Le déséquilibre mental et psychologique - Pascal Patry astrologue et thérapeute à Strasbourg 67000

Le déséquilibre mental et psychologique

Il provoque doute, dérèglements et douleur.

I ♦ Angoisse

• Elle n'est pas la peur, la peur porte sur un objet précis (qu'il faut éviter ou éliminer).

L'angoisse est un état de ressenti (oppression, compression, gorge nouée, terreur diffuse) : elle n'a pas d'objet précis. Elle inhibe ou provoque des réactions compensatoires exagérées (= « conduites réactionnelles ») d'euphorie, d'excitation, de violence, de passage à l'acte, de fuite en avant…

II ♦ Inadaptation, doute, dérégulation

Le déséquilibre mental et psychologique peut provoquer :

- les dérèglements : de la compréhension, de l'expression, de la communication, de l'interprétation, des rapports à soi, aux autres, aux institutions… donc l'inadaptation sociale ;

- le doute : de soi, du sens des choses, … de la perte de confiance (en soi, en autrui) et l'affaiblissement de l'estime (de soi, d'autrui) ;

- le manque ou l'excès : mauvais réglage du sentiment de sa puissance, de sa valeur, de son pouvoir (inhibition, dépression, passivation) par « ego-systole » ou surestimation, prétention d'autosuffisance narcissique, infatuation par « ego-diastole ».

III ♦ Douleur morale

La « douleur morale », pour psychologique qu'elle soit, est très réellement ressentie par le malade.

• Qualifier cette douleur de psychologique, psychique ou morale ne signifie pas qu'elle est fictive, imaginaire, ou qu'elle ne relèverait que d'idées que le malade veut bien se donner… De même que l'angoisse, cette douleur est un état cruellement ressenti, qui accompagne notamment les vécus mélancoliques, de persécution, de la détérioration, de la dissociation de soi, de la perte des coordonnées spatio-temporelles, de l'érosion d'identité.

• L'expérience psychopathologique est une douloureuse épreuve, qui afflige, obnubile et – souvent – envahit le champ de conscience du malade, le déséquilibrant encore davantage en inhibant ses recours.