Symptôme, plainte - Pascal Patry astrologue et thérapeute à Strasbourg 67000

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Symptôme, plainte

I ♦ Le symptôme

La psychopathologie phénoménologique et psychanalytique considère que le symptôme apparaît lorsque la personne, atteinte de défaillances, tente de rattraper son décalage d'avec la réalité.

• Un symptôme consiste à matérialiser l'adversité, plutôt que de laisser flotter une angoisse terrifiante.

• Le symptôme est concret : il inscrit dans la matérialité du corps et des conduites une chose à examiner, un soin à organiser.

• Il fournit un objet d'intention (d'intervenir, de soigner, de se plaindre, de parole, de peur…) plutôt que la dépendance à un désastre qui submerge.

• Le symptôme est considéré comme apportant un gain primaire au malade : il est une tentative pour maîtriser la situation, d'attirer à soi l'attention et la prévenance d'autrui (entourage, soignants).

• En rendant visible et saisissable le mal-être, il provoque l'entourage (rôles de protection, d'affection, ou à l'inverse de rejet, de déni) : il appelle autrui à prendre en compte le malade, à modifier sa relation à lui.

• Il est une forme de demande : susceptible de mobiliser des conduites (de prise en charge, de suivi, de soin, d'accompagnement, de protection…).

• En tant que gain clinique pour entrer en contact avec le malade et pour base d'échange, il mérite de n'être pas immédiatement éliminé.

II ♦ La plainte

• La plainte est expression adressée à quelqu'un (pas de plainte si personne pour la recevoir) : les psychopathologies humanistes lui accordent de l'importance en tant que signe d'une tentative pour re-communiquer, re-signifier, restaurer les relations qui s'étaient effondrées.

• La plainte rompt le mal-être intime (l'angoisse n'est pas communicable).

• La plainte à propos d'un symptôme ouvre un canal expressif.

• Elle cherche l'écho d'une présence humaine brisant solitude et peur d'abandon.

• Elle appelle un accompagnement susceptible de la décoder :

- base pour un retour au partage symbolique ;
- ressort pour lancer l'expression d'un soi digne de considération ;
- pour ré-engager une conversation ;
- pour reprendre la parole.

• Le soignant est toujours interpellé par une plainte, même si celle-ci, simple demande d'attention, appel maladroit à l'écho rassurant, n'est pas vraiment « raisonnable » et rate lavérité de la maladie réelle.

III ♦ Aide à (se) signifier

Les psychopathologies humanistes :

• redoutent la hâte de pharmacopée maladroite, obnubilée par la disparition en urgence des symptômes et des plaintes au moyen de médicaments mal ciblés ;

• respectent le fait que le malade :

- revendique sa reconstruction psychique ;
- montre sa tentative de se raccrocher aux réseaux symboliques d'où il est déconnecté ;
- confie son désarroi à une attention réparatrice.

Elles revendiquent une prescription de médicaments ciblés qui soulagent la souffrance et contribuent à réparer les liens (résilience) en aidant le malade à pouvoir (se) signifier en communicant.



Pascal Patry
Praticien en psychothérapie
Astropsychologue
Psychanalyste

5, impasse du mai
67000 Strasbourg

Mobile : 06 29 54 50 29

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