Dépendance aux drogues, aux jeux, aux médicaments

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Dépendance aux drogues, aux jeux, aux médicaments

Pascal Patry praticien en psychothérapie, thérapeute et astropsychologue à Strasbourg 67000
Publié par Pascal Patry dans Psychologie · Jeudi 28 Avr 2022
Tags: Dépendanceauxdroguesauxjeuxauxmédicaments
Dépendance aux drogues, aux jeux, aux médicaments

Parmi les addictions, nous trouvons :

• l’addiction à l’alcool ;
• l’addiction au tabac ;
• l’addiction au cannabis ;
• l’addiction aux opiacés ;
• l’addiction à la cocaïne et aux psychostimulants ;
• l’addiction aux hallucinogènes ;
• l’addiction aux drogues de synthèse ;
• l’addiction aux médicaments ;
• l’addiction au dopage ;
• l’addiction aux jeux ;
• l’addiction à Internet ;
• l’addiction sexuelle ;
• l’addiction aux relations affectives ;
• l’addiction aux exercices physiques.

Toutes ces addictions ont une composante sociale, psychosociale, familiale, relationnelle ; composantes qui constituent toute la sphère psychologique d’une personne dépendante à une ou plusieurs substances.

Le processus addictif est soutenu physiologiquement par des processus biologiques. Les mécanismes de l’addiction résultent de processus enclenchés par l’effet d’une substance ou de certaines expériences intenses, qui constituent les effets des drogues sur un individu. Toute consommation d’une substance psycho active déclenche un effet qui ne se résume pas à la réponse dopaminergique qui procure une sensation de plaisir. Consommer une substance addictive s’accompagne également, surtout si la consommation est répétée, de trois phénomènes :

• une augmentation des effets au fur et à mesure des répétitions de l’expérience que l’on désigne parfois par renforcement positif.

• une mémorisation des éléments de contexte de l’expérience (en soirée avec des amis, période de solitude, etc.).

• une élévation progressive du seuil de satisfaction jusqu’au plus profond des cellules nerveuses et des structures cérébrales impliquées dans l’addiction.

Une sensibilisation se met alors en place par la mise en mémoire de l’expérience. S’installe alors progressivement un état de besoin croissant de la substance addictive pouvant aller dans certains cas jusqu’à des crises qui se traduisent par un état soudain de besoin impérieux de la substance : c’est l’état de manque.

Le besoin de la substance associée aux problématiques qui ont enclenché la prise de substance va entraîner ce que l’on appelle communément le cercle vicieux.

L’équilibre psychologique et physiologique de la personne utilisatrice de substances addictives est rompu. Ce déséquilibre appelle à nouveau à la consommation de la substance.

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Pascal Patry





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Pascal Patry
Praticien en psychothérapie
Astropsychologue
Psychanalyste

5, impasse du mai
67000 Strasbourg

Mobile : 06 29 54 50 29

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