Psychopathologie psychanalytique
La psychopathologie psychanalytique freudienne intègre :
- la dimension d'inconscient ;
- les séquelles d'avatars de la première enfance ;
- les traumatismes psychiques qui répètent les défaillances et empêchent d'inventer les solutions de progrès : le conflit ancien qui s'actualise handicape la clairvoyance et embrouille le traitement de l'actualité, qui devient encombrée d'imaginaire.
I ♦ Conséquences
• L'inadaptation est douloureuse, elle est embarrassée par les séquelles du passé non assimilé.
• L'appareil psychique se fixe à des étapes immatures, les conduites régressent (symptômes).
• Souffrance psychique quand le malade constate qu'il n'est plus en prise agréable sur le monde : il est dominé par une répétition psychique automatique (état d'aliénation) qui l'empêche de traiter la réalité objective.
• Embrouillé dans ses propres embarras (égocentrisme), le malade perd de son efficacité : il ne parvient pas à traiter l'existence (tension, fatigue, apathie, agressivité, impulsivité, régressions infantiles).
II ♦ Clinique
• Névroses : l'inconscient cherchant obstinément sa satisfaction, les pulsions insatisfaites resurgissent en brouillant la vie affective, en consommant de l'énergie, en mêlant trop d'imaginaire à la réalité (fantasmes).
• Perversions : la survivance des illusions de toute puissance imaginaire évite le contrôle conscient et contamine la réalité, jouant à dépasser les limites de l'interdit social.
Mauvaise intégration aux réalités sociales.
• Psychoses : elles résultent d'une déficience majeure de « l'appareil à penser », empêchant le sujet de construire les moyens de se situer correctement par rapport : aux autres, au langage (code social) et aux choses du monde. Le traitement de la réalité (perception, sens, sensations) est gravement altéré.