L'expérience de mort imminente

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L'expérience de mort imminente

Pascal Patry astrologue et thérapeute à Strasbourg 67000
Publié par Pascal Patry dans Anthroposophie · 31 Juillet 2022
Tags: L'expériencedemortimminente
L'expérience de mort imminente
Nouvelle psychiatrie et anthroposophie

« Les personnes qui expérimentent les états holotropiques et intègrent leurs expériences de manière effective,
ne développent pas une vision du monde délirante et personnalisée
assimilable à une déformation incohérente de la « réalité objective ».

Ils découvrent divers aspects de la vision globale
d'un univers créé et pénétré par une intelligence cosmique supérieure.

De plus, ce cosmos vivant correspond à leur propre psyché et à leur propre conscience.

Ces révélations manifestent une similarité remarquable avec certaines visions
de la réalité apparues de façon répétée dans l'histoire du monde, et ce,
tout à fait indépendamment du lieu ».

Stanislav Grof - Professeur de psychiatrie
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« Fort de toute ta science, peux-tu dire comment
et d’où vient cette lumière qui entre dans l’âme ? »
Thoreau
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« Dans notre conscience, à chacun de nous,
c’est l’Évolution qui s’aperçoit elle-même en se réfléchissant ».
Pierre Teilhard de Chardin - L’illumination


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Nouvelle psychiatrie et anthroposophie

Le texte en noir est issu de la nouvelle psychiatrie et en bleu les citations. Le texte en mauve est issu de l'anthroposophie.

Les anthroposophes qui souhaitent apporter des éléments d'analogie avec cette nouvelle psychiatrie peuvent le faire en m'écrivant par mail.

Rudolf Steiner a toujours dit que la vie sur la terre ne pouvait s'expliquer que par la vie entre la mort et une nouvelle naissance.

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« J’ai perdu connaissance puis je me suis retrouvée dans une sorte d’ascen­seur, pas un tunnel mais un ascenseur. Au début, j’étais dans des mondes très bas, obscurs, sombres, vraiment désagréables, et des questions me venaient. "As-tu été suffisamment bonne ou au contraire mauvaise avec telle personne ? Quand tu as vécu telle chose, as-tu eu la réponse appropriée ?

[Voici approximativement comment le « Gardien » révèle le sens de son être : "Jusqu’ici, tu as été guidé par des puissances qui étaient invisibles à tes yeux. C’est par elles qu’au cours de tes existences anté­rieures, chacune de tes bonnes actions a eu sa récom­pense, chacun de tes méfaits ses suites fâcheuses. Sous leur influence, ton caractère s’est édifié, marqué par tes expériences et tes pensées. Elles ont décidé de ton destin. Elles ont déterminé la part de joie ou de souf­france qui devait t’échoir à chacune de tes incarna­tions d’après ta conduite dans tes vies antérieures. Elles ont régné sur toi sous forme de la loi universelle du karma" - Rudolf Steiner - L'initiation.]

Il y avait des questions sur des moments marquants de ma vie, des questions sur des gens… Ma réponse à chaque fois était : “Peu importe que j’aie été bonne ou mauvaise”, puis je montais d’un étage, progressivement, en fonction des étapes dans ma vie.

C’était comme un bilan des événements de ma vie. La chose très intéressante était que je ressentais émotionnellement ce que la personne en face de moi vivait. Mettons par exemple qui si j’avais à l’esprit une scène de dispute, je ressentais mon point de vue et celui de mon interlocuteur.

[Considérons attentivement le fait que l’homme, après la mort, déploie sa vie dans toute l’immensité de l’uni­vers. Il devient lui-même le Cosmos. Il sent le Cosmos être son corps, et il éprouve les propriétés éthiques de ce qui lui était extérieur pendant sa vie terrestre. Prenez un exemple vulgaire : admettez que, pendant votre vie terrestre, vous vous soyez laissé entraîner, par la colère, à frapper quelqu’un. Vous avez causé à cette personne une souffrance physique et une douleur morale.

Après la mort, dans la sphère lunaire, alors que l’influx des grandes entités lunaires vous pénètre, vous ne revivez pas ce que vous avez éprouvé au moment où vous frap­piez votre semblable. Vous aviez accompli cet acte dans un mouvement de colère, et peut-être avec un certain contentement intime. Vous n’aviez pas ressenti la souf­france de l’autre. À présent, dans la sphère lunaire, vous ressentez au contraire ce que l’autre a éprouvé : la douleur physique, la souffrance morale de celui que vous avez frappé. Vous refaites l’expérience de votre action, non point comme vous l’avez commise ou pensée, mais comme l’autre l’a ressentie. Ainsi, durant un espace de temps qui est le tiers de son existence terrestre écoulée, l’homme revit tout ce qu’il a fait et pensé sur la terre, mais comme les autres êtres l’ont ressenti. Rudolf Steiner - La vie après la mort]

Je me trouvais dans une forme d’empathie extrême. Plus je m’élevais, plus le brouillard se dissipait, plus la clarté était intense et lumineuse. Puis je suis arrivée dans une sorte de non-espace, ou d’espace avec une lumière qu’on ne peut pas voir ici, qu’on ne peut pas connaître.

[C’est en effet une vision à laquelle il faut d’abord s’habituer (revenir en esprit à l'ancien Saturne), il convient avant tout d’élaborer une représentation de tout cela, car c’est indispensable pour parvenir à consi­dérer un tel tableau de l’univers comme quel­que chose de réel. En pensée il faut tout d’abord éliminer du monde tout ce que vous pouvez percevoir par les sens. Il faut encore chasser de votre activité pensante votre pro­pre monde intérieur, dans la mesure où il consiste en mouvements habituels de l’âme humaine. Vous devriez encore éliminer de votre activité pensante ce qui, du monde, sus­cite en vous des représentations. Vous devriez chasser tout ce que les sens peuvent percevoir du monde extérieur, et à l’intérieur tout ce que sont les représentations et les mouvements de l’âme. Et maintenant, si vous voulez vous faire une idée de cette disposi­tion d’âme en laquelle l’homme doit parvenir lorsqu’il concrétise réellement l’idée sui­vante : tout ceci serait éliminé, mais l’homme serait encore là ; on ne saurait alors dire autre chose, qu’il faut que l’homme apprenne à ressentir la peur, l’effroi devant un vide sans fin qui s’ouvre autour de lui. Rudolf Steiner - L'évolution cosmique du point de vue de la réalité intérieure.]

C’était juste d’une clarté, du blanc… et des êtres étaient là. Une sensation d’amour indicible [le sacrifice des Trônes] ; je crois qu’à ma connaissance personne ne m’a jamais aimée comme ça. Une avalanche de ce sentiment d’amour, plus qu’un sentiment d’ailleurs, c’était même presque trop violent !

[L'amour est la substance première. L’évolution décrite par Rudolf Steiner prend son départ non pas dans un commencement abstrait, mais dans un acte de sacrifice, celui des Trônes. Le don des Trônes est un acte d’amour pur auquel remonte la création du premier germe de l’être humain. Il est impossible à l'actuelle pen­sée humaine de se représenter un acte créateur tirant un tel germe de conditions qui échappent encore au temps et à l'espace. L’expression « tirer du néant » n’est qu’un pis-aller pour approcher la représentation de cet acte, et il faut lui préférer « sacrifice » ou « don d’amour pur ». Seule l’idée d’un feu qui brûle sans flamme peut évoquer ce brasier divin d’amour créateur - Rudolf Steiner - Le sens de l'amour].

.../...

Celui qui pénètre dans les mys­tères supérieurs voit un certain nombre de choses que les illusions des sens cachent à la vision ordinaire. Et, précisément, lorsque les sens physiques nous empê­chent de voir les vérités supérieures, cette entrave est un bienfait pour l’homme ordinaire. Grâce à elle, cer­taines choses en effet restent cachées qui pourraient jeter dans un trouble sans bornes celui qui, n’y étant pas préparé, ne saurait en supporter la vue. Le cher­cheur spirituel doit se rendre capable de supporter ces spectacles - L'initiation - Rudolf Steiner].

Je me suis mise à pleurer, mais c’était extatique. Plus aucune dualité [le ciel et la terre n'existaient pas encore] : plus de peurs, ni de froid, ni de faim, ni de soif, rien, plus de matériel. Aucune émotion négative de colère, aucune tristesse ni nostalgie. Rien ! Que de l’extase, une gigantesque gratitude, immense ! Et je me demandais : "Qu’est ce que je vais pouvoir faire de tout cet amour-là ?" C’était trop.

Cette expérience a été tellement forte que je n’avais pas vraiment de mots pour la décrire. C’est très compliqué d’essayer d’analyser, de formuler ce que l’on a ressenti, de parvenir à se faire comprendre. Mais une chose est sûre : quand je suis revenue, j’étais complètement différente.

Déjà, la mort ne m’inquiétait plus. Je pense que cette expérience a modifié ma façon d’être, ainsi que ma conception de la vie. »

L'expérience de mort imminente (EMI) est une expérience profonde que traversent principalement des personnes ayant frôlé la mort [Mais pas que ! Également les personnes ayant suivi le chemin de l'initiation].

Une EMI implique la sensation de quitter son corps, de transcender nos concepts habituels de temps et d’espace. Certaines personnes rapportent avoir eu des visions de parents ou d’êtres chers décédés, quelques fois de figures divines ou mystiques.

[Il est vrai qu’il faudrait prouver que l’élément psycho-spirituel peut être décrit à l’état séparé par rapport à l’entité humaine, isolé du physique-corporel par une chimie de l’âme-esprit. Or, c’est possible. Cette chimie psycho-spirituelle existe, c’est ce que la science de l’esprit doit dire à l’humanité. Rudolf Steiner - Vie intérieure, mort et immortalité.]

Parfois on revoit toute sa vie et on juge son propre comportement, finalement, on atteint un point de non-retour. Ensuite on en revient et l’on essaie de trouver un sens à cette expérience. L’expression « Near-Death Expérience », ou N.D.E., a été proposée par le psychiatre américain Raymond A. Moody en 1975 lors de la publication de son ouvrage "La Vie après la vie" (Moody, 1977).

Cette même terminologie avait déjà été employée par le psychologue et épistémologue français Victor Egger en 1895. Nous adoptons l’expression française « expérience de mort imminente », ou EMI, et utilisons le terme « expérienceur » pour désigner les personnes qui ont vécu une EMI.

[En anthroposophie on parle d'investigateur de l'esprit : Il me semble très important que l’on ait un sentiment toujours plus clair des rapports entre l’investigateur spirituel et ceux qui s’intéressent au résultat de ses investigations. Je crois donc avoir remanié ce livre, partout où j’ai pu reconnaître, après dix ans, qu’il avait besoin de l’être - Rudolf Steiner - L'initiation.]

Greyson (2007) définit les EMI comme « des événements psycholo­giques profonds contenant des éléments transcendantaux et mystiques qui se produisent généralement chez les individus proches de la mort ou se trouvant en danger physique ou émotionnel aigu ».

[L’homme sur terre ouvre ses sens au monde physique. En se tournant vers lui-même, il per­çoit, d’une certaine manière, sa pensée, son senti­ment et sa volonté. Ce qui constitue le contenu de son âme à travers la perception sensorielle, il l’appelle son entourage.

…/...

Nous avons donc, dans notre existence terres­tre, un regard sur le monde qui nous entoure riche de ses contenus, qui contraste avec ce que nous percevons de nous-mêmes par le regard tourné vers l’intérieur. Nous percevons alors va­guement un moi dont nous devons avouer honnêtement qu’il est fort imprécis, fort obscur.

…/...

Dans le monde spirituel, à la période considérée (après franchissement du seuil et donc à la mort ou par le résultat de l’initiation), lorsque nous tournons no­tre regard vers l’intérieur - c’est ainsi - nous ne voyons pas les choses des règnes de la nature, mais un monde d’êtres que nous désignons comme les êtres des hiérarchies spirituelles supé­rieures - Rudolf Steiner - Cosmos spirituel et organisme humain.]

Van Lommel (2008) propose la définition suivante :

« Une EMI est un état de conscience particulier qui se produit pendant une période imminente ou effective de mort physique, psychologique ou émotionnelle. »

L’Association internationale pour l’étude des expériences de mort imminente IANDS explique :

« Une expérience de mort imminente est une expérience subjective spéci­fique que certains individus rapportent après avoir été exposés à une crise qui les a amenés au seuil de la mort. Lors de ce type de crise, une personne se trouve en état de mort clinique, dans un état proche de la mort ou dans une situation dans laquelle la mort est probable ou prévisible. »

Une EMI peut se produire lors d’une maladie grave, d’un arrêt car­diaque, d’un accident ou d’une tentative de suicide.

Un danger physique ou psychique extrême peut la déclencher. Une chute ou un accident de voiture qui semblent fatals, mais qui se terminent pourtant sans aucune atteinte physique peuvent entraîner une EMI par la simple crainte de l’imminence de la mort. Dans ce cas, on parle de Fear-Death Expérience.

[L’occultiste aurait à décrire bien des aspects du che­min qui paraissent étranges aux non-initiés. Il peut arriver, par exemple, que quelqu’un soit très avancé sur le sentier, qu’il touche pour ainsi dire au moment où vont s’ouvrir l’œil de l’âme et l’oreille de l’esprit.

Or, il a la chance de faire alors un voyage sur une mer calme ou parfois au contraire agitée par la tempête, et un bandeau tombe de ses yeux.

Brusquement, il s'éveille à la vision. Un autre est également arrivé si loin que ce bandeau n’a plus qu’à tomber, ce qui se produit sous un coup violent du destin. Sur un autre homme, ce coup aurait eu pour effet de paralyser sa force, d’endormir son énergie.

Pour l’élève en occul­tisme, il marque le point de départ de l’illumination. Un troisième attend depuis longtemps avec patience ; voici des années qu’il attend ainsi sans percevoir les fruits de son travail ; un jour, assis paisiblement dans sa chambre silencieuse, soudain une lumière spiri­tuelle l’entoure ; les murs disparaissent, deviennent transparents au regard de l’âme et un nouvel univers se déroule à son œil désormais clairvoyant, résonne à son oreille désormais ouverte à l’esprit. Rudolf Steiner - L'initiation]

Des expériences similaires peuvent survenir dans un état de conscience habituel, sans proximité à la mort, par exemple en état méditatif profond. IANDS les a nommées les Near-Death-Like Expériences ou NDLE (expériences apparentées aux EMI).

Nous le voyons, une EMI est une expérience psychologique profondé­ment bouleversante qui implique davantage d’éléments que le simple fait de se trouver proche de la mort, et dont les effets perdurent ou se renforcent pendant toute une vie.

[Même, sachant qu’il faut toujours retourner dans son corps quand on vit entre la naissance et la mort, il sait observer exactement l’instant où, après avoir vécu rien qu’en âme-esprit, il rentre dans son cerveau avec son penser, il éprouve quelle résistance lui oppose ce cerveau, comment sur les vagues de la vie purement spirituelle il plonge dans ce cerveau physique, puis se glisse dedans, et que ce cerveau obéit à nouveau à l’âme-esprit.

L’expérience de vivre hors du corps, puis de replonger dans ce corps, est une des plus bouleversantes que puisse connaître l’investigateur de l’esprit - Rudolf Steiner - Vie intérieure, mort et immortalité]

Les EMI se partagent entre des expériences ressenties comme positives (la grande majorité de celles qui sont rapportées) et celles effrayantes, perçues comme négatives.

De nombreux expérienceurs sont convaincus d’avoir été morts durant l’expérience et non proches de la mort.

[Une fois en esprit sur l'ancien Saturne il n'y a plus rien de connu de ce monde matériel. Rudolf Steiner a toujours insisté sur le fait de pouvoir revenir sur la terre et reprendre rapidement ses esprits après une expérience en esprit ou expérience spirituelle].

Qu’une EMI se soit produite au seuil de la mort ou dans des cir­constances bénignes, l’expérience contient des images et des émotions puissantes.

[C'est la vie cosmique qui se déroule devant le regard de l'âme].

L’expérience la plus couramment rapportée comprend des sentiments intenses de paix, de joie et d’amour ainsi que fréquemment une rencontre avec un être de lumière symbolisant l’amour inconditionnel.

Dans certains cas, des sentiments de terreur, de désespoir ou de culpabilité prédominent. Les EMI s’intègrent dans un cadre plus large d’expériences transformatives qui dépassent les limites habituelles du temps et de l’espace et peuvent être considérées comme des expériences spirituelles, mystiques, transpersonnelles ou des conversions. Article lié : Le numineux

Contenu et description de l'expérience de mort imminente

Phases types du déroulement d’une EMI :

La sortie hors du corps (décorporation). L’expérienceur reprend conscience à l’extérieur de son corps, corps qu’il voit depuis une certaine hauteur. Dans un faible pourcentage des cas, cette étape est empreinte d’un sentiment de désorientation.

[Certes, il faut des années de travail intérieur avant que l’investi­gateur de l’esprit, par son exercice de l’attention et de la concentra­tion, puisse devenir capable de détacher l’âme du corps physique.

Enfin vient le moment où l’investigateur parle par expérience lorsqu’il dit cette chose si paradoxale, si fantastique dans le monde d’aujourd’hui : Je me vis moi-même hors de mon corps en tant qu’entité d’âme et d’esprit, et je sais que ce corps est extérieur à mon âme comme cette table est extérieure à mon corps.

Je sais qu’intérieurement renforcée, mon âme peut se ressentir elle-même, et cela même lorsqu’elle a en face d’elle le corps tel un objet étranger, et tout ce qui lui advient dans la vie courante extérieure ! - Rudolf steiner - Vie intérieure, mort et immortalité].

Le passage par un tunnel ou un espace sombre. L'expérienceur éprouve une impression de légèreté et de vitesse vertigineuse.

L’apparition d’une lumière éclatante et attirante au bout du tunnel ou de l’espace sombre et entrée soudaine dans cette lumière.

[Pour l’élève en occul­tisme, il marque le point de départ de l’illumination. Un troisième attend depuis longtemps avec patience ; voici des années qu’il attend ainsi sans percevoir les fruits de son travail ; un jour, assis paisiblement dans sa chambre silencieuse, soudain une lumière spiri­tuelle l’entoure ; les murs disparaissent, deviennent transparents au regard de l’âme et un nouvel univers se déroule à son œil désormais clairvoyant, résonne à son oreille désormais ouverte à l’esprit - Rudolf Steiner - L'initiation].

La rencontre avec un être de lumière qui personnifie l’amour incondition­nel.

[Celui-ci devint de plus en plus clair, et c’est la condensation progressive des gaz qui augmentait la lumière, de sorte qu’à un moment, ce brouillard prit l’apparence d’un grand soleil qui rayonnait dans l’espace cosmique.
Cela arriva réellement, au moment où la Terre contenait encore le Soleil, où elle était toute diaphane et où elle rayonnait sa lumière dans l’univers. Cette lumière permit non seulement à l’homme de vivre sur la Terre sous la forme ébauchée originelle qu’il avait alors, mais aussi aux autres êtres supérieurs qui, sans avoir un corps phy­sique, sont liés à l’évolution de l’homme, les Anges, les Archanges, les Archées, etc.

Ceux-ci n’étaient pas seuls ; dans cette plénitude de lumière vivaient encore des êtres plus élevés qu’eux : les Puissances ou Exousiaï ou Esprits de la Forme, les Vertus ou Dynamis ou Esprits du Mouvement, les Dominations ou Kyriotetes ou Esprits de la Sagesse, et ceux que l’on appelle les Trônes ou Esprits de la Volonté ; enfin, moins étroitement unis à cette sphère lumineuse (Brahma dans la terminologie de l'Inde ancienne), se détachant d’elle de plus en plus, les Chérubins et les Séraphins.

La Terre était un corps céleste habité par toute une hiérarchie d’êtres sublimes plus ou moins élevés. Et cette lumière qu’elle émettait dans le monde, dont tout son corps était pénétré, ce n’était pas seulement de la lumière, c’était aussi ce qui devait devenir plus tard l’objet de la mission terrestre : c’était la force de l’amour - Rudolf Steiner - Mythes et mystères égyptiens].


Le sentiment de bonheur infini, d’une joie indicible et d’une paix profonde.

[Dans certains cas, il se peut que cette discipline ait été si harmonieuse, que l’entrée dans la vie nou­velle perd tout caractère impressionnant ou tumul­tueux ; alors les expériences de l’élève devant le Seuil sont accompagnées d’un pressentiment de cette féli­cité qui sera la note dominante de l’existence nouvel­lement acquise. Le sentiment de sa liberté nouvelle efface tous les autres. Rudolf Steiner - L'initiation].

La rencontre avec des proches décédés ou des guides inconnus.

La vision de paysages paradisiaques.

[Telle était la forme humaine autrefois : un corps physique de lumière, participant encore aux forces de la lumière. Grâce à cette finesse du corps, non seulement le corps éthérique, le corps astral et les prémices du "Je" purent s’introduire en l’homme au début de son évolution, mais aussi les hautes entités spirituelles unies à la Terre. À cette époque-là, l’homme plongeait encore comme par des racines dans le monde des entités divines, et celles-ci le pénétraient. Il est vraiment bien difficile de décrire la magnificence de la Terre, et de donner une idée de ce que fut cette époque.

Il faut se représenter la Terre comme une boule diaphane, entourée de nuages rayonnants de lumière, donnant naissance à de magnifiques jeux de couleurs. Si on avait pu étendre vers cette terre une main sensible, on aurait perçu des manifestations de chaleur. Des masses lumineuses et chaudes ondulaient dans l’espace, et dans ces masses se trouvaient tous les êtres humains d’aujourd’hui, enrobés et bercés dans le sein des entités spirituelles ; celles-ci émettaient de mille façons gran­dioses vers le dehors la lumière rayonnante.

Au-dehors, l’univers ter­restre en sa variété immense ; au-dedans, l’homme baignant dans la lumière, uni aux entités divines et spirituelles, émanant d’elles, et rayonnant des flots de lumière dans la sphère lumineuse extérieure. L’homme était attaché au sein lumineux de notre Terre, comme par un cordon ombilical issu de la divinité. Rudolf Steiner - Mythes et mystères égyptiens]

La revue de vie (vision en dehors du temps et en trois dimensions de tous les événements de la vie de l’expérienceur, simultanément revécus depuis la perspective de l’expérienceur et celle des personnes impliquées dans la scène revisitée).

[Mais l’observation supra-sensorielle permet de voir dans un cas de ce genre qu’une partie du corps éthérique est effectivement sortie du corps physique (le corps éthérique est le corps où se trouve toute la mémoire).

Lorsque quelqu’un ressent une grande frayeur, une dissociation analogue peut se produire, pendant très peu de temps, pour une grande partie de son corps : c’est le cas de celui qui se voit soudain près de mourir en se noyant par exemple ou en risquant une chute lors d’une course en montagne.

Ce que racontent les gens qui ont vécu ce genre de chose se rap­proche en fait de la vérité et peut être confirmé par l’observation il supra-sensorielle. Ces gens disent qu’à de pareils moments, toute leur existence passée a surgi comme un grand tableau devant leur vision intérieure - Rudolf Steiner - La science de l'occulte].

L’accès à la connaissance absolue, perdue partiellement ou entièrement lors du retour dans le corps.

[C’était la nuit du 10 au 11 janvier, au cours de laquelle je n’ai pas dormi un seul instant. Je m’étais occupé jusqu’à minuit et demie de divers problèmes philosophiques, et me jetai enfin sur mon lit ; mon effort avait tendu l’an dernier à éprouver la vérité de ce que dit Schelling :

« En nous tous réside une faculté, mystérieuse et sans pareille, de laisser derrière nous tout ce qui change avec le temps pour nous retirer au plus intime de notre soi dépouillé de tout ce qui est venu l’en­velopper de l’extérieur, pour y contempler, sous la forme de l’immutabilité, l’éternel en nous. » - Rudolf Steiner - La philosophie de la liberté].

La vision du futur individuel ou collectif donne accès à des informa­tions qui peuvent se vérifier par la suite.

[Voir tableau de la conscience imaginative, de la conscience inspirée et de la conscience intuitive qui mène à la vision dans le dictionnaire de Christologie en suivant ce lien. On comprendra pourquoi il est possible de regarder à la fois dans le passé et dans le futur].

La certitude de faire partie d’un ensemble universel harmonieux, d’y avoir sa place, d’appartenir à une unité cosmique et d’en comprendre le fonctionnement et la signification.

[Telle était la forme humaine autrefois : un corps physique de lumière, participant encore aux forces de la lumière. Grâce à cette finesse du corps, non seulement le corps éthérique, le corps astral et les prémices du "Je" purent s’introduire en l’homme au début de son évolution, mais aussi les hautes entités spirituelles unies à la Terre.

À cette époque-là, l’homme plongeait encore comme par des racines dans le monde des entités divines, et celles-ci le pénétraient. Il est vraiment bien difficile de décrire la magnificence de la Terre, et de donner une idée de ce que fut cette époque.

Il faut se représenter la Terre comme une boule diaphane, entourée de nuages rayonnants de lumière, donnant naissance à de magnifiques jeux de couleurs.

Si on avait pu étendre vers cette terre une main sensible, on aurait perçu des manifestations de chaleur. Des masses lumineuses et chaudes ondulaient dans l’espace, et dans ces masses se trouvaient tous les êtres humains d’aujourd’hui, enrobés et bercés dans le sein des entités spirituelles ; celles-ci émettaient de mille façons gran­dioses vers le dehors la lumière rayonnante.

Au-dehors, l’univers ter­restre en sa variété immense ; au-dedans, l’homme baignant dans la lumière, uni aux entités divines et spirituelles, émanant d’elles, et rayonnant des flots de lumière dans la sphère lumineuse extérieure. L’homme était attaché au sein lumineux de notre Terre, comme par un cordon ombilical issu de la divinité. Rudolf Steiner - Mythes et mystères égyptiens]

Représentations diverses symbolisant une frontière dont le franchisse­ment rendrait le retour à la vie impossible.

[À partir de cette existence physiquement perceptible nous emprun­tons le chemin entre la mort et une nouvelle naissance en passant par d'autres états pour rejoindre la vie terrestre physique imperceptible : là, nous nous trouvons à « l'heure de minuit » de l'existence. Puis nous nous engageons sur le chemin du retour pour réintégrer l'existence terrestre physique - Rudolf Steiner - L'homme suprasensible].

Le retour à la vie souhaité ou imposé.

Notons que la totalité de ces éléments n’est que très rarement présente dans une seule et même EMI. En outre, la succession des étapes n’est pas linéaire. Chaque EMI est unique car liée au vécu de l’individu, pourtant, malgré la diversité des expérienceurs, on note certaines constances et similarités dans le déroulement des EMI.

Quatre phases principales caractérisent les EMI :

la première correspond à la décorporation pendant laquelle l’expérienceur se perçoit comme étant dissocié de son corps physique. Il se sent parfaitement paisible, sans pour autant voir, entendre ou ressentir quelque chose de particulier. La douleur physique a disparu et fait place à un sentiment de profond bien-être ;

dans la deuxième phase, l’expérienceur perçoit le monde physique - son corps et son environnement - depuis un point situé habituellement à une certaine hauteur. L’environnement lui est familier, mais semble plus clair et lumineux que d’habitude. L’expérienceur est pourvu de capacités inhabituelles telles que la possibilité de voir à distance, de traverser les objets ou encore « d’entendre » les pensées des personnes qui l’entourent. Les perceptions sont renforcées et les émotions intensifiées ;

suit la traversée à une vitesse vertigineuse d’un tunnel ou d’un espace sombre vers une lumière éclatante et attirante située à une grande dis­tance. L’entrée dans cette lumière initie la troisième phase qui constitue l’essence même de l’EMI et semble se dérouler dans une dimension transcendantale. Les expérienceurs y rencontrent des proches décédés et d’autres entités non physiques dont l’être de lumière personnifiant l’amour inconditionnel et la connaissance absolue. Ils décrivent des paysages sublimes aux couleurs intenses. La revue de vie, élément fondamental, peut se produire dans cette phase avec l’assistance aimante de l’être de lumière. Une vision d’événements du futur, corroborés par le passage du temps, n’est pas inhabituelle. Les expérienceurs relatent un accès à la connaissance absolue qui leur révèle les mystères de la condition humaine et la nature de l’univers et leur procure un sentiment d’unité et d’interconnexion universelle ;

la dernière phase est caractérisée par le retour dans le corps, décrit généralement comme une réintégration subite et émotionnellement douloureuse du corps physique. La moitié des expérienceurs disent avoir eu le choix de retourner ou non dans leur corps physique ; leur décision de revenir a été motivée essentiellement par l’amour pour leurs proches, notamment pour leurs enfants. L’autre moitié rapporte un retour imposé contre leur volonté, souvent associé à la notion d’une mission à remplir sur terre.

L’EMI se distingue des autres expériences humaines par le sentiment de survivre à sa propre mort. Van Lommel (2008) précise :

« Aux yeux des expérienceurs, la mort n’est rien d’autre qu’une manière différente d’exister, avec une conscience accrue et élargie qui se trouve instantanément en tout lieu, car elle n’est plus liée au corps ».

Le renforcement des fonctions mentales à l’instant où le cerveau est physiologiquement détérioré intrigue et n’a pas trouvé d’explication scientifique satisfaisante à ce jour.

Propriétés associées à l'EMI

Augmentation de la capacité intellectuelle

Elle se manifeste par une acuité et rapidité de la pensée et du raisonnement.

Relativisation et dépassement du sentiment d’identité

Sans avoir l’impression de perdre son identité ou sa personnalité, l’expérienceur a la sensation d’accéder à une dimension essentielle de lui-même, qui dépasse son moi habituel (le petit-moi qui rejoint le grand-moi). Cela s’accompagne du sentiment de « retrouver son lieu d’origine » ou de « rentrer au port ».

Enveloppe corporelle absente ou différente

Certains expérienceurs disent ne pas avoir eu de corps pendant l’EMI, ils se sont perçus comme une pure conscience ou un puissant centre d’énergie sans enveloppe corporelle.

D’autres déclarent avoir été munis d’un corps léger, fluide, aux contours flous.

[Tout dépend où on remonte dans l'expérience].

Modification de la sensation de pesanteur

Certains expérienceurs disent avoir été capables de se déplacer à très grande vitesse et s’être retrouvés instantanément dans un lieu différent, même très éloigné, par le seul fait d’en éprouver le désir. Les objets matériels tels que des murs, des toits ou des personnes peuvent être traversés à volonté.

Modification de la perception du temps

L'EMI semble se produire dans une dimension atemporelle ou régie par un temps d’une autre nature. Une quantité phénoménale d’informations semble libérée en un temps très court.

[Sur l'ancien Saturne le temps et l'espace n'existent pas encore, mais le Je de l'homme est présent (vu plus haut)]

La vue

Les expérienceurs disent avoir disposé d’une capacité visuelle accrue, avec un champ de vision à 360 degrés et la possibilité de voir simultanément à proximité et à distance, globalement et dans le moindre détail.

[Tout est une seule et même chose et lorsque l'on touche à l'unité on touche également à chaque partie de l'unité.

Vu plus haut : Un corps physique de lumière, participant encore aux forces de la lumière. Grâce à cette finesse du corps, non seulement le corps éthérique, le corps astral et les prémices du "Je" purent s’introduire en l’homme au début de son évolution, mais aussi les hautes entités spirituelles unies à la Terre. À cette époque-là, l’homme plongeait encore comme par des racines dans le monde des entités divines, et celles-ci le pénétraient. Il est vraiment bien difficile de décrire la magnificence de la Terre, et de donner une idée de ce que fut cette époque.]

L'ouïe

Deux types de témoignages sont rapportés : le premier concerne les expérienceurs qui, pendant l’EMI, entendent des personnes vivantes, soit leurs paroles, soit leurs pensées avant que celles-ci ne soient exprimées en mots. Il arrive fréquemment qu’ils entendent un membre de l’équipe médicale annoncer leur décès.

Ils essaient de communiquer avec les personnes qui les entourent, mais il leur est impossible de se faire com­prendre. Le deuxième type de témoignage concerne la communication, réciproque cette fois, qui s’établit entre l’expérienceur et des personnes décédées, des entités spirituelles ou un être de lumière.

Cette transmission de pensée se passe sans paroles, de conscience à conscience, à l’instar d’une communication télépathique. L'échange semble instantané et sans équivoque possible.

Le toucher

Le toucher devient une impossibilité pendant une EMI. Les expérienceurs relatent qu’ils essayaient de saisir le bras d'une personne, par exemple pour l’empêcher d’effectuer des gestes de réanimation, mais qu’ils ne rencontraient aucune résistance.

L'ineffabilité

Elle est unanimement constatée. L'expérience ne peut être décrite que de manière incomplète et avec perte de substance, les mots ne sont pas adéquats.

[Parmi ces formes ambulantes, on trouve les entités de la troisième hiérarchie qui se promènent parmi elles comme des formes lumineuses, comme des formes solaires. Les mots dont je me sers ici sont à prendre dans un sens métaphorique, car nous ne disposons pas d'autre possibilité que de recourir au langage terrestre - Rudolf Steiner - L'Homme suprasensible].

Moody (1977) définit les douze éléments communs d’une EMI d’adulte : « l’incommunicabilité ; l’audition du verdict [annonce de sa propre mort] ; sentiments de calme et de paix ; les bruits ; le tunnel obscur ; décorporation ; contacts avec d’autres ; “l’être de lumière” ; le panorama de la vie ; frontière ou limite ; le retour ; le problème du témoignage ».

Greyson (1985) décrit les EMI à partir de leurs composantes :

cognitive et perceptive : distorsion du temps ; accélération de la pensée ; revue de vie ; compréhension instantanée ;

affective : sensations de paix, de joie, d’unité cosmique ; détachement émotionnel ; attirance par une lumière irradiante d’amour ;

psi ou paranormale : acuité de la vision, de l’audition ; perceptions extra-sensorielles ; vision du futur ; expérience hors du corps ;

transcendante : rencontre d’une présence d’ordre mystique ; univers non terrestre ; rencontre d’« esprits » ; sensation d’un « point de non-retour ».

Ring (1980) classifie le déroulement de l’EMI en :

a) paix et bien-être ;

b) séparation du corps physique ;

c) entrée dans une région transitoire d’obscurité ;

d) vision d’une lumière éclatante ;

e) entrée, à travers la lumière, dans une autre dimension d’existence. [Condition de vie sur l'ancienne Lune, l'ancien Soleil ou l'ancien Saturne].

Bien que les étapes énumérées ne soient pas linéaires, Ring et d’autres chercheurs ont utilisé ce modèle pour mesurer la « profondeur » de l’EMI.

La rencontre avec la lumière est considérée comme « plus profonde » qu’une sortie hors du corps.

Ring (1984) définit par la suite l’EMI particulièrement profonde (core N.D.E.) caractérisée par la vitesse et l’ac­célération à l’approche de la lumière qui, malgré sa brillance, n’éblouit pas ; l’amour pur, l’acceptation inconditionnelle et le pardon ; le sentiment de « retour à la maison » en présence de la lumière ; la communication instantanée et non verbale avec la lumière qui transmet la connaissance et aide l’expérienceur par le biais de la revue de vie à comprendre ce qui compte réellement dans l’existence ; la musique transcendantale ; un environnement paradisiaque et des cités de lumière ; et un désir infini de rester à tout jamais en présence de la lumière.

Sabom (1982) propose une classification des EMI en :

a) expériences autoscopiques impliquant une auto-visualisation depuis une position en hauteur ;

b) expériences transcendantales impliquant un passage apparent dans une dimension ou domaine inconnus ;

c) une combinaison d’expériences avec à la fois des étapes autoscopiques et transcendantales.

Certaines étapes de l’EMI, notamment les visions de paysages paradi­siaques, ornés d’une végétation d’une grande beauté aux couleurs intenses, font penser à des paysages terrestres sublimés. La rencontre avec des proches décédés, plus jeunes, plus beaux et plus sains que le jour de leur décès et portant leurs vêtements habituels, à l’instar de telle grand-mère vêtue de sa robe à fleurs préférée, fait penser à une dimension qui se révélerait sous forme d’images qui sont familières à l’expérienceur et qu’il peut comprendre. On peut imaginer une dimension qui se met en scène et en image sous forme de repères familiers. L’aspect symbolique de l’EMI ne doit pas être sous-estimé.

Dans ce contexte, Fenwick et Fenwick (2005) ont étudié dans leur enquête portant sur trois cents cas les visions de paysages paradisiaques et en particulier les fleurs dont la beauté et l’intensité des couleurs furent soulignées par les expérienceurs, dont un ou deux étaient des botanistes. Les chercheurs soulignent qu’aucune espèce inconnue n’était décrite, uniquement des fleurs connues. Les seuls animaux dont était fait mention étaient des chiens. L’un des témoins avait vu courir vers lui tous les chiens qu’il avait possédés.

L'anthroposophie est une aide considérable à qui a franchi le seuil de la mort lors d'une expérience de mort cérébrale ou non (initiation volontaire ou initiation de la vie).

Elle donne les explications de la structure psychique de l'univers - le macrocosme - et de la structure psychique de l'Homme - le microcosme, et donc de ce qui est vécu lors d'une expérience suprasensible.

Ces deux structures psychiques se chevauchent, comme le lecteur aura pu le pressentir dans les analogies données ci-dessus, et ces structures psychiques sont inconscientes jusqu'à un certain point. Au-delà de ce point, au delà du seuil, elles fusionnent.

La naissance d'une nouvelle psychiatrie nous révèle la clinique de ces états qui apparaissent dès que l’on franchit le seuil. Elle en donne les "symptômes".

Nous pouvons alors mettre cette symptomatologie en relation avec l'anthroposophie.

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Source du texte principal : Expériences extraordinaires - Le manuel clinique - Interéditons
Pour les sources anthroposophiques, elles sont mentionnées en fin de chaque citation.

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Pascal Patry
Praticien en psychothérapie
Astropsychologue
Psychanalyste

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