Création du monde 1ere conférence - Pascal Patry praticien en psychothérapie, thérapeute et astropsychologue à Strasbourg 67000

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Création du monde et de l’homme
Vie de la terre et action des étoiles

Texte original et analyse de ChatGPT - Le lecteur se référera au texte original, l'I.A. pouvant commettre des erreurs.
Elle est cependant intéressante pour une compréhension approfondie

Texte original

M. Dollinger : J'aimerais demander si vous ne pourriez pas nous reparler de la création du monde et de l'homme, car il y a plusieurs nouvelles personnes ici qui n'en ont pas encore entendu parler ?

Rudolf Steiner : Il est donc demandé si je peux re­commencer à parler de la création du monde et de l’homme pour les nombreux nouveaux camarades présents. Je vais donc essayer de présenter le thème afin de vous montrer ce qu’étaient les conditions de la Terre qui ont conduit d’une part à ce que nous pouvons voir autour de nous et, d’autre part, à l’apparition de l’être humain.

Voyez-vous l’homme est en somme un être très complexe. Si l’on croit pouvoir comprendre l’être humain par la seule dissection de son cadavre, on se trompe ; on ne le comprendra pas ainsi. Il est tout aussi impossible de connaître les choses qui nous environnent dans le monde, si l’on se contente de rassembler des cailloux, des plantes etc., et d’en ob­server les détails. Il faut prendre en compte que les choses ne révèlent pas leur essence propre au pre­mier regard.

Le cadavre que nous pouvons observer juste après la mort d’une personne a encore conservé sa forme, peut-être un peu plus pâle seulement. On remarque que la mort l’a saisi, mais il a encore la même forme que lorsqu’il était vivant. Mais songez maintenant à ceci : quel aspect aura ce cadavre dans quelque temps, même sans être incinéré, laissé sim­plement à sa décomposition ? Il sera détruit. Plus rien n’œuvre en lui pour le reconstruire, il sera dé­truit.

Souvent les gens se moquent du début de la Bi­ble, avec raison d’ailleurs, comme si l’être humain avait été formé par un dieu quelconque à partir d’une motte de terre. On le considère avec raison comme une impossibilité. Nul dieu quelconque ne peut venir former un être humain à partir d’une motte de terre. On n’a jamais vu même la plus fidèle sculpture ou le plus beau bonhomme modelé par un enfant com­mencer à marcher ! C’est avec raison qu’on se moque du début de la Bible, si les gens pensent que l’être humain a été formé par un dieu avec une poignée de terre. Ce que nous avons devant nous en tant que cadavre deviendra effectivement un tas de terre, même dans la tombe où il sera quelque peu dispersé, lessivé, etc. Il est donc tout aussi insensé de penser qu’on peut faire un être humain avec ce que nous avons ainsi devant nous.

ChatGPT

Voici un résumé détaillé de ce que Rudolf Steiner expose concernant la création du monde et de l'homme :

Introduction : Rudolf Steiner commence par répondre à une demande de M. Dollinger, qui sollicite des explications sur la création du monde et de l’homme, notamment pour les nouveaux participants présents. Steiner s'engage alors à présenter les conditions qui ont conduit à l'apparition de la Terre telle que nous la connaissons aujourd'hui, ainsi qu'à l'émergence de l'être humain.

La complexité de l'être humain : Steiner souligne que l’être humain est un être extrêmement complexe et ne peut être compris simplement en observant son corps physique, en particulier son cadavre. Il critique l'idée qu'on pourrait connaître l'homme en se limitant à la dissection de son corps après la mort. Selon lui, il est tout aussi erroné d'essayer de comprendre le monde qui nous entoure en se contentant d'observer les objets matériels (comme des pierres, des plantes, etc.) de manière isolée. Ces éléments ne révèlent pas leur essence véritable au premier coup d'œil ; une compréhension plus profonde est nécessaire.

L'état du corps après la mort : Il évoque l'exemple du cadavre : immédiatement après la mort, il conserve encore sa forme physique, bien que le teint soit plus pâle. Toutefois, Steiner explique que, peu de temps après, ce corps entre en décomposition, car plus rien ne travaille à sa reconstruction. Ce processus conduit à la destruction totale du corps, qui finit par devenir un tas de terre. Cela montre, selon lui, qu'il est insensé de penser que l'on pourrait fabriquer un être humain à partir de matière inerte.

Critique de l'interprétation littérale de la Bible : Steiner s'attarde ensuite sur la critique d'une interprétation littérale du récit biblique de la création. Il mentionne que les gens ont raison de se moquer de l'idée qu'un dieu aurait créé l'homme en le façonnant directement à partir d'une motte de terre. Il souligne l'absurdité de cette conception, affirmant qu'aucune sculpture, aussi parfaite soit-elle, ou qu'aucun bonhomme en terre, ne pourrait se mettre à marcher. L'idée que l'homme aurait été créé de cette manière est donc, pour Steiner, ridicule. Par conséquent, il critique cette compréhension simpliste du début de la Bible, tout en affirmant que ce que l'on observe après la mort d'une personne – c’est-à-dire un corps qui se décompose et retourne à la terre – ne peut en aucun cas être à l'origine de la vie humaine.

Conclusion : Steiner conclut en insistant sur l'insuffisance des explications matérielles pour comprendre l’origine de l’être humain. Il estime qu'il est tout aussi absurde de penser que l’on puisse créer un être humain à partir de la matière brute qu’il est de penser qu’un corps mort puisse, par lui-même, retrouver la vie.

Ce discours semble suggérer que la véritable compréhension de la création du monde et de l'homme dépasse les simples explications matérielles et nécessite une approche plus spirituelle ou métaphysique.

Texte original

Voyez-vous, d’un côté on a raison de s’interdire de penser que l’être humain puisse sortir d’un tas de terre. D’un autre côté cependant on s’autorise à pen­ser que l’être humain serait constitué de ce qui est terre. Vous voyez que, pour être conséquent, l’un ne va pas plus que l’autre. Il faut savoir que lorsque l’être humain est en vie, il y a en lui quelque chose qui lui donne cette forme et, lorsque ce quelque chose en est sorti, la forme disparaît. Les forces de la nature ne lui confèrent pas cette forme, elles ne font que la disperser et la détruire, elles ne la font pas croître. Il nous faut donc revenir chez l’être humain à un élément psychique spirituel qui a régné en lui du temps de sa vie.

Si vous regardez une chose morte comme une pierre et y voyez pousser des plantes etc., et que vous vous imaginez que la Terre était toujours comme cela alors, Messieurs, c’est comme si vous disiez d’un cadavre qu’il a toujours été tel, même du temps où la personne était en vie. Ce qui se présente aujourd’hui par les pierres, les falaises, les montages est comparable au cadavre. Est-ce également un cadavre ? Ce n’était pas toujours comme cela. Et de même que le cadavre d’un être humain n’a pas tou­jours été comme il est là, devant nous, après que l’âme et l’esprit en sont sortis, de même la nature extérieure que nous voyons, n’a pas toujours été celle-là. Que les plantes poussent sur un cadavre, c’est-à-dire sur la roche, ne doit pas nous étonner, car lorsque l’être humain se décompose, il pousse sur son cadavre également toutes sortes de plantules et de bestioles.

N’est-ce pas, nous trouvons beau ce qui pousse à l’extérieur et rebutants tous les parasites qui poussent sur un cadavre, mais ce n’est que du fait que ce qui pousse dehors est de grande taille et que les parasites sont minuscules. Si nous étions des petits scarabées sur un cadavre en décomposition, tout en étant ca­pables de penser comme des êtres humains, les os d’un cadavre seraient des falaises et le reste serait décombres et un amas de pierres, tout ce qui pousse­rait nous paraîtrait comme autant de forêts, simple­ment en raison de notre petite taille. Ce paysage nous semblerait beau alors qu’il nous semble détestable du haut de notre grande taille.

Devant un cadavre nous devons porter le regard sur ce qui était humain avant qu’il ne soit mort. De­vant la Terre et tout notre environnement, nous devons de même regarder vers le passé, vers tout ce qui était vivant avant que la Terre en grand ne de­vienne une chose morte. Les êtres humains sont en quelque sorte les parasites de la Terre. La Terre en­tière était autrefois vivante, elle pensait, tout lui était possible. Elle ne put donner naissance au genre hu­main qu’une fois qu’elle fut devenue cadavre. C’est ce que tout un chacun peut comprendre pour peu qu’il veuille réfléchir. On ne veut pas réfléchir au­jourd’hui. Il le faut pourtant pour accéder aux véri­tés. Si bien que nous devons nous représenter la chose suivante : il y avait à l’origine un corps terres­tre vivant et pensant, ce qui nous apparaît aujour­d’hui comme les roches sur lesquelles poussent les plantes etc., n’était pas ainsi à l’origine, c’était un corps vivant et pensant !

ChatGPT

Rudolf Steiner développe ici une réflexion profonde sur l'origine de l'être humain et la nature de la Terre, en soulignant l'importance de comprendre la dimension spirituelle et psychique de la vie. Voici un résumé exhaustif des idées qu'il expose :

1. L'absurdité de la pensée matérialiste simpliste : Steiner commence par rappeler que, d'un côté, il est juste de rejeter l'idée que l'être humain puisse naître d'un tas de terre, comme le suggère une interprétation littérale du récit biblique de la création. Mais, d'un autre côté, il critique également l'idée que l'être humain soit entièrement constitué de matière terrestre. Il souligne que ces deux idées sont incohérentes si on les considère ensemble. La clé de la vie humaine réside dans un principe immatériel, une force psychique et spirituelle qui donne forme à l’être humain pendant sa vie. Lorsque cette force quitte le corps, celui-ci perd sa forme et commence à se décomposer.

2. L'analogie entre la Terre et un cadavre : Steiner propose une analogie puissante pour illustrer sa conception de la Terre. Il explique que si l'on regarde une pierre, une montagne ou tout autre élément inanimé de la nature, c'est comme si l'on regardait un cadavre. Tout comme un cadavre humain n'a pas toujours été inerte, la Terre n'a pas toujours été telle que nous la voyons aujourd'hui. Steiner avance que la Terre actuelle, avec ses pierres et ses montagnes, est comparable au cadavre d'un être vivant qui était autrefois rempli de vie et de pensée. Autrement dit, ce que nous percevons aujourd'hui comme la nature inerte de la Terre est, selon lui, le vestige d'un passé où la Terre était vivante et consciente.

3. Le parallèle avec la décomposition : Steiner poursuit son analogie en expliquant que de même que des plantes peuvent pousser sur un cadavre humain en décomposition, des plantes poussent aujourd'hui sur les roches et la surface de la Terre. Pour lui, cela n'est pas étonnant, car la Terre elle-même est comparable à un cadavre. Il établit un parallèle entre les parasites qui prolifèrent sur un cadavre humain et les plantes qui poussent sur la Terre. Il suggère que notre perception de ce qui est beau ou repoussant est conditionnée par notre taille et notre point de vue. Si nous étions de petits insectes sur un cadavre humain, nous percevrions les ossements comme des falaises et les débris organiques comme un paysage naturel, tout comme nous percevons aujourd'hui les montagnes et les forêts sur Terre.

4. Retour vers le passé de la Terre vivante : Steiner insiste sur l'importance de comprendre que la Terre et tout ce qui nous entoure n'ont pas toujours été morts et inertes. Il invite à porter le regard vers le passé, à une époque où la Terre était vivante et consciente. Il postule que la Terre était autrefois un organisme vivant, capable de penser, et que ce n'est qu'après être devenue une sorte de cadavre qu'elle a pu donner naissance à l'espèce humaine. Cette idée inverse la perspective matérialiste traditionnelle, suggérant que l'humanité est apparue à la suite de la mort de la Terre vivante.

5. Les êtres humains comme "parasites" de la Terre : Steiner propose une vision provocante selon laquelle les êtres humains sont comparables à des parasites vivant sur le cadavre de la Terre. Il soutient que, dans un lointain passé, la Terre était vivante et pensante, et que ce n'est qu'après sa "mort" que les humains ont pu émerger. Cette image illustre une vision cyclique et spirituelle de l'existence, où la vie émerge de la mort, et où la matière n'est qu'une manifestation temporaire d'une réalité plus vaste et plus profonde.

6. La nécessité de la réflexion pour accéder à la vérité : Enfin, Steiner déplore le manque de réflexion dans la pensée contemporaine. Il insiste sur le fait que pour accéder à ces vérités plus profondes, il est nécessaire de réfléchir au-delà des apparences matérielles et de considérer la dimension spirituelle de l'existence. Pour lui, comprendre l'origine de l'homme et de la Terre nécessite d’adopter une perspective qui inclut l'élément spirituel et psychique.

Conclusion : Steiner invite à une réévaluation radicale de la compréhension de la création du monde et de l'homme. Il propose une vision dans laquelle la Terre était autrefois vivante et pensante, et où l'humanité n'a pu émerger qu'après la "mort" de cette entité vivante. Cette perspective nécessite de transcender une approche purement matérialiste pour embrasser une compréhension spirituelle de la réalité.

Texte original

Aujourd’hui, je vous en ai souvent parlé, on se représente qu’à l’origine, la Terre était un immense brouillard qui s’est mis peu à peu à tourner sur lui- même et dont les planètes se seraient séparées, le centre aurait donné le Soleil. On inculque cela à des enfants encore tout petits. On leur montre également une petite expérience censée prouver que c’est bien ainsi que cela s’est passé. On met une goutte d’huile dans un bocal plein d’eau qu’on fait tourner avec une aiguille et un carton. Comme l’huile est en suspen­sion, elle va se diviser en petites gouttelettes et tour­ner avec le reste, une partie restant au milieu. N’est- ce pas là un beau système solaire ! Il est bon parfois de s’oublier soi-même, mais en l’occurrence on ne peut pas oublier que le maître de classe est là en train de faire tourner son système planétaire. Il faudrait qu’il explique à ses élèves comment un immense maître d’école fait tourner le vrai système planétaire ! C’est bien là que se trouve le problème : on oublie de penser, et on n’oublie pas pour obéir à des faits mais on oublie délibérément. Ce n’est pas ainsi qu’on peut s’approcher de la vérité. Il faut donc nous représen­ter, non pas qu’il y avait un immense maître d’école pour agiter le brouillard originel, mais qu’il y avait au sein même de ce brouillard cosmique quelque chose qui soit capable de se mettre en mouvement etc. Nous sommes donc derechef arrivés au vivant. Nous n’avons pas besoin pour tourner sur nous-mêmes qu’un maître d’école vienne nous agiter avec une aiguille, cela ne nous plairait absolument pas. Nous tournons par nous-mêmes. Un brouillard inerte a besoin d’un maître d’école, mais un brouillard vivant capable de penser et de sentir peut se mettre en mouvement par lui-même.

Il faut donc nous représenter que ce qui est mort autour de nous était autrefois vivant et capable de sentir, c’était un être cosmique, et même, si nous poursuivons notre examen, un grand nombre d’êtres cosmiques vivants donnant la vie à tout le cosmos. Les conditions originelles du monde résultaient de ce qu’il y avait un élément spirituel dans la substance.

Voyez-vous, de quoi dépend la matière autour de nous ? Songez que vous avez dans la main un mor­ceau de plomb. C’est de la matière solide. Si vous le chauffez sur un fer brûlant, par exemple, il va se li­quéfier, si vous le chauffez encore plus dans le feu il va s’évaporer. Vous n’en verrez plus rien. Il en est ainsi pour toutes les matières. De quoi dépend alors la matière ferme, telle qu’elle se présente à nous ? Elle dépend de la chaleur qu’elle contient. L’apparence de la matière ne dépend que de la cha­leur qu’elle contient.

Vous savez qu’aujourd’hui on parvient à liquéfier l’air. L’air n’a la forme de gaz autour de nous que parce qu’il contient une certaine chaleur. L’eau est liquide et peut aussi geler, cela dépend de la chaleur. Si notre Terre était plus froide il n’y aurait pas d’eau mais de la glace partout. Au cœur des montagnes il y a du granit solide par exemple, si la chaleur était plus forte, même le granit serait liquide, il s’écoulerait dans des fleuves de granit, comme l’eau de nos fleu­ves.

Qu’y a-t-il donc à l’origine qui permette la forme liquide ou gazeuse ? C’est la chaleur ! Sans la pré­sence de la chaleur au début, il ne peut y avoir ni du liquide ni du gaz. Il faut nécessairement qu’il y ait une action de la chaleur. C’est pourquoi nous pou­vons dire que ce qui était présent tout au début, c’est la chaleur ou le feu.

C’est ce que révèle la science occulte examinée par la recherche anthroposophique. La science de l’esprit, par l’investigation anthroposophique montre qu’il n’y avait pas, au début, un brouillard originel, un brouillard inerte et mort, mais qu’il y avait une cha­leur vivante, simplement de la chaleur qui vivait.

ChatGPT

Rudolf Steiner développe ici une critique des conceptions scientifiques matérialistes modernes sur l'origine de la Terre et du système solaire, tout en présentant une alternative spirituelle et vivante à ces explications. Voici un résumé exhaustif et détaillé de ce qu'il expose :

1. Critique du modèle scientifique traditionnel : Steiner commence par critiquer la théorie scientifique selon laquelle la Terre et le système solaire proviendraient d'un immense nuage de gaz ou de brouillard cosmique qui, en tournant sur lui-même, aurait progressivement formé les planètes et le Soleil. Il explique que cette théorie est enseignée aux enfants dès leur plus jeune âge, souvent à travers une expérience simple où une goutte d'huile en suspension dans un bocal d'eau se divise en petites gouttelettes lorsqu'on la fait tourner à l'aide d'une aiguille. Cette expérience est censée représenter le système solaire, mais Steiner souligne que ce modèle est trompeur car il ignore le rôle actif de la vie et de l'esprit.

2. L'erreur de l'oubli de la pensée spirituelle : Steiner critique le fait que, dans ce modèle, on oublie de penser au rôle d'une force vivante et consciente dans la création du cosmos. Il fait remarquer que l'expérience de la goutte d'huile ne fonctionne que parce qu'un maître d'école fait tourner le bocal. De manière ironique, il se demande si, à une échelle cosmique, il faudrait imaginer un immense maître d'école pour faire tourner le brouillard originel et ainsi créer les planètes. Selon lui, cela montre que cette conception oublie de réfléchir profondément et de prendre en compte un principe vivant à l'origine de l'univers. Il avance que le cosmos ne doit pas être vu comme une masse inerte nécessitant une intervention extérieure pour se mettre en mouvement, mais plutôt comme un organisme vivant capable de se mouvoir par lui-même.

3. La Terre et l'univers comme des entités vivantes : Steiner propose une vision alternative où ce qui est mort aujourd'hui (comme la matière inerte que nous voyons autour de nous) était autrefois vivant et doté de conscience. Il suggère que la matière n'était pas simplement un brouillard inerte, mais qu'elle était imprégnée de vie et de sensibilité. Il va plus loin en expliquant que l'univers était composé de nombreux êtres cosmiques vivants, dont la vie animait l'ensemble du cosmos. Pour lui, les conditions originelles du monde étaient marquées par la présence d'un élément spirituel dans la matière.

4. La dépendance de la matière à la chaleur : Steiner aborde ensuite la nature de la matière en insistant sur le rôle fondamental de la chaleur. Il explique que l'état de la matière – solide, liquide ou gazeux – dépend entièrement de la chaleur qu'elle contient. Par exemple, un morceau de plomb solide peut se liquéfier sous l'effet de la chaleur, et s'évaporer si la température continue d'augmenter. Il élargit cette réflexion à toutes les matières, affirmant que leur apparence dépend essentiellement de la chaleur. L'air, l'eau et même le granit sont conditionnés par la température. Ainsi, si la Terre était plus froide, l'eau serait de la glace, et si elle était plus chaude, même les montagnes de granit fondraient et formeraient des rivières de roche liquide.

5. La chaleur comme force originelle : Steiner conclut que la forme de la matière, telle que nous la connaissons, est en réalité déterminée par la chaleur. Il soutient donc que, contrairement à l'idée d'un brouillard cosmique inerte à l'origine du monde, c'est la chaleur vivante qui était présente au commencement. Cette chaleur primordiale, ou feu vivant, est la force à l'origine de la formation de l'univers.

6. L'approche anthroposophique et la science de l'esprit : Steiner explique que cette vision de la chaleur vivante à l'origine de l'univers provient de la science occulte, examinée par la recherche anthroposophique. Contrairement à la science matérialiste, qui voit l'univers comme un ensemble de processus physiques inertes, la science de l'esprit révèle que l'univers a commencé non pas avec un brouillard inerte et mort, mais avec une chaleur vivante. Cette chaleur primordiale n'était pas simplement de l'énergie thermique, mais une forme de vie capable de mouvement, de pensée et de sensation.

Conclusion : Steiner invite à repenser la conception matérialiste de l'origine de l'univers en intégrant une dimension spirituelle. Il suggère que la matière n'était pas au départ une substance inerte, mais qu'elle était animée par une chaleur vivante et consciente. Cette perspective s'oppose à la vision dominante de la science moderne et propose une compréhension plus profonde de l'univers, basée sur la spiritualité et la vie.

Texte original

Je vais donc admettre qu’à l’origine vivait de la chaleur (fig. suivante, rouge). C’est ce que j’ai décrit dans ma Science de l’occulte. Comme il faut bien nommer les choses, les noms importent peu, j’ai nommé cet état antérieur de notre planète en des temps très, très reculés, l’ancien Saturne. Cet état a bien quelque chose à faire avec Saturne, mais je ne veux pas abor­der cela maintenant.

Dans cet état originel, il n’y avait encore ni corps solide, ni air, il n’y avait que de la chaleur. Mais cette chaleur était vivante. Aujourd’hui, lorsque vous ge­lez, c’est votre moi qui gèle, lorsque vous transpirez c’est votre moi qui a chaud et alors il a bien chaud. C’est ainsi que vous êtes dans la chaleur, tantôt dans le froid, tantôt dans la chaleur. Si bien que l’être hu­main nous montre aujourd’hui encore qu’il vit dans la chaleur. L’être humain vit totalement dans la cha­leur.

Lorsque la science actuelle dit qu’au début, il y avait une chaleur élevée, elle a raison dans un certain sens ; mais si elle prétend que cette chaleur était morte, elle se trompe car c’était alors une entité cos­mique vivante, une véritable entité cosmique vivante.

Or la première chose qui se passa avec cette en­tité de chaleur, c’est son refroidissement. Les choses vont toujours en se refroidissant. Et que se passe-t-il lorsqu’un milieu où rien ne se laisse différencier, où il n’y a que de la chaleur, se refroidit ? Il apparaît de du gaz. La forme gazeuse est la première chose qui ap­paraît. Car, lorsque sans arrêt on chauffe un corps solide, il se forme du gaz, dans la chaleur. Mais si quelque chose qui n’est pas encore substance des­cend dans le refroidissement, il se forme tout d’abord de du gaz. Ainsi dans le deuxième corps céleste qui s’est en quelque sorte formé, tout était gazeux. Il n’y avait pas encore ni de liquide, ni de corps solide. Tout était gaz.

Nous avons ainsi le deuxième état apparu au cours du temps. Dans ce deuxième état, se présente donc, à côté de ce qui était déjà présent à l’origine, quelque chose de nouveau. Notre Soleil actuel n’est pas comme ce que j’ai appelé l’ancien Soleil dans ma Science de l'occulte, je l’ai appelé ainsi parce que c’était une sorte de brouillard chaud. Je vous ai dit déjà que le Soleil actuel n’était pas ce qu’on pense, mais il n’est pas non plus ce qu’était le deuxième corps cé­leste. Ainsi nous avons un deuxième corps céleste qui se forme à partir du premier. Tandis que le pre­mier n’est que chaleur, le deuxième est en plus ga­zeux.

ChatGPT

Rudolf Steiner décrit ici une vision spirituelle de l'évolution cosmique, en opposition aux conceptions purement matérielles de la science moderne. Il développe une cosmologie basée sur des états successifs de transformation, où la matière évolue à partir d'une forme vivante et consciente de chaleur.

Voici un résumé détaillé de ce qu'il exprime :

1. L'origine de la matière : la chaleur vivante

L'état initial du cosmos : la chaleur vivante

Steiner commence par expliquer que, dans les temps les plus reculés, il n'existait ni matière solide, ni gaz, ni air, mais uniquement de la chaleur. Cependant, cette chaleur n'était pas une simple force physique, mais une entité cosmique vivante. Il insiste sur le fait que, contrairement à ce que la science moderne pourrait dire, cette chaleur n'était pas inerte, mais bel et bien dotée de vie. Pour nommer cet état originel, il se réfère à sa propre terminologie de la "Science de l'occulte" et appelle cette phase de la Terre "l'ancien Saturne". Bien qu'il mentionne que cette appellation a un lien avec Saturne, il choisit de ne pas approfondir ce sujet dans ce contexte.

L'humain et la chaleur

Steiner établit un lien entre l'humain actuel et cet état primordial de chaleur vivante. Il souligne que nous expérimentons la chaleur et le froid à travers notre "moi", notre être intérieur, montrant ainsi que nous vivons encore en connexion avec cette chaleur cosmique. Cela signifie que la chaleur, même de nos jours, fait partie intégrante de la vie humaine et spirituelle.

2. La transformation de la chaleur en gaz : l'apparition du deuxième état cosmique

Le refroidissement de la chaleur vivante

Steiner explique que la première transformation cosmique majeure a été le refroidissement de cette chaleur vivante. À mesure que la chaleur se refroidissait, elle se différenciait pour former du gaz. Cette phase de transformation marque l'apparition du deuxième état cosmique. Il souligne que, tout comme lorsqu'on chauffe un corps solide qui se transforme en gaz, un processus similaire s'est produit lors du refroidissement de cette chaleur cosmique.

Le deuxième état : un univers gazeux

Le résultat de ce refroidissement a été la formation d'un univers où tout était constitué de gaz. Steiner insiste sur le fait que, dans ce deuxième état de l'évolution cosmique, il n'existait ni liquides, ni solides : tout était purement gazeux. Ce deuxième état diffère donc du premier, où seule la chaleur vivante existait.

3. La distinction entre l'ancien et l'actuel Soleil

L'ancien Soleil : une entité différente

Steiner mentionne également un autre stade de l'évolution cosmique, qu'il nomme "l'ancien Soleil". Ce Soleil n'était pas le Soleil que nous connaissons aujourd'hui, mais une sorte de brouillard chaud, une entité qui correspondait au deuxième état cosmique où tout était gazeux. Il prend soin de préciser que notre Soleil actuel est bien différent de cet ancien Soleil, en indiquant qu'il ne doit pas être confondu avec les conceptions scientifiques modernes du Soleil.

L'évolution cosmique en stades

Steiner propose ainsi une vision d'une évolution en plusieurs stades, où chaque phase cosmique apporte une nouvelle forme de matière, issue de la transformation de la précédente. L'ancien Saturne représentait l'état de chaleur vivante, tandis que l'ancien Soleil représentait un stade gazeux qui s'est formé à partir de cette chaleur.

Conclusion :

Rudolf Steiner décrit une cosmologie basée sur des transformations spirituelles et matérielles successives. Il oppose cette vision à celle de la science moderne, en insistant sur la nature vivante et consciente de l'univers à ses débuts. Dans cette conception, le cosmos évolue de la chaleur vivante (l'ancien Saturne) vers un état gazeux (l'ancien Soleil), ce qui reflète une continuité entre la matière et l'esprit, loin des explications purement physiques et mécaniques proposées par la science contemporaine.

Texte original

L’homme en tant qu’âme peut vivre dans la cha­leur. La chaleur opère sur l’âme l’impression de la sensation mais ne la détruit pas. La chaleur détruit en revanche l’élément corporel. Si on me jette dans le feu, mon corps sera détruit, mais mon âme n’en est pas détruite pour autant. Nous reviendrons sur cela plus en détail. C’est pourquoi l’être humain pouvait vivre en tant qu’âme lors du premier état dit de l’ancien Saturne. L’être humain pouvait tout à fait y vivre. Mais l’animal ne le pouvait pas encore, car lorsque le corps de l’animal est détruit, l’âme est également touchée. Le feu a une influence sur l’âme de l’animal. Si bien que nous pouvons admettre, concernant cette première phase, que l’être humain était présent mais pas l’animal. Après que la méta­morphose de l’ancien Soleil a eu lieu, l’animal était présent avec l’être humain. Il est donc important de remarquer que l’être humain ne fut pas précédé par l’animal dont il serait sorti. L’homme était présent avant l’animal, et l’animal s’est formé ensuite, à partir de ce qui ne pouvait pas devenir homme. L’homme n’était alors évidement pas un bipède, il n’était pré­sent qu’en tant que chaleur. Il évoluait comme pla­nant dans la chaleur. Lorsque la planète évolua vers une phase gazeuse chaude, l’animal apparut à côté de l’être humain. Les animaux sont bien parents avec l’être humain, mais ils apparaissent après lui au cours de l’évolution du monde.

Qu’apporte la suite de l’évolution ? Une diminu­tion continuelle de la chaleur. Il se forme toujours plus de gaz et également de liquide. Il se forme le troisième corps céleste (fig. ci-dessus, jaune). Je l’ai appelé l’ancienne Lune car il ressemble à notre Lune, mais ce n’est pas la même chose. Il ressemble à notre Lune. Nous avons affaire à un corps liquide, vérita­blement liquide. Air et chaleur restent évidemment présents, mais ce qui n’était pas encore là sur les deux corps célestes précédents est maintenant pré­sent, l’eau. La présence de l’eau permet également la présence des plantes qui alors jaillissent à partir de l’eau, et non de la Terre, elles viennent s’ajouter aux animaux et à l’être humain qui étaient déjà là aupara­vant.

Voyez-vous, les plantes semblent pousser sur la Terre, mais sans eau elles ne poussent pas. La plante a besoin d’eau. Il y a des plantes aquatiques, et il faut vous représenter que toute la végétation originelle sur l’ancienne Lune était aquatique, une végétation nageant dans l’eau. De même il faut vous représenter des animaux plus aquatiques encore, et plus aériens encore dans la deuxième phase.

De tout ce qui était présent aux étapes antérieu­res, il subsiste des restes. A l’étape de l’ancien Soleil l’être humain et les animaux n’avaient que la chaleur et l’air à leur disposition, ils ne pouvaient que voler dans les airs, il n’y avait rien dans quoi ils eussent pu nager. L’air étant resté lors de l’ancienne Lune, les êtres volants ont gardé une descendance. Notre faune volatile actuelle descend des animaux originels de l’ancien Soleil. Ceux-ci n’étaient alors formés que d’air, de nuages aériens. Sur l’ancienne Lune ils ont intégré l’eau. Mais regardez, Messieurs, un oiseau ! On le regarde souvent bien distraitement. Si nous nous imaginons les animaux sur l’ancien Soleil, il faut y voir des nuages, ils n’étaient faits que d’air. Et si vous observez un oiseau d’aujourd’hui, vous verrez que ses os sont creux et pleins d’air ! Si vous enlevez en imagination tout ce qui n’est pas air chez l’oiseau, vous obtenez un oiseau, un oiseau fait d’air ! Partout dans l’oiseau il y a de l’air, jusque dans les os. Dans les os creux se trouve un oiseau aérien. C’est une réminiscence de l’ancien état. Le reste s’est mis tout autour aux périodes ultérieures. Les oiseaux descen­dent véritablement de cet état antérieur.

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Rudolf Steiner propose ici une vision métaphysique de l'évolution cosmique et de l'émergence de la vie, où l'être humain et les différentes formes de vie ont évolué à travers des phases distinctes de transformation de la matière, influencées par des forces spirituelles. Il décrit une série d'étapes dans l'évolution de la Terre, chacune correspondant à un état spécifique de la matière et à l'apparition de nouvelles formes de vie.

Voici un résumé détaillé :

1. L'homme dans l'ancien Saturne : une existence dans la chaleur vivante

L'homme comme âme dans la chaleur

Steiner explique que lors de la première phase de l'évolution cosmique, appelée "ancien Saturne", l'univers était constitué uniquement de chaleur vivante. L'homme existait déjà à ce stade, mais uniquement en tant qu'âme, flottant dans cette chaleur. Contrairement aux animaux, l'âme humaine pouvait survivre dans cet état de chaleur, car la chaleur affecte le corps mais pas l'âme humaine. En revanche, l'âme animale est plus liée à son corps, et donc plus vulnérable à la destruction par la chaleur. Cela signifie que, dans cet état primitif de l'univers, les animaux n'existaient pas encore.

2. L'évolution vers l'ancien Soleil : l'apparition des animaux

Refroidissement et apparition du gaz

À mesure que l'univers se refroidissait, il évoluait vers un état gazeux, ce que Steiner appelle "l'ancien Soleil". C'est à ce stade que les animaux apparaissent pour la première fois, à côté des êtres humains qui existaient déjà sous forme de chaleur. Steiner souligne que l'homme ne descend pas des animaux ; au contraire, les animaux sont apparus après l'homme, à partir de ce qui ne pouvait pas devenir humain. Cependant, les animaux sont apparentés à l'homme, bien qu'ils aient émergé plus tard dans l'évolution cosmique.

L'homme et l'animal dans un univers gazeux

Durant cette phase, ni les êtres humains ni les animaux n'avaient encore de forme corporelle solide ; ils existaient dans un état gazeux. Steiner décrit ces entités comme flottant dans l'air, car à ce stade de l'évolution, il n'y avait encore ni liquides ni solides.

3. L'ancienne Lune : l'apparition de l'eau et des plantes

L'évolution continue : apparition de l'eau

La phase suivante de l'évolution cosmique est celle que Steiner appelle "l'ancienne Lune". Cette étape se caractérise par la formation de l'eau, en plus de la chaleur et du gaz qui existaient déjà. L'apparition de l'eau permet également l'émergence de la végétation. Cependant, Steiner précise que toute la végétation de cette époque était aquatique, car elle poussait dans l'eau, et non sur la terre ferme comme c'est le cas aujourd'hui.

Les animaux aquatiques et volants

Avec l'apparition de l'eau, les formes de vie animale évoluent également. Steiner décrit les animaux de cette période comme étant davantage aquatiques et aériens, par rapport aux animaux de la phase précédente (l'ancien Soleil) où ils étaient uniquement gazeux. Il souligne que la faune volatile actuelle, comme les oiseaux, descend des animaux de l'ancien Soleil. Ces créatures originelles étaient essentiellement des nuages de gaz, faits d'air. Les oiseaux modernes conservent cet héritage, avec leurs os creux remplis d'air, rappelant leur ancienne nature gazeuse.

Réminiscences de l'ancien état

Steiner explique que les oiseaux modernes sont une réminiscence de cet état antérieur où les êtres vivants étaient faits d'air. Bien que leurs corps aient évolué pour inclure des éléments plus solides, l'air reste une composante essentielle de leur constitution, particulièrement visible dans la structure de leurs os creux.

Conclusion :

Rudolf Steiner propose une vision alternative de l'évolution, où l'homme précède les animaux et évolue à travers des phases successives de transformation de la matière. Ces phases passent de la chaleur vivante (ancien Saturne) à un état gazeux (ancien Soleil), puis à l'apparition de l'eau et des plantes (ancienne Lune). Chaque étape est marquée par l'émergence de nouvelles formes de vie, adaptées aux conditions spécifiques de cette phase cosmique. Les oiseaux actuels, avec leurs os remplis d'air, illustrent cette continuité entre les différentes phases de l'évolution cosmique.

Texte original

L’être humain vit dans l’air ambiant, mais cet air doit contenir de la vapeur d’eau. L’être humain ne peut pas vivre dans un air sec. Le liquide doit être présent. Or il existe un état où l’être humain ne vit pas dans l’air, c’est l’état embryonnaire. Il faut bien voir que durant la période embryonnaire l’être hu­main reçoit du sein de sa mère tout ce dont il a be­soin. Il doit se trouver dans un environnement vi­vant.

Or voyez-vous, lorsque l’être humain est en germe dans le sein de sa mère, il ne pourrait pas sur­vivre si on l’en sortait. Durant la période embryon­naire l’être humain est dépendant d’un environne­ment vivant. Lors de l’étape où il y avait certes déjà des hommes, des animaux et des plantes, mais où l’élément minéral n’était pas présent, tout était en­core vivant, aussi vivant qu’aujourd’hui dans le sein de la mère. Simplement, l’homme atteignait alors une taille plus grande que l’embryon actuel. Imaginez : si nous ne devions pas naître et sortir du sein maternel pour respirer par nous-mêmes à l’air libre, notre vie se terminerait à la naissance. Nous ne pouvons vivre en tant qu’embryon que durant dix mois lunaires. Il existe des êtres qui ne vivent que dix mois lunaires ; ils n’accèdent pas à l’air libre, ils reçoivent ce dont ils ont besoin de l’intérieur, de l’entourage vivant. Il en était ainsi de l’homme voici bien longtemps. Il deve­nait certes plus âgé que l’embryon d’aujourd’hui, mais il ne sortait pas de l’entourage vivant. Si cet état avait subsisté, l’être humain continuerait d’y vivre ainsi, il n’accéderait pas à la naissance, il vivrait en tant que germe dans un milieu vivant. Il n’y avait alors pas encore de substance minérale, pas de roche.

Lorsque vous disséquez un être humain vous avez ses os faits de calcaire comme nos falaises du Jura. C’est bel et bien du minéral, mais il n’était pas présent autrefois. Or, dans l’embryon, il n’y a pas de minéral non plus, tout y est encore liquide et de consistance colloïdale. Autrefois, à l’époque de l’ancienne Lune, l’être humain n’était pas osseux, tout au plus était-il cartilagineux. Nous avons, avec l’embryon humain, une réminiscence de ce qu’était l’homme autrefois. Pourquoi le germe humain ne peut-il pas apparaître directement à l’extérieur, pour­quoi a-t-il besoin du sein de la mère ? Parce que le monde a changé. Lors de l’ancienne Lune c’est la planète tout entière qui était un sein maternel, inté­rieurement vivant, un véritable sein maternel. (J’appelle cette étape l’ancienne Lune car ce n’est pas notre Lune actuelle, mais c’est ce que la Terre était autrefois.) La roche n’existait pas. Tout était un im­mense sein maternel. Si bien que nous pouvons dire que notre Terre actuelle est sortie de cet énorme sein maternel.

ChatGPT

Dans ce passage, Rudolf Steiner explore une vision ésotérique de l’évolution de l’humanité et du cosmos, où il fait une analogie entre l’état embryonnaire de l’être humain et une phase ancienne de la Terre. Voici un résumé détaillé des idées qu'il développe :

1. L'air ambiant et la dépendance au liquide

L'être humain vit dans l'air, mais avec de la vapeur d'eau

Steiner souligne que pour que l'être humain puisse vivre, l'air qu'il respire doit contenir une certaine quantité de vapeur d'eau. Un air complètement sec ne permettrait pas à l'homme de survivre, car la présence de liquide dans l'air est essentielle à la vie humaine.

2. L'état embryonnaire : une réminiscence de l'ancien environnement vivant

La vie embryonnaire et l'environnement vivant

Steiner fait une analogie entre l’état embryonnaire de l’être humain et une phase ancienne de l'évolution cosmique. Il explique que durant la période embryonnaire, l’être humain est totalement dépendant de son environnement vivant, qui lui fournit tout ce dont il a besoin pour survivre. Cet environnement est celui du sein maternel, qui symbolise un milieu vivant, protecteur et nourrissant.

Dépendance vitale à l'entourage vivant

À cette époque cosmique reculée, l’homme vivait dans un environnement similaire à ce que vit l’embryon aujourd’hui : totalement immergé dans un milieu vivant, sans accès à l’air extérieur. L'être humain d'alors atteignait une taille plus grande que celle de l'embryon actuel, mais il était tout aussi dépendant de cet environnement vivant pour sa survie.

3. L'ancienne Lune : un cosmos sans minéraux, entièrement vivant

Absence de matière minérale dans l'ancien temps

Steiner explique qu'à cette époque, qu'il appelle "l’ancienne Lune", la matière minérale n'existait pas encore. Tout, y compris les êtres humains, les animaux et les plantes, était constitué de substance vivante. Il n’y avait pas de roches ou de minéraux solides comme ceux que nous trouvons aujourd'hui, par exemple les os calcaires du corps humain ou les falaises calcaires. Les êtres humains n’avaient pas de squelette osseux solide, ils étaient plutôt constitués de matière liquide ou colloïdale, comparable à ce que l’on trouve dans l’embryon humain aujourd'hui.

L'homme de l'ancienne Lune : un être sans ossature

À l'époque de l'ancienne Lune, les êtres humains n'étaient pas encore dotés de structures osseuses solides. Au mieux, ils possédaient des structures cartilagineuses. Steiner voit dans l’embryon humain une réminiscence de cet état primitif où l'homme n'était qu'une forme vivante fluide, sans éléments minéraux solides.

4. L'évolution vers la Terre actuelle : la sortie du "sein maternel" cosmique

La Terre comme un sein maternel cosmique

Steiner décrit l'ancienne Terre comme un gigantesque sein maternel, un environnement vivant et nourricier qui enveloppait tous les êtres. À cette époque, la Terre entière était comme un sein maternel protecteur, où aucune substance minérale solide n'existait encore. La vie était entièrement dépendante de cet environnement vivant.

La naissance de la Terre minérale

Avec le temps, la Terre a évolué, et des éléments minéraux sont apparus, transformant la planète en ce qu'elle est aujourd'hui. Steiner compare cette évolution à la naissance d'un enfant : tout comme un bébé sort du sein maternel pour entrer dans le monde extérieur, la Terre est sortie de cet état vivant et protecteur pour devenir la planète solide que nous connaissons actuellement, faite de roches et de minéraux.

Conclusion :

Rudolf Steiner propose une vision de l'évolution cosmique dans laquelle l'être humain, à l'origine, vivait dans un environnement totalement vivant, comparable à l'état embryonnaire actuel. À cette époque, la Terre était un immense "sein maternel" sans matière minérale, où toute vie était en immersion dans un milieu vivant. L'apparition des éléments minéraux et de la roche correspond à une évolution de la Terre vers son état actuel, tout comme la naissance d'un enfant marque son passage d'un environnement vivant interne (le sein maternel) à un environnement externe où il doit survivre par lui-même.

Texte original

Bien avant cela, même ce sein maternel n’existait pas encore. Qu’y avait-il alors ? Il y avait le plus hâtif, le plus précoce, oui mais qu’est-ce à dire ? Voyez- vous lorsque l’être humain doit devenir germe dans le sein maternel, il faut qu’il y ait au préalable la conception. Mais cette conception n’est-elle pas également précédée de quelque chose ? Ce qui pré­cède la conception, c’est ce qui s’exprime chez la femme par les menstrues. Il s’agit d’un processus très particulier lié à des écoulements de sang. Mais ce n’est pas tout. L’épanchement de sang n’est que l’aspect physique. A chaque écoulement de sang correspond l’épanchement d’un élément psycho­spirituel qui reste du domaine psychique et spirituel et qui n’atteint pas à l’incorporation physique hu­maine. Ce qui doit être présent avant la conception était déjà là lors de l’ancien Soleil ! Le Soleil dans son ensemble, le précurseur de la planète Terre, était encore une entité cosmique qui périodiquement faisait émaner d’elle un élément spirituel. C’est ainsi que les êtres humains et les animaux vivaient en tant qu’émanations du corps cosmique de l’ancien Soleil. Si bien qu’entre cette étape solaire et l’étape lunaire il se passe quelque chose qui fait que l’être humain peut devenir une créature physique aquatique. Aupa­ravant il était une créature physique aérienne. Lors de l’époque lunaire il y avait également quelque chose de l’ordre de la conception, mais pas encore de l’ordre de la naissance. Et en quoi consistait la conception durant l’époque lunaire ? Voyez-vous, Messieurs, la Lune est une entité féminine à laquelle ne se présentait aucune entité masculine ; ce qui se présentait à elle, c’était la totalité de ce qui en ce temps était en dehors de son propre corps céleste. Car le corps céleste de l’ancienne Lune était bien présent, mais autour de lui il y en avait beaucoup d’autres, c’est d’eux que venaient les influences. Je vais maintenant refaire le dessin que j’ai déjà fait ici.

Il y avait donc ce corps céleste de la Lune-Terre et, tout autour, il y avait les autres corps célestes qui envoyaient les influences les plus diverses. Les ger­mes venaient sur la Lune-Terre à partir de ces corps célestes. Si l’on avait pu aller sur cette Lune-Terre et observer ces influences, on n’aurait pas dit comme aujourd’hui : Ah ! Il pleut ! On aurait dit alors : Ah ! On féconde ! C’est ainsi qu’à certaines saisons ve­naient de partout des germes de fécondation, et à d’autres se faisait la maturation et les germes ne ve­naient plus. Il y avait donc autrefois une fécondation cosmique. Mais il n’y avait pas de naissance ; l’être humain était seulement conçu. Il n’apparaissait que par la conception. Les êtres humains sortaient de l’ensemble du corps terrestre-lunaire. C’est ainsi que se passait également la conception des animaux et des plantes : à partir de tout le cosmos environnant.

Maintenant, tout ce qui vit actuellement (homme, animal et plante) entraîne un prochain refroidisse­ment, une prochaine solidification. Lors de la phase lunaire, on avait encore de l’eau, et le solide, le miné­ral, n’est apparu que sur Terre par un refroidissement supplémentaire. C’est l’état ac­tuel de notre Terre qui héberge l’homme, l’animal, la plante et le minéral.

ChatGPT

Dans ce passage, Rudolf Steiner continue à décrire l'évolution cosmique en reliant la conception humaine, l'évolution de la Terre et les phases cosmiques anciennes. Voici un résumé détaillé de ce que j'ai compris :

1. Avant l'existence du "sein maternel cosmique"

L'état précédent à l'existence du "sein maternel"

Steiner décrit une phase encore plus ancienne que l'époque de l'ancienne Lune, où même le sein maternel cosmique (qui symbolise l'environnement vivant protecteur) n'existait pas encore. Avant cette étape, il y avait un stade plus primitif, analogue au processus précurseur de la conception humaine.

Analogies avec le processus humain de conception

Il fait un parallèle avec la reproduction humaine : avant que l'embryon se développe dans le sein maternel, il y a la conception, précédée elle-même par un processus chez la femme, notamment les menstrues. Ce processus n'est pas uniquement physique (l'écoulement de sang), mais aussi spirituel : à chaque écoulement de sang correspond une émanation spirituelle, une manifestation psychospirituelle non incarnée dans le corps humain.

2. L'ancien Soleil : une émanation spirituelle

Émanation spirituelle de l'ancien Soleil

Lors de l'étape cosmique de l'ancien Soleil, cet astre, précurseur de la Terre, était une entité cosmique vivante qui émanait périodiquement un élément spirituel. Les êtres humains et les animaux existaient alors sous forme d'émanations de cet ancien Soleil. À cette étape, il n'y avait pas encore de vie physique telle que nous la connaissons aujourd'hui.

Transition vers l'époque lunaire

Steiner explique qu'entre l'étape de l'ancien Soleil et celle de l'ancienne Lune, quelque chose s'est produit permettant aux êtres humains de devenir des créatures physiques aquatiques. Durant la période solaire, l'être humain n'avait qu'une forme aérienne. Mais à l'époque de l'ancienne Lune, cette évolution permet la transition vers une forme plus physique, associée à l'eau.

3. L'époque lunaire : une conception sans naissance

Conception durant l'époque lunaire

À l'époque de l'ancienne Lune, les êtres humains, les animaux et les plantes étaient conçus, mais il n'y avait pas encore de naissance physique au sens où nous l'entendons aujourd'hui. Steiner compare cette phase à un processus de conception permanent. La Lune, en tant qu'entité féminine, recevait les influences extérieures provenant d'autres corps célestes.

Fécondation cosmique

Au lieu des pluies que nous observons aujourd'hui sur Terre, Steiner décrit une sorte de "fécondation cosmique" où des germes de conception venaient de tout le cosmos environnant pour fertiliser la Lune-Terre. À certaines périodes, ces germes arrivaient pour initier la fécondation, et à d'autres, les processus de maturation suivaient. Les êtres étaient donc conçus à partir de ces influences cosmiques, sans naissance telle qu'on la connaît aujourd'hui.

4. Refroidissement et solidification progressifs

Transition vers l'état actuel de la Terre

Steiner évoque un processus continu de refroidissement et de solidification. Pendant la phase lunaire, l'eau prédominait encore, mais au fil du temps, le refroidissement a conduit à l'apparition du solide et du minéral. Cette évolution a culminé avec la Terre actuelle, où coexistent l'homme, l'animal, la plante et le minéral.

Apparition du minéral

Le minéral, qui n'était pas présent durant les phases plus anciennes, est apparu avec la solidification progressive de la planète. Cet état actuel de la Terre, avec ses roches et ses éléments minéraux, représente une étape ultime de ce processus de refroidissement.

Conclusion :

Rudolf Steiner décrit une vision spirituelle et cosmique de l'évolution, reliant les processus humains (comme la conception et l'embryogenèse) aux phases anciennes de la Terre et du cosmos. Avant l'étape du "sein maternel" cosmique de l'ancienne Lune, la Terre était une émanation spirituelle issue de l'ancien Soleil. Durant l'époque lunaire, il y avait un processus de conception cosmique sans naissance physique, où les êtres étaient fécondés par des influences extérieures provenant d'autres corps célestes. Ce processus a ensuite évolué vers l'état actuel de la Terre, marqué par l'apparition de la matière solide et minérale.

Texte original

Messieurs, regardons ce qu’il en est de la Terre, en observant par exemple l’oiseau. Lors de l’étape solaire, l’oiseau était un être totalement aérien (Luftibus !). Il voletait comme une masse aérienne. Lors de l’époque lunaire il devient aqueux, visqueux ; c’est maintenant un nuage avec l’apparence d’un glaçon, pas comme nos nuages, car il contient déjà une forme. Ce qui chez nous est une masse aqueuse sans structure était sur l’ancienne Lune une forme conte­nant un squelette, mais un squelette aqueux. Mainte­nant, sur Terre viennent s’adjoindre les minéraux, ils viennent s’incruster dans le squelette, y apporter le calcaire et le phosphate, etc. Ces matières se dépo­sent le long du squelette et forment les os durs. Ainsi l’oiseau d’abord totalement aérien devient aqueux puis minéral (terrestre).

L’homme ne put pas suivre ce même chemin, il ne put pas simplement intégrer le minéral apparu sur Terre lors de son état embryonnaire. L’oiseau le peut. Pourquoi le peut-il ? Voyez-vous, l’oiseau a reçu sa forme aérienne sur l’ancien Soleil puis il tra­verse l’étape de la forme aqueuse. Maintenant il a besoin d’éloigner le minéral un peu de lui lors de la période embryonnaire. Car si le minéral s’intégre trop tôt l’oiseau deviendra minéral, c’est-à-dire qu’il va se durcir. L’oiseau à l’état d’embryon est donc encore un peu aérien et aqueux. Mais le minéral cherche tout de même à l’atteindre. Que fait l’oiseau ? Il commence par le refouler, il le refoule autour de lui, il crée une coquille de calcaire, c’est là le minéral. La coquille de l’œuf reste aussi longtemps que l’oiseau refoule intérieurement le minéral, donc aussi longtemps qu’il veut rester liquide. D’où cela provient-il chez l’oiseau ? Cela provient de ce qu’il n’est apparu que lors de la deuxième étape planétaire. S’il était apparu lors de la première étape, il aurait été bien plus réceptif à la chaleur. Il n’est pas aussi ré­ceptif à la chaleur du fait qu’il n’était pas encore ap­paru lors de la première étape calorique de la planète. Du fait qu’il n’était pas encore là lors de la première étape, il peut former autour de lui une coquille.

ChatGPT

Rudolf Steiner poursuit son explication cosmique en se focalisant sur l'évolution des formes de vie, en particulier l'oiseau, à travers les différentes phases de l'évolution planétaire. Voici un résumé détaillé et exhaustif de ce passage :

1. L'évolution de l'oiseau à travers les phases planétaires

Phase solaire : l'oiseau aérien

Lors de la phase de l'ancien Soleil, l'oiseau était un être entièrement constitué d'air, un être purement aérien. Steiner décrit cette forme primitive comme une masse aérienne flottante, sans structure solide ou aqueuse. Cette étape reflète une condition cosmique où les formes de vie étaient encore éthérées, dépourvues de toute matérialité solide.

Phase lunaire : l'oiseau visqueux et aqueux

Pendant l'époque de l'ancienne Lune, l'oiseau a évolué en prenant une forme plus aqueuse. Steiner précise que cet oiseau lunaire ressemblait à un nuage, mais doté d'une forme et d'une structure. Ce n'était pas un nuage amorphe comme ceux que nous connaissons aujourd'hui, mais un être possédant un "squelette" aqueux. Ce squelette n'était pas solide comme les os actuels, mais avait une consistance visqueuse, fluide.

Phase terrestre : l'oiseau minéralisé

Lors de l'évolution vers la Terre actuelle, des éléments minéraux ont commencé à s'incruster dans cette structure aqueuse. Le squelette aqueux de l'oiseau lunaire s'est vu progressivement imprégné de minéraux tels que le calcaire et le phosphate, qui ont formé des os solides. C'est ainsi que l'oiseau, initialement aérien puis aqueux, est devenu une créature terrestre dotée d'une structure osseuse minéralisée.

2. Le cas particulier de l'homme

L'homme et l'intégration des minéraux

Contrairement à l'oiseau, l'homme n'a pas pu suivre ce même processus d'intégration des minéraux dès son état embryonnaire sur Terre. L'oiseau, en tant qu'espèce, a traversé les étapes planétaires de l'ancien Soleil, de l'ancienne Lune, puis de la Terre, en intégrant progressivement les différents éléments (air, eau, minéraux). L'homme, quant à lui, ne pouvait pas incorporer les minéraux de la même manière dans son développement embryonnaire sur Terre.

3. L'œuf de l'oiseau et la coquille minérale

L'embryon de l'oiseau et le refoulement du minéral

Steiner explique que, dans l'état embryonnaire, l'oiseau est encore partiellement aérien et aqueux, héritage de ses étapes antérieures. Cependant, le minéral terrestre cherche à s'infiltrer et à se solidifier dans l'embryon. Pour éviter cette solidification prématurée, l'oiseau refoule le minéral autour de lui en créant une coquille de calcaire. Cette coquille protège l'embryon en le maintenant liquide et lui permet de rester dans un état intermédiaire entre l'aérien et l'aqueux jusqu'à ce qu'il soit prêt à se solidifier.

L'origine de cette capacité chez l'oiseau

Steiner lie cette capacité de l'oiseau à former une coquille protectrice à son origine dans la deuxième phase planétaire (l'ancien Soleil et l'ancienne Lune). Il explique que, si l'oiseau était apparu dès la première phase calorique de la planète, il aurait été beaucoup plus réceptif à la chaleur, ce qui l'aurait empêché de développer cette aptitude à refouler le minéral. C'est parce que l'oiseau est apparu plus tard dans l'évolution cosmique qu'il est capable de créer une coquille de calcaire pour protéger son embryon.

Conclusion :

Rudolf Steiner illustre l'évolution des formes de vie, en particulier celle de l'oiseau, à travers les différentes phases cosmiques. Il décrit comment l'oiseau est passé d'une forme purement aérienne sur l'ancien Soleil, à une forme aqueuse sur l'ancienne Lune, pour finalement intégrer les éléments minéraux sur Terre. Il compare cette évolution avec celle de l'homme, qui n'a pas pu intégrer les minéraux de la même manière. L'explication de la coquille de l'œuf chez l'oiseau sert à montrer comment les formes de vie ont dû s'adapter à l'évolution progressive des éléments cosmiques (air, eau, minéral) pour survivre et se développer.

Texte original

A l’état d’embryon, l’être humain, ayant été pré­sent déjà lors de la première étape calorique de la planète, ne peut pas refouler le minéral, il ne peut pas former de coquille. Il doit donc s’organiser autre­ment. Il doit intégrer l’élément minéral déjà dans le sein de sa mère. La formation minérale se présente par conséquent déjà vers la fin de l’état embryon­naire. Il doit aspirer en quelque sorte le minéral du corps de sa mère. Mais il faut que ce minéral soit présent dans le corps maternel, soit libéré et mis à la disposition de l’embryon. Le minéral s’intégrera par conséquent tout autrement que chez l’oiseau. L’oiseau a des os imprégnés d’air, l’homme les a imprégnés de moelle. C’est grâce à la possession de cette moelle que la mère de l’enfant a la possibilité de procurer intérieurement du minéral à l’être humain. Mais durant la période où le minéral est conféré à l’enfant, l’être humain ne peut plus vivre dans l’environnement maternel ; il doit pouvoir naître peu à peu. C’est après la naissance, alors seulement, qu’il pourra intégrer véritablement le minéral. Il n’y a pas en vérité de naissance chez l’oiseau, il y a une éclo­sion. Chez l’être humain il y a une naissance, il n’y a pas de coquille. Pourquoi ? En raison du fait qu’il est apparu plus tôt, si bien que chez lui tout est réglé par la chaleur et non par l’air.

Vous voyez qu’il y une grande différence, encore maintenant, entre les ovipares et les vivipares comme l’être humain et les mammifères supérieurs. Cette grande différence repose sur le fait que l’être humain est bien plus vieux par exemple que les oiseaux et qu’il est avant tout bien plus vieux que le minéral. C’est pourquoi il doit être préservé du minéral lors­qu’il est dans le sein de sa mère en ce que ce minéral lui est présenté sous une forme préparée par le corps maternel. Même après la naissance, il faut que ce minéral lui soit apporté sous une forme maternelle par l’allaitement ! Tandis que l’oiseau à peine éclos mange déjà les substances extérieures autour de lui, l’homme et les mammifères supérieurs doivent être nourris par des substances préparées par le corps maternel.

Et voici : ce que l’être humain reçoit aujourd’hui par le corps de sa mère, il le recevait autrefois, lors des étapes planétaires antérieures, par l’air, par le milieu ambiant. Tout ce qui entourait l’être humain était alors une sorte de lait. Notre air actuel ne contient que de l’oxygène, de l’azote, très peu de carbone, d’hydrogène et surtout extrêmement peu de soufre. Tout cela s’est envolé. L’atmosphère sur l’ancienne Lune était bien différente. Elle contenait certes de l’oxygène et de l’azote, mais également du soufre, de l’hydrogène et du carbone en grandes proportions. Cela formait comme une bouillie lai­teuse tout autour de l’ancienne Lune. Mais l’être humain vit aujourd’hui encore dans une fine bouillie quand il est dans le sein de sa mère ! Ce n’est qu’après la naissance que le lait se retire, dans le corps féminin, dans les seins, mais avant, il est dans toutes les parties autour de l’embryon. Il est remar­quable de constater que les processus qui chez la mère se concentrent dans les organes amniotiques avant la naissance se déplacent ensuite dans les orga­nes de la poitrine. C’est ainsi qu’est conservée chez l’être humain une situation provenant de l’ancienne Lune aussi longtemps qu’il est à l’état d’embryon. L’être humain ne devient à vrai dire terrestre qu’au moment de la naissance où l’état lunaire va déclinant encore un certain temps par le processus de l’allaitement.

ChatGPT

Rudolf Steiner décrit ici un concept complexe liant l'évolution cosmique de l'être humain à son développement embryonnaire actuel, en contrastant l'humain avec l'oiseau. Voici un résumé détaillé de ce passage :

1. L'intégration du minéral chez l'embryon humain

Différence avec l'oiseau : Contrairement à l'oiseau, l'être humain, en tant qu'embryon, ne peut pas refouler le minéral à l'extérieur de son corps en formant une coquille protectrice. Cela s'explique par le fait que l'humain était déjà présent lors de la première phase planétaire, où la chaleur jouait un rôle primordial, ce qui a influencé sa structure. Ainsi, l'embryon humain doit intégrer l'élément minéral directement dans le sein maternel, absorbant les minéraux du corps de sa mère à la fin de sa période embryonnaire.

Processus d'intégration : Le minéral que l'embryon humain reçoit est préparé par le corps maternel, ce qui contraste avec l'oiseau dont les os sont imprégnés d'air. Chez l'humain, les os sont imprégnés de moelle, ce qui permet une transmission particulière des minéraux. Ce processus implique que, pendant la période où l'embryon reçoit ces éléments minéraux, il doit progressivement se préparer à naître, car il ne peut plus rester dans l'environnement maternel une fois cette intégration commencée.

2. Naissance vs éclosion

Naissance humaine : Steiner souligne que l'humain ne naît pas en éclosant d'une coquille, comme c'est le cas chez les oiseaux. Cette absence de coquille est due à son apparition plus précoce dans l'évolution cosmique, où tout son développement était gouverné par la chaleur plutôt que par l'air.

Différence fondamentale entre ovipares et vivipares : La grande distinction entre les ovipares (comme les oiseaux) et les vivipares (comme les humains et les mammifères supérieurs) repose sur l'âge de l'espèce dans l'évolution cosmique. Les humains sont bien plus anciens que les oiseaux et encore plus que les éléments minéraux. Cette ancienneté explique pourquoi l'humain doit être protégé du minéral pendant qu'il est dans le sein maternel. Ce minéral doit lui être présenté sous une forme préparée par la mère, d'abord dans l'utérus, puis après la naissance via l'allaitement.

3. Le lien avec les étapes planétaires antérieures

Nutrition précoce de l'humanité : Steiner explique qu'autrefois, lors des étapes planétaires précédentes, l'être humain recevait ses nutriments directement de son environnement, notamment par l'air ambiant. À cette époque, l'air contenait non seulement de l'oxygène et de l'azote, mais aussi en grande quantité du soufre, du carbone et de l'hydrogène, créant une atmosphère ressemblant à une "bouillie laiteuse". Cette atmosphère nourrissait directement les formes de vie.

Situation embryonnaire actuelle : Aujourd'hui, l'humain vit encore dans un environnement comparable à cette "bouillie laiteuse" lorsqu'il est dans le ventre de sa mère. Ce lait, omniprésent autour de l'embryon, se retire après la naissance pour se concentrer dans les seins maternels, permettant ainsi l'allaitement. Steiner remarque que ce processus reflète une situation cosmique héritée de l'ancienne Lune : le nourrisson reste dans une sorte de condition lunaire pendant sa période embryonnaire et même un peu après la naissance grâce à l'allaitement.

4. Transition de l'état lunaire à l'état terrestre

Naissance et transformation : L'humain ne devient véritablement terrestre qu'au moment de la naissance, où l'état lunaire, qui prévalait pendant la période embryonnaire, commence à décliner. Ce processus se poursuit encore un certain temps après la naissance grâce à l'allaitement, marquant la transition progressive de l'humain vers son état pleinement terrestre.

Conclusion :

Steiner présente une vision ésotérique où le développement embryonnaire de l'humain est un écho des anciennes étapes cosmiques. L'intégration des minéraux dans le corps humain, l'importance de la chaleur dans son développement, ainsi que la différence avec les ovipares sont autant de preuves, selon lui, de la profonde connexion entre l'évolution cosmique et les processus biologiques actuels. L'héritage de l'ancienne Lune se manifeste encore dans l'embryon humain, et la transition vers l'état terrestre se fait progressivement, jusqu'à la fin de l'allaitement.

Texte original

Que comprends-tu et peux tu me restituer sous forme de résumé exhaustif, en conservant le maximum de détail, ce que tu as compris ? : C’est ainsi qu’il faut expliquer les relations entre l’apparition de la Terre et l’apparition de l’être hu­main. On ne s’explique pas du tout, sans recourir à la science de l’esprit, pourquoi les oiseaux, à peine éclos de leur œuf, mangent immédiatement la nourriture qui les entoure et que l’être humain ne sort pas d’un œuf mais sort du corps maternel et doit de surcroît être allaité encore par celui-ci. Pourquoi ? Parce que l’oiseau est apparu plus tard, c’est un être extérieur. L’être humain est apparu plus tôt, alors que l’état ambiant n’était pas encore aussi dense qu’au moment de l’apparition de l’oiseau. C’est pourquoi l’être hu­main n’est pas aussi endurci que l’oiseau, qu’il a be­soin d’être protégé plus que l’oiseau de l’endurcis­sement ; il porte en lui encore bien plus que l’oiseau les états de son origine.

Voyez-vous, comme actuellement on ne réfléchit plus à ces choses, on ne comprend plus ce que sont la plante, l’animal et l’être humain sur Terre. Puis est apparu le darwinisme matérialiste qui croit que les animaux étaient là avant l’être humain, lequel serait simplement une évolution des animaux. Il est vrai que, par sa forme extérieure, l’être humain est appa­renté aux animaux. Mais il était là avant les animaux et ceux-ci se sont développés après lui alors que les conditions planétaires avaient déjà évolué également. C’est ainsi que nous pouvons dire : les animaux re­présentent une descendance de ce qui était là avant eux lorsqu’ils étaient encore davantage parents de l’être humain. Mais il ne faut jamais se représenter que l’être humain pourrait sortir des animaux actuels. Ce serait une erreur totale.

Regardons maintenant le poisson. L’oiseau est apparu pour l’air. Le poisson est apparu pour l’eau. Les êtres qui avaient la forme d’oiseau ne purent prendre la forme de poisson qu’avec l’apparition de l’eau, c’est-à-dire sur l’ancienne Lune. Ce n’est que sur l’ancienne Lune que certaines formes d’oiseaux prirent la forme de poisson sous les effets de l’eau (fig. d’une espèce de poisson volant ! ndt.). Les pois­sons sont, dirais-je, des oiseaux liquides, des oiseaux absorbés par l’eau. Les poissons apparaissent donc après les oiseaux avec l’apparition de l’eau sur l’ancienne Lune.

Maintenant vous ne vous étonnerez plus du tout que tous les êtres sur l’ancienne Lune avaient plus ou moins la forme du poisson. Les oiseaux, bien que volant dans les airs, n’étaient en somme que des poissons plus légers. Tout avait l’aspect du poisson sur l’ancienne Lune. Il est intéressant maintenant, Messieurs, de constater, lorsqu’on observe un em­bryon humain dans le sein de sa mère au vingt-et- unième jour, qu’il a la forme d’un petit poisson !

C’est la forme de l’être humain sur l’ancienne Lune, il la conserve encore jusqu’au vingt-et-unième jour de la grossesse.

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Dans ce passage, Steiner explore les relations entre l'apparition de la Terre, des animaux, et de l'être humain, en reliant ces événements à une perspective spirituelle. Voici un résumé détaillé de ce que j'ai compris :

1. L'humain et l'oiseau : une apparition temporelle différente

Humain plus ancien que l'oiseau : Steiner affirme que l'être humain est apparu bien avant les oiseaux, à une époque où l'environnement terrestre était moins dense. C'est pourquoi l'humain est moins "endurci" que l'oiseau et nécessite plus de protection. Par exemple, alors que l'oiseau éclos d'un œuf peut immédiatement chercher sa nourriture dans son environnement, l'humain naît du corps de sa mère et doit être allaité. Cela reflète la différence entre un être qui est plus ancien, et donc plus vulnérable, et un autre qui est apparu plus tard dans des conditions environnementales plus denses.

L'oiseau comme "être extérieur" : L'oiseau est considéré comme un être "extérieur", évolué dans des conditions planétaires plus tardives et plus rigides, tandis que l'humain porte en lui des traces de ses origines dans un environnement plus subtil et moins condensé.

2. Critique du darwinisme matérialiste

Rejet de la théorie évolutionniste classique : Steiner conteste l'idée darwinienne selon laquelle l'être humain serait simplement une évolution des animaux. Selon lui, bien que la forme extérieure de l'humain puisse le relier aux animaux, l'humain existait avant eux. Les animaux, dit-il, sont en réalité une descendance de formes plus anciennes, lorsque les conditions planétaires étaient encore en transformation. Il souligne que l'idée que l'humain pourrait descendre des animaux actuels est une grave erreur.

3. L'évolution des formes animales : du poisson à l'oiseau

Transformation des formes sur l'ancienne Lune : Steiner relie l'évolution des formes animales à des étapes planétaires antérieures, notamment l'ancienne Lune. Selon lui, les oiseaux sont apparus pour s'adapter à l'air, tandis que les poissons ont émergé avec l'apparition de l'eau sur l'ancienne Lune. Il décrit les poissons comme des "oiseaux liquides", c'est-à-dire des formes d'oiseaux qui ont été absorbées par l'eau. Sur l'ancienne Lune, les formes animales étaient toutes, dans une certaine mesure, liées à la forme du poisson.

Forme poisson de l'embryon humain : Steiner attire l'attention sur le fait que l'embryon humain, au 21e jour de gestation, prend la forme d'un petit poisson. Cela reflète, selon lui, la forme que l'humain avait sur l'ancienne Lune. Cette observation montre que l'être humain conserve encore aujourd'hui, durant une phase précoce de son développement embryonnaire, une trace de son existence passée sur l'ancienne Lune.

Conclusion :

Ce passage met en lumière la perspective de Steiner sur la relation entre l'apparition des formes de vie sur Terre et les étapes planétaires antérieures. L'humain, selon lui, est bien plus ancien que les autres formes de vie comme les oiseaux et les poissons, et porte en lui des traces de ces anciennes étapes. Il conteste la théorie de l'évolution darwinienne en affirmant que les animaux ne sont pas les ancêtres des humains, mais plutôt leurs descendants dans des formes évoluées sous des conditions planétaires différentes. Il relie également le développement embryonnaire humain à ces anciennes étapes, notamment en soulignant la forme pisciforme de l'embryon humain, qui rappelle la période de l'ancienne Lune.

Texte original

Si bien que vous pouvez dire que l’être humain est encore en train d’œuvrer à quitter cette forme lunaire de poisson que l’on peut encore constater à son état embryonnaire dans le sein de sa mère. Par­tout l’on voit, en observant la planète, qu’elle était autrefois vivante, tout comme on sait que tout cada­vre était une fois vivant. Je vous ai décrit comment est apparu le minéral sur Terre, quel était son état antérieur. Tout comme nous voyons en tout cadavre qui ne peut plus bouger les jambes, les mains, ne peut plus ouvrir la bouche, les yeux etc., ce qui indi­que qu’il a été vivant, de même nous voyons en la Terre ce qui reste d’un organisme autrefois vivant sur dans lequel déambulent maintenant encore hommes et bêtes.

Mais ce n’est pas fini, Messieurs. Voyez-vous, je vous disais : lorsque la conception est là, il y a, pré­sente, l’ébauche physique d’un organisme humain, et l’embryon prend peu à peu forme. Je vous ai décrit ce qui précédait la conception : c’est tout ce qui se passe dans l’organisme féminin, ce qui est éliminé par les menstrues et qui est également une sécrétion spirituelle. Il y a toujours lors de ce processus, et ce même chez les femmes en très bonne santé, mais alors cela ne se remarque pas, un processus de fièvre, il y a un véritable processus fébrile. Pourquoi cela ? Oui, parce qu’il y a un état calorique, la femme vit alors dans un état calorique. Mais de quel état calori­que s’agit-il ?
Il s’agit de l’état calorique qui s’est maintenu de­puis le premier état planétaire, depuis l’ancien Sa­turne, comme je l’ai nommé ! L’état de fièvre per­siste. Si bien que nous pouvons dire que toute l’évolution prend son origine à partir d’une sorte d’état de fièvre. La plupart des hommes sont aujour­d’hui absolument sans fièvre, ils sont bien secs et sobres. Mais lorsque se réveille intérieurement quel­que chose qui engendre un état qui ressemble à de la chaleur, non pas une chaleur extérieure, mais inté­rieure, on peut également entrer dans une fébrilité.

Or il en est bien ainsi, Messieurs : on voit partout comment on peut revenir à des états antérieurs. Ainsi je vous ai décrit aujourd’hui comment se sont déve­loppés peu à peu les hommes, les animaux, les plan­tes et le minéral du fait de la solidification constante des corps célestes sur lesquels ils ont évolué. Aujour­d’hui c’est lundi et nous en reparlerons mercredi prochain à neuf heures.

ChatGPT

1. Transition de la forme lunaire à la forme terrestre chez l'humain

Conservation de la forme lunaire dans l'embryon : Steiner affirme que l'être humain est encore en train de quitter une forme liée à l’ancienne Lune, qui se manifeste dans l'état embryonnaire. À ce stade, l'embryon humain présente des caractéristiques similaires à celles d'un "poisson lunaire", ce qui reflète une réminiscence de son origine lunaire.

Comparaison avec la Terre : Steiner compare cette évolution à celle de la Terre, autrefois vivante et maintenant considérée comme morte sur le plan vital, mais ayant laissé des traces de son ancien caractère vivant. Les cadavres humains montrent également des signes de ce qui était autrefois un organisme vivant.

2. Processus de conception et état de fièvre

Conception et état calorique : Steiner explique que lors de la conception, il y a une ébauche physique d’un organisme humain qui prend forme. Il met en lumière que la conception est précédée par des processus chez la femme, comme les menstruations, qui sont non seulement des phénomènes physiques mais aussi spirituels. Ce processus implique un état calorique, que Steiner relie au premier état planétaire appelé "ancien Saturne".

État de fièvre comme origine de l'évolution : Selon Steiner, l’évolution humaine et planétaire a ses racines dans un état de fièvre, une chaleur intérieure qui a persisté depuis les temps anciens. Bien que les êtres humains modernes soient généralement secs et sobres, une sorte de chaleur intérieure, ou fièvre spirituelle, peut encore se manifester en eux, révélant un retour à des états antérieurs.

3. Évolution des formes et solidification des corps célestes

Développement des formes de vie : Steiner décrit comment les hommes, animaux, plantes et minéraux se sont développés en réponse à la solidification progressive des corps célestes sur lesquels ils ont évolué. Cette solidification a conduit à la formation du minéral et à la transformation des formes de vie à travers les différentes étapes planétaires.

Conclusion

Le texte met en avant une vision spirituelle et évolutive de la nature humaine et terrestre. L'être humain, selon Steiner, porte en lui des traces de ses origines anciennes liées à l'ancienne Lune, et ce développement est comparé à des processus vitaux observés dans les cadavres et la Terre elle-même. La conception et les processus corporels associés sont vus comme des réminiscences d'états anciens, et l'évolution des formes de vie est liée à une histoire de solidification progressive des corps célestes.


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Pascal Patry
Praticien en psychothérapie
Astropsychologue
Psychanalyste

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