La chose la plus mystérieuse et la moins accessible à la pensée scientifique actuelle est l’énigme de la forme. Comment une forme prend-elle naissance ?
Nous allons aujourd’hui étudier l’homme dans la perspective de sa forme, et voir comment, de ce point de vue, nous pouvons élargir et approfondir ce qui a été l’objet de notre étude ces derniers temps.
La totalité du Zodiaque peut prendre place dans la forme humaine. Mais pour ce faire, il a fallu dessiner la forme de l’embryon ; et nous avons pu ainsi, en suivant cette forme de l’embryon, reproduire le Zodiaque.
Ainsi résonna, pendant des millénaires, la parole sacrée issue des Mystères antiques initiatiques : Ô homme, connais-toi toi-même ! Elle nous a été transmise en particulier par les Mystères du Temple d'Apollon de Delphes.
Des problèmes comme ceux de la contraception et de l'avortement ne peuvent, comme tout ce qui concerne l’homme, trouver de solution si seul leur aspect matériel est envisagé. Ceux pour qui la vie n'est qu'un agencement de molécules ne sauraient la respecter davantage qu'un caillou, dont la valeur se réduit à son utilité.
Nombreux sont les mythes et les légendes des anciens Égyptiens que les conceptions spiritualistes du monde ont bien connus, et qui se répandent à nouveau, mais dont la tradition historique extérieure ne fait pas mention.
Nous allons aujourd’hui entreprendre une excursion qui nous mènera un peu plus loin dans l’univers et qui nous montrera à grande échelle le cours intérieur de l’évolution des mondes et en même temps le rapport intime de cette évolution de l’univers avec ce qu’est l’évolution de l’homme sur la Terre.
Je vous ai dit qu’il faut considérer l’être humain comme formé d’un corps physique, celui qu’on voit avec les yeux, mais aussi d’éléments d’organisations supérieures, de corps invisibles. Et je vous ai indiqué que le premier corps invisible est le corps éthérique.
Méditant sur le symbolisme du centre, C. G. Jung évoque une image qui, dans l'hindouisme, présente Maya comme une araignée tissant, au centre de sa toile, le monde illusoire des sens. Il s'agit selon lui d'une image adéquate pour exprimer la peur de la conscience restreinte au moi, devant les processus inconscients.
La psychopathologie concerne la connaissance, l'approche et les traitements des désordres du psychisme (le mental) et de la psychologie (la personnalité) : son objet déborde le strict domaine somatique.
L'anthroposophie — ou science de l'esprit — de Rudolf Steiner n'est pas d'un abord facile à qui entre dans ce domaine pour la première fois. Étudiant de la science de l'esprit depuis 32 ans et familiarisé avec ce sujet, j'accompagne les personnes qui souhaitent s'initier.
Ceux qui, parmi vous, sont plus ou moins pénétrés de psychanalyse auront entendu, dans l’intitulé de mon exposé, une résonance spécifiquement freudienne. Cela, bien entendu, n’étonnera personne. Je fais allusion à un texte de Freud paru en 1915 : Pulsions et destins des pulsions.
La Lune noire n’existe pas ! Je conviens que c’est là une affirmation pour le moins provocatrice, voire paradoxale. Mais il est nécessaire de garder à l’esprit cet essai de définition préliminaire pour analyser de façon pertinente le jeu de la Lune noire dans un thème. Lorsque nous affirmons que la Lune noire n’existe pas, cela ne veut pas dire qu’elle ne correspond à rien.
La conscience est une petite flamme invisible et qui tremble. Nous pensons souvent que son rôle est de nous éclairer, mais que notre être est ailleurs. Et pourtant, c’est cette clarté qui est nous-même. Quand elle décroît, c’est notre existence qui fléchit ; quand elle s’éteint, c’est notre existence qui cesse.
La véritable connaissance consiste à s’effacer devant l’objet. Ce sont ceux qui sont le mieux capables de s’effacer qui reçoivent du dehors et du dedans les touches les plus nombreuses et les plus délicates. Le respect de l’expérience externe et interne exprime une parfaite modestie à l’égard de l’univers et une parfaite piété à l’égard de Dieu.
La conférence d’aujourd’hui se propose de traiter des conditions que l’homme doit remplir, s’il veut développer les forces et les facultés sommeillant en lui, et parvenir à faire lui-même l’expérience des mondes supérieurs et à les observer.
Le mystère vivant de la vie se dissimule toujours entre deux personnes, et c'est là le vrai mystère que les mots ne peuvent révéler et que les arguments ne peuvent épuiser. C. G. Jung.