Une véritable écoute, dans le silence intérieur débarrassé de la mémoire du passé et des cogitations sur l’avenir, nous fait vivre l’instant fulgurant de la rencontre.
La relation médecin-malade est une relation interpersonnelle qui implique plusieurs personnes (médecins, soignants, patients, entourages) et qui passe par la maladie. Elle est faite d’attentes et d’investissement affectif et s’exerce dans un cadre socioculturel et éthique.
La dernière fois qu’il m’a été donné de parler à un certain nombre d’entre vous, notre Gœtheanum existait encore. J’ai eu alors une très grande satisfaction à m’exprimer devant un groupe d’amis français.
Je me suis efforcé, hier, de montrer comment l’homme, en franchissant les portes de la mort, fait ses toutes premières expériences de la sphère suprasensible où sa vie va dorénavant se dérouler.
Nous avons parlé de la vie qui s’écoule entre la mort et une nouvelle naissance, et nous avons vu, à ce sujet, comment l’homme se trouve après la mort dans un monde extraterrestre, le même monde extraterrestre qui nous apparaît ici-bas à travers ces signes, car les étoiles sont les signes d’un autre monde.
On est constamment amené à constater à quel point il est difficile pour nos contemporains de comprendre la vie théosophique. C’est pourquoi nous allons exprimer ici quelques pensées générales à ce sujet.
Un grand nombre d’expériences et d’observations advenant au cours de ce travail sont si extraordinaires qu’elles ne peuvent être comprises par une approche moniste et matérialiste de la réalité. Leur impact conceptuel est tel qu’il ébranle les hypothèses métaphysiques les plus élémentaires de la science occidentale, en particulier celles qui touchent à la nature de la conscience et à sa relation à la matière.
L’astrophysicien Hubert Reeves appelle ce lieu le « moi profond », c’est-à-dire « ce moi qui n’est pas moi et me fait être le plus moi ». Il est le Soi individuant qui nous fonde comme « individu » en nous remémorant nos « origines » ou notre « méta » histoire.
S’appuyant sur les hypothèses et modèles transdisciplinaires de Basarab Nicolescu, il avance qu’inconscient, conscient et corps physique pourraient bien être, à un niveau de réalité supérieur, la même entité, extérieure à l’espace-temps conventionnel, indépendante de la réalité sensible.
La Lune symbolise notre sensibilité émotionnelle et le monde de nos sentiments. La Lune en nous est grandement inconsciente, ce qui fait que nos sentiments ont leur raison d’être que la raison ignore !
Avec le temps, cependant, j’ai commencé à me douter que les patients ne rapportaient pas certains types d’idéation. Cette omission n’était pas le fait d’une résistance ou de mécanismes de défense mis en place par le patient, mais elle avait plutôt à voir avec le fait que les patients n’étaient pas entraînés à se concentrer sur certains types de pensées.
Le philosophe Schopenhauer a édifié sa conception du monde sur deux notions fondamentales : « volonté et représentation ». Il la fonde ainsi sur une polarité qui joue aussi un rôle significatif dans la nature humaine. En d'autres termes, il s'agit de l'opposition entre force et image.
Fondamentalement, ce qui caractérise la pratique clinique est d’abord un « état d’esprit », une attitude interne du clinicien, dont nous avons dit au chapitre précédent qu’elle consistait à se mettre au chevet du fonctionnement psychique du sujet rencontré en situation clinique.
Le thérapeute occupe une fonction qui permet d’aider les personnes qui consultent à entrouvrir davantage la perspective de leur chemin et s’y épanouir. Dans cette croissance et cette progression, l’efficacité du thérapeute se mesure à la capacité que trouvent ses patients à devenir efficaces pour devenir eux-mêmes.