Le passage de la 4e à la 5e Race-Mère

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Le passage de la 4e à la 5e Race-Mère

Pascal Patry praticien en psychothérapie, thérapeute et astropsychologue à Strasbourg 67000
Publié dans Anthroposophie · Dimanche 12 Fév 2023
Le passage de la 4e à la 5e Race-Mère

Le texte suivant se situe entre le chapitre "Nos ancêtres les atlantes" et "La race lémurienne" de la Chronique de l'Akasha [1].

Ce que nous avons dit précédemment au sujet de la quatrième race-mère, celle des atlantes, concerne la grande majorité de cette humanité. Or celle-ci avait des guides qui par leurs facultés lui étaient de beaucoup supérieurs.

Aucune éducation terrestre n’eût permis d’accéder à la sagesse détenue par ces chefs, ni à la force qu’ils maîtrisaient. Ils les tenaient d’entités supérieures n’appartenant pas directement au monde terrestre.

Dès lors, il était tout à fait naturel que la grande masse des humains considère ces guides comme des êtres supérieurs, des « messagers » des Dieux.

En effet, ni les organes des sens, ni l’intelligence de l’homme, n’auraient permis d’atteindre le savoir et le savoir-faire de ces guides.

On les vénérait en tant que « envoyés » de Dieu ; on recevait leurs ordres, leurs commandements ainsi que leur enseignement.

Ce sont des êtres de cette espèce qui instruisaient l’humanité, lui apprenaient les sciences, les arts et la fabrication d’outils.

Ces « messagers divins » dirigeaient eux-mêmes les communautés, ou alors initiaient des hommes suffisamment évolués à l’art de gouverner. On disait de ces chefs qu’ils « fréquentaient les Dieux » qui leur révélaient les lois selon lesquelles devait se dérouler le progrès de l’humanité. Cela correspondait d’ailleurs à la réalité.

Cette initiation, ce commerce avec les Dieux s’accomplissait en des lieux inconnus de la masse. Ces centres d’initiation s’appelaient temples de mystères. Là était centralisée l’administration du genre humain.

Le peuple ne comprenait ni ce qui se passait dans les temples de mystères, ni les desseins de ses grands guides. À l’aide de ses sens il ne pouvait saisir que l’aspect terrestre des choses et non les révélations des mondes supérieurs favorisant son salut.

De ce fait les enseignements des guides devaient revêtir une forme qui ne pouvait être celle du langage appliqué aux événements terrestres. La langue dont se servaient les Dieux dans les centres de mystères pour parler à leurs messagers n’était pas terrestre, non plus que la forme sous laquelle ces Dieux se manifestaient.

C’est « dans des nuées de feu » que ces esprits supérieurs apparaissaient à leurs envoyés pour leur dire comment conduire les hommes. Seul l’homme était capable de revêtir une forme humaine ; des entités dont les facultés dépassent l’humain doivent se manifester sous des formes qui n’ont rien de comparable sur terre.

Les « messagers divins » ont pu recevoir ces révélations parce qu’ils étaient eux-mêmes les plus parfaits parmi leurs frères. Au cours de périodes d’évolution précédentes ils avaient déjà accompli ce que la majeure partie des hommes devait encore réaliser. C’est seulement sous un certain aspect qu’ils faisaient partie du genre humain.

Ils pouvaient prendre la forme humaine alors que leurs facultés psycho-spirituelles étaient surhumaines. Ces êtres étaient donc doués d’une double nature, à la fois divine et humaine.

On pouvait voir en eux des esprits supérieurs ayant revêtu des corps humains, afin d’aider l’humanité à progresser sur son chemin terrestre. Leur vraie patrie n’était pas de ce monde. - Ces êtres guidaient les hommes, sans pouvoir leur communiquer les principes d’après lesquels ils les dirigeaient.

Car jusqu’à la cinquième sous-race atlantéenne, celle des proto-Sémites, les hommes étaient totalement incapables de comprendre ces principes. Il fallut d’abord, au cours de cette sous-race, développer la force de la pensée.

Cette faculté se développa lentement, progressivement. Même les dernières sous-races des atlantes ne purent encore que très imparfaitement comprendre les principes de leurs guides divins. Elles commencèrent tout juste à pressentir très incomplètement les rudiments de ces principes.

C’est pourquoi leurs idées et les lois régissant leurs institutions d’État étaient plutôt pressenties que vraiment pensées.

Le guide principal de la cinquième sous-race atlantéenne la prépara peu à peu afin que plus tard, après l’effondrement de la civilisation atlantéenne, puisse commencer une vie nouvelle entièrement réglée par la force de la pensée.

Il faut voir que la fin de la période atlantéenne comporte trois groupes d’entités du type humain.

Premièrement les « messagers de Dieu » déjà mentionnés, au degré d’évolution largement en avance sur celui de la masse du peuple ; ils enseignaient la sagesse divine et accomplissaient des œuvres divines.

Deuxièmement la masse elle-même, à la force de pensée encore léthargique, mais disposant de facultés élémentaires que l’humanité actuelle a perdues.

Troisièmement une petite troupe de ceux qui développaient la pensée, quoique perdant de ce fait peu à peu les facultés élémentaires des atlantes, mais se préparant à assimiler par la pensée les principes des « messagers de Dieu ». - Le second groupe d’êtres humains était voué à un dépérissement progressif.

Le troisième par contre put être éduqué par les êtres du premier groupe afin de prendre lui-même en main sa propre destinée.

Le guide principal, connu dans la littérature occulte sous le nom de Manou, choisit dans le troisième groupe les plus apte qu’il destinait à engendrer une nouvelle humanité.

Ces êtres les plus doués existaient au sein de la cinquième sous-race. La force de pensée de la sixième et de la septième sous-race avait en quelque sorte emprunté de mauvaises voies et n’était plus capable d’évoluer.

Il s’agissait donc maintenant de développer les meilleures qualités des meilleurs êtres.

Ceci fut réalisé par le guide qui isola les élus en un endroit spécial de la terre, en Asie centrale, les soustrayant ainsi à toutes les influences venant de ceux qui étaient restés en arrière ou s’étaient fourvoyés.

Le guide s’était donné pour tâche de faire progresser sa troupe en sorte que ceux qui en faisaient partie parviennent à saisir dans leur âme, grâce à leur propre pensée, les principes d’après lesquels ils avaient jusqu’alors été guidés, et qu’ils avaient seulement pressentis sans pouvoir clairement les comprendre.

Les hommes devaient désormais connaître les forces divines qu’ils avaient suivies inconsciemment. Pour diriger les hommes, les Dieux s’étaient jusque-là servis de leurs messagers. À présent les hommes devaient connaître ces entités divines. Ils devaient apprendre à se considérer eux-mêmes comme les organes exécutifs de la providence divine.

Cette troupe ainsi isolée se trouvait en face d’une décision capitale. Au milieu d’eux se tenait, sous forme humaine, le guide divin. C’est de tels messagers divins que l’humanité recevait jadis des commandements et des consignes pour ce qu’elle devait faire ou ne pas faire. Elle avait été introduite aux sciences se rapportant à ce qui était perceptible par les sens.

Les hommes avaient pressenti un gouvernement divin du monde, l’avaient éprouvé jusque dans leurs propres actes sans cependant jamais en avoir une connaissance claire. - Maintenant leur guide leur parlait d’une façon toute nouvelle.

Il leur enseignait que des puissances invisibles dirigeaient ce qui apparaissait à leur regard, qu’eux-mêmes en étaient les serviteurs, et qu’ils devaient réaliser à l’aide de leurs pensées les lois de ces puissances invisibles. Les hommes entendaient parler du supra-terrestre et du divin, du monde invisible de l’esprit, créateur et conservateur du règne corporel visible.

Jusqu’ici ils avaient élevé leur regard vers leurs messagers de Dieu qu’ils voyaient, vers ces initiés, surhommes qui leur parlaient ; c’étaient eux qui disaient ce qu’il fallait faire ou laisser.

Dorénavant ils étaient jugés dignes d’entendre le messager divin leur parler des Dieux. Et la parole qu’il adressait sans cesse et avec insistance à sa troupe était puissante :

« Jusqu’à présent vous avez vu ceux qui vous conduisaient ; mais il est d’autres guides plus élevés encore, que vous ne voyez pas. C’est à ces guides-là que vous êtes assujettis. Vous devez exécuter les ordres du Dieu que vous ne voyez pas, et vous devez obéir à celui dont vous ne pouvez vous faire aucune image. »

Ainsi la parole du grand guide énonçait-elle le nouveau commandement suprême prescrivant le culte d’un Dieu à qui aucune image sensible-visible ne pouvait ressembler, et duquel aucune image ne devait être faite.

Un écho de ce grand commandement primordial de la cinquième race humaine se retrouve dans cette parole : « Tu ne te feras point d’image taillée, ni de représentation quelconque des choses qui sont en haut dans les cieux, qui sont en bas sur la terre, et qui sont dans les eaux plus bas que la terre. » (Exode XX, 4).

Le guide principal (Manou) était assisté par d’autres envoyés des dieux, chargés d’exécuter ses desseins dans les différents domaines de la vie et d’œuvrer au développement de la nouvelle race.

Il s’agissait en effet d’agencer toute l’existence selon la nouvelle conception d’un gouvernement divin du monde. Les pensées des hommes devaient partout être dirigées du visible vers l’invisible. La vie est réglée par les puissances naturelles. Le cours de la vie humaine dépend du jour et de la nuit, de l’hiver et de l’été, du soleil et de la pluie.

On montrait la relation entre ces faits visibles et influents et les forces invisibles (divines), et le comportement humain à adopter pour parvenir à diriger sa vie selon ces puissances invisibles. Tout savoir et tout travail avaient à s’orienter dans ce sens.

L’homme devait voir dans le cours des astres et dans les conditions météorologiques l’expression des résolutions divines et de la sagesse des Dieux. L’astronomie et la météorologie étaient enseignées dans cet esprit.

Il incombait à l’homme d’organiser son travail et sa vie morale en sorte de les mettre en accord avec la sagesse des lois divines.

La vie se réglait d’après les commandements divins ; on scrutait les pensées divines dans le cours des étoiles et dans les manifestations atmosphériques, etc.

Des actes sacrificatoires devaient permettre à l’homme de mettre son action en harmonie avec la volonté divine. - Le dessein de Manou était d’orienter toute la vie humaine vers les mondes supérieurs. Toute activité humaine, toutes les institutions devaient avoir un caractère religieux.

Par ce moyen, Manou voulait engager le processus propre à la mission spécifique de la cinquième race-mère. Celle-ci devait apprendre à se diriger elle-même à l’aide de la pensée. Toutefois une telle autonomie ne peut être salutaire que si l’homme se met lui-même au service des forces supérieures. Il doit faire usage de sa force de pensée, mais il faut qu’elle soit sanctifiée, et donc qu’elle se tourne vers le divin.

Pour bien comprendre ce qui se passait à cette époque, il faut considérer que le développement de la faculté de pensée, à partir de la cinquième sous-race atlantéenne, eut encore une autre conséquence.

Les hommes étaient entrés en possession de connaissances et d’arts provenant d’une certaine origine, et qui n’étaient pas en rapport direct avec ce que Manou considérait comme sa tâche spécifique. Il manquait alors à ces connaissances et arts le caractère religieux. À voir la façon dont elles parvenaient aux hommes, ceux-ci pensèrent qu’ils pouvaient les mettre au service de leur égoïsme, de leurs besoins personnels.

L’une de ces connaissances par exemple concerne le feu et ses applications dans les travaux humains. Aux premiers temps de l’Atlantide l’homme n’avait pas besoin du feu, car il pouvait se servir de la force vitale. Mais plus le temps avançait, moins il était en mesure d’exploiter cette force ; il lui fallut apprendre à fabriquer, à partir de matériaux inanimés, des outils et des instruments.

Pour cela il se servit du feu. Il en fut de même pour d’autres forces de la nature. L’homme avait donc appris à se servir de celles-ci, sans avoir conscience de leur origine divine. Et il devait en être ainsi. Quant aux choses gouvernées par sa pensée, rien ne devait obliger l’homme à prendre pour référence l’ordre divin du monde.

Bien au contraire, il devait y parvenir librement par sa pensée. Ainsi donc l’intention de Manou était d’amener les hommes à concevoir, par un acte autonome issu d’un besoin intérieur, le rapport de ces choses avec l’ordre supérieur du monde.

Les hommes pouvaient pour ainsi dire choisir s’ils voulaient mettre les connaissances acquises au service de leurs besoins égoïstes et personnels, ou bien les consacrer religieusement au service d’un monde supérieur. - Autrefois l’homme était obligé de se considérer comme un membre de l’ordonnancement divin du monde d’où lui venait par exemple la maîtrise de la force vitale, sans qu’il ait besoin de se servir de la pensée ; désormais il était en mesure d’utiliser les forces de la nature, sans tourner sa pensée vers le divin.

Tous les hommes rassemblés par Manou n’étaient pas à la hauteur d’une telle décision ; seul un petit nombre en était digne.

Et c’est avec ceux-ci que Manou allait former le germe de la nouvelle race. Il se retira avec eux pour parfaire leur développement, tandis que les autres se confondirent avec le reste de l’humanité.

De ce petit nombre d’hommes finalement regroupé autour de Manou sortit tout ce qui jusqu’à nos jours constitue les vrais germes de progrès dans la cinquième race-mère. Cela explique aussi les deux traits caractéristiques qui jalonnent toute l’évolution de cette cinquième race-mère.

L’un est propre aux hommes animés par des idées supérieures et se considérant comme les enfants d’une puissance divine universelle ; l’autre appartient à ceux qui placent tout au service des intérêts personnels et de
l’égoïsme.
Ce petit groupe demeura autour de Manou jusqu’à ce qu’il eût acquis assez de forces pour agir selon l’esprit nouveau, et que ses membres puissent s’en aller porter le nouvel esprit à cette humanité constituée par les restes des races précédentes.

Ce nouvel esprit prit naturellement chez les différents peuples un caractère différent, suivant le degré de développement qu’ils avaient pu atteindre dans leurs régions respectives. Les anciens traits de caractère encore présents se mêlèrent à ce que les envoyés de Manou apportèrent dans les diverses parties du monde. Cela engendra une variété de nouvelles civilisations et d’impulsions culturelles.

Les personnalités les plus qualifiées dans l’entourage de Manou furent destinées à être peu à peu initiées directement à la sagesse divine, afin de devenir les maîtres des autres.

Aux anciens messagers divins vint ainsi s’ajouter une nouvelle espèce d’initiés. Comme leurs semblables, ils avaient développé leur faculté de pensée en accord avec les exigences terrestres. Les messagers divins précédents - donc également Manou - ne l’avaient pas fait.

Leur évolution appartenait à des mondes supérieurs. Ils introduisaient dans le milieu terrestre leur sagesse supérieure. Ce qu’ils apportèrent à l’humanité était un « don d’en haut ».

Avant le milieu de l’époque atlantéenne les hommes n’étaient pas encore assez avancés pour comprendre par leurs propres forces ce que sont les décrets divins. Maintenant, au cours de la période décrite, ils allaient y parvenir. La pensée terrestre devait s’élever jusqu’à la conception du divin.

Aux surhommes-initiés se joignaient les humains-initiés. Cela marque un tournant important dans l’évolution du genre humain. Les premiers atlantes n’avaient pas encore le choix d’apprécier si leurs guides étaient des messagers divins ou non. En effet, ce que ceux-ci accomplissaient s’imposait à eux comme étant l’œuvre des mondes supérieurs et portait le sceau de l’origine divine.

Grâce à leur pouvoir, les guides de l’époque atlantéenne étaient des êtres sacrés, auréolés de l’éclat que leur conférait cette puissance. Les hommes-initiés des temps suivants sont au point de vue extérieur des hommes parmi d’autres. Toutefois ils restent en rapport avec les mondes supérieurs, et les révélations et manifestations des messagers divins parviennent jusqu’à eux.

En cas de nécessité supérieure exceptionnelle, ils font usage de certaines forces qui leur viennent de là. Ils accomplissent alors des actes défiant les lois connues et de ce fait incompréhensibles aux hommes, actes considérés à juste titre comme des miracles.

En tout cela les desseins supérieurs visent à affranchir l’humanité et à parfaire le développement de sa pensée. - Les initiés humains sont aujourd’hui les médiateurs entre le peuple et les puissances supérieures, et seule l’initiation rend apte à fréquenter les messagers-divins.

Au début de la cinquième race-mère les hommes-initiés, les saints instructeurs, devinrent les guides du reste de l’humanité. Les grands prêtres-rois du passé que l’Histoire ne mentionne pas, mais dont témoignent les légendes, appartiennent à la cohorte de ces initiés. Les messagers divins supérieurs se retirèrent toujours plus de la Terre, cédant le gouvernement à ces initiés humains auxquels ils apportèrent aide et conseils. S’il n’en était pas ainsi, l’homme n’accéderait jamais au libre usage de la force de pensée.

Le monde est régi par une direction divine ; mais l’homme ne doit pas être forcé à la reconnaître, il doit s’en convaincre et la comprendre en toute liberté.

S’il y parvient, les initiés lui dévoileront graduellement leurs secrets. Cela ne peut toutefois pas se faire d’un seul coup. Toute l’évolution de la cinquième race-mère constitue un lent cheminement allant vers ce but.

D’abord Manou conduisit lui-même sa troupe, comme on dirige des enfants. Puis la direction se transmit peu à peu aux initiés humains. Et aujourd’hui le progrès consiste encore toujours en un mélange de conscience et d’inconscience dans l’action et la pensée des hommes.

À la fin de la cinquième race-mère seulement, lorsqu’au cours des sixième et septième sous-races un nombre suffisamment important de gens aura accédé au savoir, alors le plus grand des initiés pourra se dévoiler publiquement à eux. Et cet initié humain pourra alors se charger de la direction principale comme l’avait fait Manou au terme de la quatrième race-mère.

L’éducation de la cinquième race-mère consiste donc à amener une grande partie de l’humanité à suivre librement un Manou humain, comme la race-clé de cette cinquième l’avait fait avec le Manou divin.

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Source - Rudolf Steiner - La Chronique de l'Akasha

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[1] - Définition : Chronique de l'Akasha

Rien ne peut se passer dans le monde sans laisser d'empreinte dans le monde Spirituel.

Tout ce qui se passe dans le monde physique et sensible a son écho dans le monde spirituel.

Le mouvement de la main n'existe pas seulement tel qu'on le perçoit, mais derrière la main sensible que nous voyons se trouve par exemple la pensée et la volonté qui font mouvoir cette main.

Pendant le moment furtif de l'impression sensible, l'image réflexe s'inscrit dans le monde spirituel où demeure toujours gravée son empreinte ; de sorte que lorsque nous avons la vue clairvoyante - par l’imagination, l’inspiration puis l’intuition -, nous pouvons suivre tous les événements qui se sont passés dans le monde visible grâce aux empreintes qu'ils laissent dans l'invisible. Rien ne peut arriver dans ce monde sans laisser d'empreinte (...).

Aussi, lorsque l'investigateur occulte décrit les événements de Palestine ou les observations faites par Zoroastre, il ne décrit pas ce qui se trouve dans la Bible ou les Gathas, mais ce qu'il sait lire lui-même dans la Chronique de l'Akasha.

Et ensuite il recherche si ce qu'il a déchiffré se trouve aussi dans les documents anciens. Ainsi l'investigation occulte est absolument indépendante des documents et c'est pourquoi elle ne cherche en dans les anciens documents que sa confirmation.





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Pascal Patry
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