Les grands domaines d'investigation de la psychologie - 2 - Pascal Patry praticien en psychothérapie, thérapeute et astropsychologue à Strasbourg 67000

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Les grands domaines d’investigation de la psychologie - 2

PSYCHOSOCIOLOGIE

La psychologie sociale est le domaine d’étude qui analyse la façon dont les comportements, les cognitions (pensées) et les affects (émotions ou sentiments) de l’individu sont influencés par le comportement et les caractéristiques des autres, ainsi que par les caractéristiques de la situation dans laquelle l’individu est inséré.

Les autres exercent une influence de manière précoce sur l’individu à travers des mécanismes de socialisation qui le façonnent progressivement et lui imposent d’intégrer les règles, normes et valeurs inhérentes à son groupe social. Le premier espace dans lequel cette socialisation s’ef­fectue est la famille, suivie par l’école puis par tous les autres espaces sociaux que traverse l’enfant et plus tard l’adulte.

En effet, l’influence sociale continue à s’exercer chez l’individu même une fois devenu adulte, à travers une pression à la conformité qui va le pousser à cultiver sa ressemblance avec les autres. Cette volonté de ressembler aux autres va lui imposer un certain conformisme voire une forme de soumission à ce qui fait norme dans le groupe. Des mécanismes cognitifs vont l’aider à se conformer à ces normes groupales : ce sont les représentations sociales, fondées sur un travail de catégorisation à travers, par exemple, l’utilisation de préjugés et de stéréotypes.

Mais la psychologie sociale s’intéresse aussi au fonctionnement interne des petits groupes qui sont animés par une dynamique propre et qui représentent un espace d’existence privilégié et incontournable de l’individu.

DÉVELOPPEMENT DE LA PERSONNE ET DE LA PERSONNALITÉ

L’enfant se développe sur les plans moteur, cognitif, langagier, social, psychique selon un rythme propre mais qui suit une progression prévisible dans chacun des domaines concernés. Ces différents niveaux de développement sont absolument complémentaires et des difficultés à un niveau auront des répercussions sur les autres.

Inné et acquis

Le développement de l’enfant s’appuie sur des facteurs innés. Il vient au monde avec un équi­pement génétique (celui de l’espèce, coloré plus spécifiquement par la combinaison des pro­grammes génétiques de ses deux parents). Cet équipement génétique est un programme qui demandera, pour se développer, la stimulation d’un environnement propice. Cet environnement est avant tout relationnel et doit proposer à l’enfant des interactions régulières, rythmées, atten­tives, sans ruptures excessives.

Immaturité néonatale ou « néoténie »

À la naissance, le bébé est dans une dépendance totale vis-à-vis de son environnement, sur les plans physiologique, moteur et psychique. Il dépend de l’autre pour sa survie et pour son développement. Dans cet environnement, c’est la mère (ou son substitut) qui apporte progressi­vement les stimulations et les encouragements qui vont permettre aux différents potentiels de l’enfant de se développer.
Le milieu, et en particulier les parents, a donc un rôle fondamental dans le développement de l’enfant. Le bagage génétique avec lequel l’enfant vient au mode ne peut se déployer qu’en s’appuyant sur son entourage.

Développement psychoaffectif : le point de vue de la psychanalyse

Au début de sa vie, le bébé ne dispose pas d’un psychisme élaboré. Il va découvrir le monde grâce à ses aptitudes sensorielles et à une disposition innée pour le mouvement. Baignant dans un monde relationnel, ses mouvements (pleurs, cris, sourires…) prendront sens pour ceux qui l’entourent et stimuleront leurs réactions créant ainsi un réseau d’interactions. Ces interactions seront de puissants stimulateurs de son développement.

Progressivement, en suivant les progrès de son développement, le psychisme de l’enfant va lui permettre de passer d’un stade d’indifférenciation et de morcellement à un stade de différen­ciation et d’intégration.

Freud a proposé une description chronologique du développement psychoaffectif de l’enfant. Cette description propose le passage par différents stades :

■ stade oral (0-1 an) ;
■ stade anal (1-2 ans) ;
■ stade phallique (2-3 ans) ;
■ complexe d’Œdipe (3-6 ans) ;
■ période de latence (6-12 ans) ;
■ stade génital (à partir de la puberté).

Ces stades sont des passages obligés pour l’enfant dans son développement psychoaffectif mais ils participent d’une construction progressive et intégrative amenant à l’individualisation et à la maturité du sujet. Leurs limites ne sont donc pas rigides et leur durée peut largement varier d’une situation à une autre.

Développement cognitif

Pour Piaget, la pensée n’est pas innée. C’est une forme d’adaptation au monde qui se construit progressivement grâce à des contacts répétés avec l’environnement. Elle évolue par stades.

Le processus principal par lequel le sujet se développe sur le plan intellectuel est l’équilibra­tion. Ce processus correspond à la mise en tension de deux mécanismes complémentaires, l’as­similation et l’accommodation.

L’assimilation correspond au fait d’intérioriser une action sous la forme d’un modèle d’action. Lorsque l’enfant fait une expérience réussie dans une certaine situation, attraper un objet par exemple, la reproduction de cette action dans une situation différente et la généralisation de cette capacité à agir relève de l’assimilation. Grâce à l’assimilation, l’enfant agit sur et intègre le monde extérieur.

Lorsque l’enfant se trouve face à un obstacle dans son environnement, il va devoir évoluer et s’adapter à celui-ci : c’est là qu’intervient le mécanisme d’accommodation, qui relève cette fois-ci d’une modification de l’enfant en vue de s’adapter aux exigences de la situation. Le mécanisme d’accommodation correspond donc à un enrichissement des possibilités d’action de l’organisme pour répondre à des exigences.

Selon Piaget, l’intelligence se développe grâce à ces deux mécanismes d’assimilation et d’ac­commodation. Le second est un ajustement de l’enfant aux contraintes extérieures alors que le premier représente l’action de l’enfant sur le monde.

Les différents stades du développement cognitif sont les suivants (les âges indiqués sont des âges moyens qui supportent des variations de 1 an, ou 2 ans pour les deux derniers) :

■ stade sensorimoteur, de 0 à 2 ans : à ce stade, l’intelligence est sans pensée, sans représenta­tions, sans langage, elle est pratique. L’enfant acquiert progressivement la permanence de l’objet ;

■ stade de l’intelligence préopératoire, de 2 à 7 ans : jusqu’à 7 ans, la pensée de l’enfant est essentiellement intuitive et égocentrique. Cela signifie qu’il est sa référence principale ;

■ stade de l’intelligence opératoire concrète, de 7 à 12 ans : l’enfant accède à l’objectivation, il peut prendre en compte divers points de vue mais il a toujours besoin de supports concrets pour raisonner ;

■ stade de l’intelligence opératoire formelle, de 12 à 16 ans : l’enfant est capable de conceptua­liser, c’est-à-dire de raisonner sans support concret par déduction ou induction.

Développement psychomoteur

Le développement psychomoteur s’inscrit dans une continuité biologique. Le nouveau-né est totalement dépendant de son environnement mais il dispose de différents équipements :

■ des automatismes vitaux, qui assurent sa survie ;

■ des sens, avec lesquels il va entrer en contact avec le milieu extérieur ;

■ des possibilités motrices et vocales ;

■ plusieurs réflexes archaïques ou primaires, qui sont innés et involontaires.

À partir de cet équipement biologique, l’enfant va développer des compétences motrices de plus en plus grandes en s’appuyant sur son environnement. Ses progrès moteurs et posturaux dépendent donc de la qualité de cet environnement.

Développement du langage

La compréhension du langage est acquise par l’enfant avant son utilisation. Son apprentissage nécessite une organisation neuromotrice satisfaisante au niveau des organes de la parole ainsi qu’un développement intellectuel et une maturation affective suffisants.

Les dix premiers mois sont prélinguistiques, c’est-à-dire que l’enfant utilise sa voix pour s’ex­primer mais pas dans un langage partagé. Il vocalise, puis se synchronise vocalement sur l’autre, gazouille, répète des syllabes entendues, qu’il associe un peu plus tard. À partir du onzième mois, l’enfant entre dans le stade linguistique, qui va signer son accès à une langue ; de 20 mots à 18 mois, il passe à plus de 100 à 2 ans et à un millier à 3 ans. Vers 4 ans, il élabore des phrases et raconte des histoires courtes. Il ne cessera plus, par la suite, d’améliorer ses compétences langagières.

Développement psychosocial

Le développement psychosocial du bébé s’appuie totalement sur son environnement. C’est la qualité de l’accordage entre la mère (ou son substitut) et son enfant qui va permettre à ce der­nier de trouver sa place dans le monde des interactions.

Les compétences innées du bébé (discrimination sensorielle, répertoire de mimiques faciales, capacité de synchronisation) et l’empathie particulière de sa mère vont stimuler leurs interac­tions réciproques. Ces interactions vont ensuite graduellement s’affiner dans un ajustement mutuel à travers le partage d’états affectifs. Ce sont ces ajustements réciproques qui vont confirmer la mère dans son rôle de mère et permettre à l’enfant de se développer en toute sécu­rité.

Lorsqu’il aura gagné suffisamment d’assurance grâce à la qualité du lien construit avec sa mère, le bébé pourra progressivement intégrer l’autre dans son espace relationnel et s’intégrer à l’espace relationnel de l’autre.

PSYCHOPHYSIOLOGIE

La psychophysiologie est la discipline qui décrit les relations entre le fonctionnement cérébral biologique et les comportements (physiques et mentaux).

Le cerveau est le même pour tous les êtres humains, mais il est aussi différent pour chacun d’entre eux. Le même pour tous signifie que son architecture est codée génétiquement.

Chaque indi­vidu appartenant à l’espèce humaine répond donc de ce codage génétique identique.

Mais chaque cerveau est cependant différent : tout d’abord parce qu’il n’est pas possible que le génome puisse coder avec précision le nombre si élevé de neurones et de connexions neuronales que compte le cerveau humain, et ensuite parce qu’à partir de la naissance, le cerveau se développe grâce aux interactions du sujet avec son environnement. Chaque environnement étant différent, tous les cer­veaux ne peuvent être que différents.

En effet le cerveau du bébé n’est pas mature, il demande à se développer, ce qui se traduit, d’un point de vue organique, par une multiplication des connexions neuronales au rythme des échanges de l’enfant avec ce qui l’entoure. C’est à chaque fois une his­toire particulière, unique, qui produit un organe unique.

Le potentiel de développement du cerveau humain après la naissance est énorme puisque son poids représente seulement 30 % du poids du cerveau de l’adulte (à titre de comparaison, le poids à la naissance du cerveau d’un singe macaque représente 75 % de son poids adulte). Une grande partie de la croissance corticale a lieu lors de la première année de vie du sujet humain puisqu’à un an le poids du cerveau de l’enfant représente déjà 60 % du poids du cerveau adulte.

Principe de base du fonctionnement cérébral

Le cerveau est un organe de traitement des informations : il reçoit des données, les traite puis les transmet vers d’autres organes ou vers la conscience, c’est-à-dire vers lui-même, puisque le cerveau est le support biologique de la conscience.

Architecture du cortex

Le cortex humain est formé de d’éléments distincts qui représentent plusieurs niveaux d’intégration :

■ le premier niveau est représenté par des unités fonctionnelles microscopiques : canaux ioniques et récepteurs. Les canaux ioniques sont des molécules protéiques qui traversent la membrane du neurone et qui permettent la communication entre l’intérieur du neurone et le milieu extérieur. L'ouverture et la fermeture de ces canaux ioniques sont liées au potentiel électrique de la mem­brane du neurone. Les récepteurs sont aussi des protéines, mais situées dans la membrane au niveau synaptique. Leur fonction est, entre autres, de participer à la transmission synaptique ;

■ le deuxième niveau d’intégration est celui des synapses, permettant la jonction entre deux neurones. Les synapses sont des unités fonctionnelles dans lesquelles se joue la transmission des informations d’un neurone à l’autre, grâce à l’utilisation de neuromédiateurs qui permettent la transmission d’une information électrique ;

■ le troisième niveau est celui des neurones (cellules nerveuses), qui sont les unités élémen­taires du système nerveux. Les neurones sont composés d’un corps cellulaire et de prolon­gements, les dendrites et l’axone. C’est par le biais de ces prolongements que s’effectuent les connexions synaptiques entre neurones. Il existe plusieurs milliers de synapses sur un unique neurone. Le neurone est une cellule qui peut changer sa polarisation électrique, ce qui constitue l’unité d’information nerveuse ;

■ vient ensuite le niveau représenté par des ensembles de petites populations de neurones interconnectés dirigés vers une fonction spécifique ;

■ enfin, ces ensembles de populations neuronales se regroupent pour former des réseaux.

Cerveau et environnement (physiologie sensorielle)

Des milliers de récepteurs sensoriels (visuels, tactiles, olfactifs, auditifs, gustatifs, proprioceptifs…) envoient vers le cortex, par l’intermédiaire du système nerveux central, des informations de nature physique et chimique en provenance du monde extérieur qu’ils ont transformées (codées) préalablement en impulsions nerveuses. Le cerveau donne un sens à ces informations et offre ainsi au sujet une reconstruction du monde environnant. Il permet aussi au sujet de réagir aux informations reçues en produisant des mouvements.

Les différentes étapes du traite­ment de l’information par le système nerveux central sont les suivantes :

■ réception et codage des informa­tions par l’intermédiaire des organes des sens ;

■ transmission des signaux codés par les fibres nerveuses sensorielles, utilisant un processus électrochimique appelé potentiel d’action ;

■ traitement dans les organes centraux du cortex ;

■ transmission d’ordres codés par les fibres nerveuses motrices en direction des muscles striés ou du cortex préfrontal ;

■ production d’effets moteurs (gestes, déplacements…) et subjectifs (sensations, pensées, affectivité, créativité…).

Cerveau et corps

Le cerveau est connecté à l’ensemble des organes internes, qui lui envoient des informations sur l’état intérieur du sujet. En fait le cerveau pénètre les organes du corps et régule leur fonc­tionnement grâce au système nerveux autonome. Ce système est dit autonome car il fonctionne sans intervention de la conscience. Le système nerveux autonome est supervisé par plusieurs régions cérébrales regroupées sous le nom de cerveau viscéral ou système limbique.

Les hormones participent d’un autre moyen d’action du cerveau sur l’activité des organes. C’est l’hypophyse qui commande l’activité des diverses glandes endocrines situées dans l’organisme.

Observation du fonctionnement du cerveau

La neuro-imagerie fonctionnelle permet d’observer le cerveau au cours de son fonctionnement normal.

Mesure du débit sanguin

Lorsque l’activité d’un groupe de neurones augmente, il augmente sa consommation d’oxy­gène et de glucose, ce qui entraîne une augmentation du débit sanguin local. La mesure de cette augmentation du débit sanguin permet de lire l’activité cérébrale.

La TEP (tomographie par émission de positons) permet, grâce à l’injection d’un isotope de l’oxygène injecté par voie intraveineuse dans l’organisme, de détecter les parties du cerveau qui augmentent leur activité à un moment donné.

L’IRM (imagerie par résonance magnétique) utilise les caractéristiques magnétiques de la désoxyhémoglobine pour mesurer l’élévation de sa concentration dans les zones en activité.

Mesure des champs électriques

L'électroencéphalogramme (EEG) mesure les variations des ondes électromagnétiques géné­rées par le cerveau, qu’il soit au repos ou en sommeil.

Ces outils de mesures sont utilisés soit de manière diagnostique, soit de manière expérimen­tale. Dans ce cas, il est demandé au sujet de réaliser des tâches mentales afin de localiser les différences parties du cortex en activité.

Organisation interne du cerveau

Selon certaines conceptions, le cerveau est un organe dont les différentes fonctions sont en lien avec l’évolution biologique des espèces animales.

Alexander Luria postule l’existence de trois grands systèmes intégrés :

■ le cerveau archaïque, composé des structures profondes de l’encéphale : bulbe rachidien, tronc cérébral. Ce cerveau correspond à un premier degré d’évolution, il participe à la vie végéta­tive, aux émotions, à la régulation des rythmes biologiques… ;

■ le cerveau sensoriel, constitué des lobes occipitaux, pariétaux et temporaux (partie posté­rieure des hémisphères) : il gère l’ensemble des informations sensorielles ;

■ le cerveau cognitif, constitué des parties antérieures des lobes pariétaux et frontaux : il inter­vient au niveau de l’action et de la pensée.

La théorie du cerveau de Mac Lean reprend en partie cette conception en trois étages intégrés, qui seraient issus de l’évolution de l’espèce humaine. En fait le cerveau humain conserverait dans son architecture des structures issues de l’évolution des espèces vivantes :

■ le cerveau reptilien, le plus ancien, serait un héritage vieux de 400 millions d’années. Il corres­pond au tronc cérébral et au cervelet. Il est le siège des comportements assurant la survie :

- régulation des fonctions biologiques : respiration, circulation sanguine, échanges gazeux et hydriques… ;

- satisfaction des besoins de base : alimentation, sommeil… ;

- maintien des réflexes vitaux ;

■ le cerveau paléomammalien (ou limbique) serait apparu il y a 65 millions d’années en même temps que les premiers mammifères. Il correspond au système limbique : c’est le cerveau des émotions et de la mémoire. Il comprend l’hippocampe, l’amygdale et l’hypothalamus ;

■ le cerveau néomammalien (ou néocortex) est le plus récent (3 à 4 millions d’années). C’est le siège du raisonnement et du langage. Il permet la réflexion, l’analyse, l’abstraction.

Cerveau et pensée

Le cerveau constitue la base anatomique de l’activité de la pensée, qu’elle soit consciente ou non consciente.
La pensée consciente fonctionne sur le mode du raisonnement analytique et logique avec le support du langage, ou de manière analogique et intuitive sans utiliser le langage. La pensée sans langage utilise des images qui peuvent être soit des reconstructions de la réalité, soit tota­lement imaginaires.

L’existence des deux modes de pensées implique que la pensée n’est pas liée au langage et que l’être humain pense avant de parler puisque son langage apparaît timidement à partir de 1 an et se développe réellement après 2 ans.

POINTS CLÉ A RETENIR

► La psychophysiologie est la discipline qui décrit les relations entre le fonctionne­ment cérébral biologique et les comportements (physiques et mentaux).

► Le principe de base du fonctionnement cérébral peut être résumé comme suit : le cerveau est un organe de traitement des informations. Il reçoit des données, les traite puis les transmet vers d’autres organes ou vers la conscience, c’est-à-dire vers lui-même puisque le cerveau est le support biologique de la conscience.

► Le cortex humain est formé d’éléments distincts qui représentent plusieurs niveaux d’intégration :

- des unités fonctionnelles microscopiques : canaux ioniques et récepteurs ;

- des synapses, permettant la jonction entre les neurones ;

- des neurones (cellules nerveuses), qui sont les unités élémentaires du système nerveux ;

- des ensembles de petites populations de neurones interconnectés dirigés vers une fonction spécifique ;

- des réseaux formés d’ensembles de populations neuronales.

► Les différentes étapes du traitement de l’information par le système nerveux cen­tral sont les suivantes :

- réception et codage des informations par l’intermédiaire des organes des sens ;

- transmission des signaux codés par les fibres nerveuses sensorielles grâce aux potentiels d’action ;

- traitement dans les organes centraux du cortex ;

- transmission d’ordres codés par les fibres nerveuses motrices en direction des mus­cles striés ou du cortex préfrontal ;

- production d’effets moteurs (gestes, déplacements…) et subjectifs (sensations, pen­sées, affectivité, créativité…).






Pascal Patry
Praticien en psychothérapie
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