La réaction de stress est un dysfonctionnement de la mise en alerte face aux menaces.
Au lieu de préparer son action (lutte, fuite, parade), la personne subit la situation et ses réactions sont inappropriées.
I ♦ Facteurs de stress
• Les événements perturbent violemment la personne en la mettant en danger :
- traumatismes : agression, accident, attentat, catastrophe, décès de proche, abandon… ;
- difficultés prolongées : maladie, polyhandicap, conflits affectifs, cumul négatif (échecs, deuil, ruptures, appauvrissement…) ;
- bouleversements : retraite, grossesse, déménagement, divorce, nouveau travail, nouveau mode de vie, acte chirurgical… ;
- cumul de tracas quotidiens sur une personnalité fragilisée : harcèlement, fatigue, retards, transports défaillants, bruit, climat, voisinage…
• Sont plus vulnérables au stress : les personnalités tendues, impatientes, hyperactives, ayant besoin de performance et de défis, impliquées dans la performance.
• Résistent mieux : les personnalités détendues, calmes et distanciées (humour, relativisme, fatalisme, plus large spectre d'intérêts culturels).
II ♦ Conséquences pathologiques
• Modifications du métabolisme et des réactions immunitaires.
• Conséquences physiques indirectes : ulcères gastriques, affections cutanées, digestives, neurologiques, ORL et maladies cardio-vasculaires (surtout sur fond sthénique anxieux : maladie coronarienne).
• Conséquences psychologiques : troubles de l'adaptation (agitation, excitation ou
passivité, inhibition), dépressions « réactionnelles ».
III ♦ Traitement
• Anxiolytiques, antidépresseurs.
• Psychothérapies : reprogrammation du tandem travail-détente (hiérarchisation des valeurs), méthode d'affirmation de soi (capacité à se fixer des priorités, capacité à refuser, etc.), relaxation, thérapies cognitives sur l'estime de soi, la confiance en soi, le contrôle de soi.