérés, en même temps que la chance et le succès personnel l'atteindront et s'instal­leront durablement.

De plus, il retrouvera la gaieté qu'il avait, enfant, ainsi que le courage qui le feront triompher de tous les obstacles.

Le nœud sud en VII vivra et recherchera trop la vie d'équipe, les relations, le mariage et les associations professionnelles pour assurer son aisance.

Si en plus, le nœud sud est en Lion ou en Bélier, c'est pour assu­rer sa renommée ou fortifier son ego, mais sans fruits.

Le nœud sud en Balance étalonnera trop sa vie sur les agissements de l'autre, ou des autres, pour assurer son aisance ou par confort personnel.

Avec les années qui passent, tous deux prendront conscience de la nécessité de prendre eux-mêmes leur vie en main, en se dégageant de toutes formes d'alié­nations relationnelles.

***

Les « affaires » d'autrui et plus particulièrement celles de votre partenaire prennent trop d'importance dans votre vie.

Il faut que vous vous fiiez beaucoup plus à vos propres jugements, que vous preniez des initiatives plus personnelles et tentiez d'accomplir les choses pour vous-même.

Votre épanouissement est à ce prix.

Bien trop soucieux de vous « coller » à quelqu'un, partenaire ou associé, vous finissez par ne plus trop savoir qui vous êtes réellement.

Vous devez prendre conscience que votre désir de plaire - ou de ne pas déplaire - détériore votre identité jusqu'à vous faire vivre en état de conflit avec votre vraie nature. Ne recherchez pas ailleurs la cause de vos problèmes de santé.

Votre réussite dans cette vie sera fonction de votre faculté à vous libérer du carcan de dépendance que vous vous êtes construit.

Il vous faut faire la part des choses sans précipiter votre libération mais faire accepter à votre partenaire qu'il accorde une part plus large à vos propres besoins au-delà des siens propres et exclusifs.

Commencez par vous déterminer à partir de vos seules échelles de valeur et de moins en moins au tra­vers de l'approbation d'autrui.

Utilisez plus vos capacités de défi. Une association ou une vie à deux requiert l'affirmation de l'existence distincte de chacun.

Si vous refusez de vous reconnaître différent, vous abolissez votre personne et la distance et vous détruisez ainsi la tension qui fait la richesse d'une association.

En d'autres termes, pour marquer votre identité, il vous faut risquer de n’être ni reconnu ni apprécié tout en cherchant à vous livrer ; restez vous-même envers et contre tout, avec gentil­lesse et avec fermeté.

Ce que l'on pense de vous doit vous concerner de moins en moins. Bien au contraire, pensez plus, vivez plus et décidez plus par vous-même et pour vous-même.

Personnalisez-vous, inscrivez-vous pratiquement et juridiquement à la tête de vos entreprises en marquant vos droits avec précision et justesse et la part qui vous revient.

Ne vous laissez plus prendre autant dans l'en­grenage des « affaires » des autres.

Vous conforteriez là encore, peu ou prou, ce trop grand besoin d'adhé­sion sans nuances qui vous dénature.
Arrêtez de vous sacrifier pour accomplir les objectifs d’autrui.

Prenez quelque distance progressivement sans attendre que la coupe déborde, car une réaction extrê­me et contradictoire contre une situation que vous avez laissé aller trop loin n'exprimerait qu'une crise d'au­torité passagère sans effets durables.

N'oubliez pas que cette tendance à vous faire « pié­ger » en équipe est en vous et non pas en l'autre, qu'elle doit s'atténuer lentement en réduisant votre peur de déplaire et non pas en vous coupant brutale­ment des bénéfices du mariage ou d'une association.

Si vous ne vous êtes pas modifié intérieurement au préalable, vous retomberez inévitablement dans une autre dépendance avec un autre partenaire, copie con­forme du premier.

C’est pourquoi, ne changez pas nécessairement de partenaire mais tentez plutôt de modifier les bases de la relation existante.

Commencez par délier vos occupations propres de celles de l'autre, marquez la différence ou pratiquez des activités personnelles distinctes.

L'essentiel de votre mission de vie est d'affirmer votre personnalité en tant qu'unique, irremplaçable, libre et autonome, sans oublier que la tendance à l'annihilation de votre ego vient de vous-même.

Acquérir votre autonomie doit être votre objectif primordial.

Il ne s'agit pas non plus d'une fuite d'autant que l'évolution de votre relation avec l’autre est le meil­leur baromètre de votre accomplissement propre.

Ceci dépendra de l'air qu'est disposé à vous laisser respirer la personne avec laquelle vous vivez ou tra­vaillez.

En résumé, les mots-clés de votre mission de vie, c'est-à-dire vos règles karmiques personnelles, seules sources de réussite et d'harmonie, sont « indépendan­ce » et « autonomie ».

Dès que vous les appliquerez dans tous les domaines, vous serez étonné de l'épanouissement que vous avez atteint.

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Pascal Patry
Praticien en psychothérapie
Astropsychologue
Psychanalyste

5, impasse du mai
67000 Strasbourg

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