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Pascal Patry astrologue et thérapeute à Strasbourg 67000
Publié par Pascal Patry dans Psychologie des profondeurs · 14 Juillet 2022
Tags: Unconversation
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Karlfried Graf Dürckheim / Rudolf Steiner

Premier texte : Source : La double origine de l’Homme de Karlfried Graf Dürckheim
Deuxième texte : Source : L'initiation de Rudolf Steiner

L’illumination résulte d’exercices préparatoires très simples. Ici aussi, il s’agit d’éveiller certaines pensées, certains sentiments qui sommeillent dans l’homme. Mais celui-là seul qui accomplit ces exercices simples avec une patience rigoureuse et une persévérance totale peut aboutir à la perception de la lumière intérieure.
Rudolf Steiner

• La nostalgie de la lumière est la nostalgie de la conscience.
• La seule chose qui guérit, c’est l’expérience du numineux.
Carl Gustav Jung

Premier texte :

A : « Que puis-je faire pour que ce que j'ai éprouvé revienne ? non, bien plus, pour que je puisse rester en contact avec ce que j'ai éprouvé ?

B : Qu'as-tu éprouvé ?

A : Je ne sais pas. Je sais seulement que c'était fort. Il m'en reste un tremblement intérieur.

B : Beau ? Bon ?

A : Bien au-delà de beau et bon. C'était simplement « cela ».

B : C'est-à-dire ?

A : Ce qui importe. Fort, grand. Indescriptible. Plénitude, lumière, amour. Tout cela à la fois.

B : Cela t'a fait une grande impression alors ?

A : Bien plus. Une  impression, cela paraît tellement subjectif. C'était bien plus. C'était  une présence telle que je n'en avais jamais éprouvé.

B : Et toi ?

A : J'ai été tout à coup un autre. Complètement libre. Tout à fait moi-même et en moi-même,  et en même temps relié à tout. Je ne savais plus rien et je savais  tout. J'étais chargé d'une telle énergie. Et heureux au-delà de toute mesure. Pendant un instant j'ai été complètement moi-même, non, plus du tout « moi » et pourtant moi comme jamais et bien, bien plus.

B : Qu'avais-tu fait avant ?

A : Rien. C'est tombé sur moi tout d'un coup. Cela m'a saisi, dominé, vidé, rempli. Cela m'a porté en moi-même, anéanti, puis sorti de nouveau hors de moi. C'est tout à fait indicible.

B : Et tu avais l'esprit confus ? Et le monde autour de toi, comment était-il ?

A : L'esprit confus ? Absolument pas. Jamais je n'ai eu la tête aussi claire. Encore davantage je voyais ce que je n'ai jamais vu.

B : Quoi ?

A : L'intérieur des choses - à travers elles -, « leur noyau ». Je ne peux pas le décrire.  Tout avait un sens entièrement différent. C'était exactement comme  c'était avant et en même temps bien plus, tout autre et justement à  cause de cela tout à fait soi.

B : Et toi ?

A : Exactement la même chose. Tout autre, un autre, et à cause de cela complètement moi-même. Je ne m'appartenais plus.

B : Et maintenant ?

A : Ah oui, maintenant ! Je cherche quelqu'un qui m'explique. Non - pourquoi expliquer ? -  quelqu'un qui me le confirme, qui me « décharge », encore plus, qui me  dirige. Je sais, c'est dans cette direction que cela se trouve.

B : Quoi ?

A : Le sens, la raison d'être. Pourquoi justement nous sommes là. J'ai besoin de quelqu'un qui connaisse cela, oui " sache " et… »

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Deuxième texte :

L’occultiste aurait à décrire bien des aspects du che­min qui paraissent étranges aux non-initiés. Il peut arriver, par exemple, que quelqu’un soit très avancé sur le sentier, qu’il touche pour ainsi dire au moment où vont s’ouvrir l’œil de l’âme et l’oreille de l’esprit.

Or, il a la chance de faire alors un voyage sur une mer calme ou parfois au contraire agitée par la tempête, et un bandeau tombe de ses yeux. Brusquement, il s'éveille à la vision.

Un autre est également arrivé si loin que ce bandeau n’a plus qu’à tomber, ce qui se produit sous un coup violent du destin. Sur un autre homme, ce coup aurait eu pour effet de paralyser sa force, d’endormir son énergie. Pour l’élève en occul­tisme, il marque le point de départ de l’illumination.

Un troisième attend depuis longtemps avec patience ; voici des années qu’il attend ainsi sans percevoir les fruits de son travail ; un jour, assis paisiblement dans sa chambre silencieuse, soudain une lumière spiri­tuelle l’entoure ; les murs disparaissent, deviennent transparents au regard de l’âme et un nouvel univers se déroule à son œil désormais clairvoyant, résonne à son oreille désormais ouverte à l’esprit.

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Pascal Patry
Praticien en psychothérapie
Astropsychologue
Psychanalyste

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