Le stress

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Le stress

Pascal Patry praticien en psychothérapie, thérapeute et astropsychologue à Strasbourg 67000
Publié par Pascal Patry dans Astropsychologie · Jeudi 05 Mai 2022
Tags: Lestress
Le stress

Dans de nombreux pays du monde dits civilisés, le stress représente plus de 50 % du taux d’absentéisme.

Le nombre de personnes stressées ne cesse d’augmenter et le stress est maintenant considéré comme la « maladie du siècle ».

Nous avons de moins en moins de temps pour nous consacrer à la méditation et à la réflexion qui nous permettrait de nous ouvrir à notre ciel intérieur et aux différents aspects entre les planètes qui provoquent le stress : aspect de conjonction, de carré, d’opposition, de sesquicarré, etc.

Nous n’avons plus le temps, où nous ne prenons plus le temps, de nous arrêter sur nous-mêmes afin de comprendre ce qui nous arrive et le pourquoi.

Nous vivons la tête dans le guidon et sommes de moins en moins capables d’appréhender les conséquences du stress tant elles sont considérables.

Le professeur Hans SELYE, le « père du stress », médecin canadien, découvrit que : « la réponse physiologique du corps est unique, identique, la même dans tous les cas, qu'il s’agisse de faire face à une maladie ou à un événement. »

La définition du stress, proposée par Dominique CHALVIN dans son ouvrage "Faire face au stress de la vie quotidienne" aux éditions ESF, résume bien cette notion :

Le Stress est une réponse identique et unique de l’organisme à toute demande qui lui est faîte (physique, psychologique, émotionnelle). Une grande joie ou un succès produisent les mêmes effets qu’une mauvaise nouvelle ou un échec.

Quand un individu est soumis à un brusque changement d’environnement qui peut représenter pour lui une menace (qu’elle soit physiologique ou psychologique), il développe une réaction d’alarme, de défense face à cette agression (réelle ou non) que l’on nomme : « réaction de stress ».

En ce sens, le stress est donc un mécanisme d’adaptation par action - réaction d’un être vivant à son milieu.

La réponse d’un organisme aux conditions extérieures de la vie est une énergie qui peut prendre deux formes :

• Le SLA ou Syndrome local d’adaptation
C’est la manifestation du stress dans une partie du corps, une mobilisation locale de l’organisme pour s’adapter.
Par exemple, quand un corps étranger pénètre dans le corps, celui-ci réagit par la mobilisation de globules blancs, de la fièvre, un furoncle ou un abcès…

• Le SGA ou Syndrome général d’adaptation
Quand des syndromes locaux se produisent simultanément dans diverses parties du corps, ils provoquent un SGA qui va toucher tout l’organisme.

Ce syndrome va mobiliser tout le corps en modifiant les fonctions symptomatiques, fonctionnelles, organiques. C’est grâce à lui que nous nous adaptons aux changements de notre environnement.

Il se déroule en trois phases :

• Une réaction d’alarme : l’ensemble de l’individu se mobilise pour réagir. Si le choc est trop important, il peut conduire à un blocage total ou à une réaction de panique, et les autres phases ne suivent pas. L’individu est incapable de s’adapter (accident violent, séisme, incendie qui paralysent…)

• Une phase de résistance : les mécanismes réflexes d’autorégulation se mettent en route pour faire face à la situation. Tant que l’agression persiste, la résistance essaie de s’adapter (sécrétions hormonales excessives qui épuisent l’organisme et peuvent entraîner des lésions au cœur, à l’estomac, une baisse immuni­taire…). Au cours de cette phase apparaissent les troubles spécifiques liés au stress.

• Une phase d’épuisement : C’est la défaite liée à l’épuisement de l’énergie d’adaptation.

Par exemple : Vous vous baignez dans une eau assez froide. Tout d’abord, le corps est surpris, c’est la phase d'alarme, puis il s’habitue, c’est la phase de résistance, et si vous restez trop longtemps dans l’eau, vous tomberez malade, c’est la phase d'épuisement.

Quand l’organisme est usé par une demande trop importante d’adaptation par rap­port à ses réserves énergétiques, il s’épuise et atteint le dernier stade du SGA car il n’a plus d’énergie disponible pour s’adapter.
Ce que nous vivons journellement, c’est une série successive de phases d’alarmes suivies par de courtes périodes de résistance.

Le niveau optimal de stress :

En fait, une personne est dite « stressée », quand la dose de stress accumulée dépasse le « seuil optimal » d’adaptation et que son organisme s’épuise. Cela dépend évidemment de son passé, son terrain, son rythme de vie, ses responsabilités, etc.

Le « niveau optimal de stress » est la quantité de stress biologiquement nécessaire à chacun d'entre nous pour fonctionner harmonieusement.

Ce niveau est variable selon les individus. Il appartient à chacun de le connaître, car nous avons un capital limité à la naissance. Il dépend de la structure de base de chaque individu.

• Quand le niveau de stress est sous le niveau optimal, on assiste à une démobili­sation de la vie, une perte de motivation, de l’ennui et de l’apathie.

• Quand le niveau de stress est au-dessus du niveau optimal, la fatigue s’installe, ainsi que le manque de confiance, les colères, les erreurs…

Le « Bon » et le « mauvais » stress

Il existe deux types principaux de stress :

• Le bon stress est en rapport avec tout ce qui fait plaisir : joie, harmonie, réus­site…

• Le mauvais stress est tout ce qui déplaît, que l’on fait en contradiction avec soi-même, la tristesse, l’échec…
Mais cette division est arbitraire, car elle dépend de la façon dont chacun inter­prète les événements qui lui arrivent.

Selon Dominique CHALVIN : « Le bon stress est le stress où la réponse d’adaptation demandée est à la hauteur de la demande et où elle est consommée physiquement. »

En fait :

• Au-dessous du seuil optimal, l’organisme est sous-stimulé, peu sollicité physi­quement, psychologiquement et émotionnellement. Cette situation ne corres­pond pas au rythme biologique naturel.

• Au-dessus du seuil optimal, l’organisme est surstimulé, surmené et les différen­tes adaptations nécessaires demandent une sécrétion anormale d’hormones (adrénaline, cortisol) qui entraîne des effets secondaires indésirables.

Le stress devient pathologique quand la personne continue de réagir comme si elle était menacée, longtemps après la disparition de la menace.

Il s’agit d’un stress devenu chronique, où l’adaptation se ferait même sans agres­sion externe. C’est le cas de certaines personnalités pathologiques anxieuses par exemple.

Beaucoup de personnes attribuent leur niveau de stress à des conditions extérieures. Bien entendu ces conditions extérieures peuvent contribuer.

Néanmoins une condition extérieure est toujours en rapport avec la vie intérieure et la manière dont cette vie intérieure analyse, comprend et donne une suite à ces conditions extérieures par une attitude, un comportement, etc., et toujours en rapport avec le ciel de naissance.

On dit que le sage régit son étoile alors que l’idiot est régie par elle. Il ne s’agit ni plus ni moins pour le sage que de contrôler les aspects de son ciel intérieur afin de n’être plus perturbé par eux, d'être en paix avec lui-même.

Ainsi, le sage maîtrise tous les aspects dissonants et conflictuels de son thème pour les avoir médités, analyser, etc.

Il ne tient qu’à chacun d’entre nous de travailler, ne serait-ce qu’a minima, sur ce ciel intérieur, afin que la vie extérieure ne nous touche moins, ne nous agresse moins.

On touche ici à la compétence émotionnelle, c’est-à-dire à notre capacité d’identifier nos émotions, d’en comprendre les causes et les conséquences, d’être capable de les exprimer d’une manière qui soit socialement acceptable, de gérer notre stress consécutif à ses émotions et enfin d’utiliser nos émotions pour accroître notre efficacité au niveau de notre réflexion, de nos décisions et de nos actions.

Je vous parlerai des compétences émotionnelles dans un futur article et des différentes manières de gérer un carré, une opposition, etc.
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Pascal Patry


                                                                                                                                                               


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Pascal Patry
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