Le Nœud Sud en Maison VI

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Le Nœud Sud en Maison VI

Pascal Patry praticien en psychothérapie, thérapeute et astropsychologue à Strasbourg 67000
Publié par Pascal Patry dans Astropsychologie · Mardi 01 Nov 2022
Tags: LeNœudSudenMaisonVI
Le Nœud Sud en Maison VI

La maison VI détient les valeurs de service, de devoirs et d’obligations à assumer en vertu des droits dont nous disposons, y compris vis-à-vis des gens que nous servons, ou qui dépendent de nous.

Et ceci va jusqu'à la responsabilité de leur intégrité physique, de leur santé, mais aussi de la nôtre, que nous ne pou­vons compromettre par l'excès de tâches ou de cor­vées.

C'est pourquoi intervient, par analogie avec le sixième signe de la Vierge, une nécessité de mesure.

Un nœud sud en maison VI s'imposera souvent des devoirs et des tâches ou des responsabilités bien au-delà de ce qui lui revient, très souvent par culpabilisa­tion, mais aussi par l'attitude à son égard de certains de ses supérieurs ou éducateurs, à laquelle il adhère à tort et lesquels lui imposent souvent de se rallier à leur cadre de référence étriqué, qu'il a, par ailleurs, bien trop tendance à faire sien.

Bien qu'en révolte ouverte contre toutes ces contrain­tes extérieures, un certain côté masochiste l'inclinera très longtemps à se soumettre, de mauvaise grâce, con­vaincu par son éducation qu'il doit y avoir un prix à Payer pour sa libération. Les cerbères disparus, le sujet continuera un temps sa démarche, par convic­tion d'une nécessaire mortification ou par crainte d'un désastre imminent s'il se dérobait à ses obligations.

À moins que sa pauvre santé ne lui fasse défaut et qu'enfin il comprenne qu'il est grand temps de lâcher prise avant l'effondrement complet. Ses craintes, pani­ques intérieures, sont toutes issues d'un certain manque de confiance en soi, et surtout en plus grand que soi, en son nombre et son surmoi intérieur.

Le nœud nord en XII vers lequel il doit tendre représente une distanciation nécessaire par rapport au petit monde de manipulations auquel il a si long­temps adhéré, et qui nourrissait ses craintes de la puni­tion en agitant le fouet.

Ce natif doit cesser d'œuvrer et de se dépenser au service improductif d'autrui. Il doit essayer d’attein­dre ses objectifs personnels, pour être enfin à égalité avec ceux qui « réussissent par leur travail ».

Pour lui, cette voie est sans issue et il n'y trouvera jamais le repos ou la retraite finale tant espérée.

En revanche, et ceci est paradoxal, depuis sa nais­sance, c'est la maison XII, la retraite immédiate, qui lui est proposée, en direct, sans nécessité de devoir passer par aucune corvée, telle que ses intoxications éducatives lui laissaient supposer.

Pour cela, il doit acquérir bien sûr une confiance absolue en soi, autre handicap du « négatif-VI » à sur­monter.

Confiance en soi et en son seul destin, lequel portera le sujet sans nécessité d'efforts de sa part, dès qu'il s’y soumettra en rejoignant la maison XII.

Celle-ci par analogie avec les Poissons est gérée par Neptune, qui est source de pêche miraculeuse, de « la multiplication des pains », ainsi que de la transforma­tion de l'eau en vin.

Le nœud sud en VI « vivra » corvées et devoirs à l'excès.

Le nœud sud en Vierge « se référera » trop à sa raison.

Tous deux étriquent ainsi leur vie, par auto-limitation.

***

Votre trop grand souci du détail fait de vous un perfectionniste jusqu'à parfois vous rendre la vie impossible.

Mais surtout, vous êtes quelque peu masochiste dans la mesure où vous vous laissez bien trop souvent - et volontairement - « piéger » en rendant service à autrui, jusqu'à vivre certains esclavages et vous limi­ter étroitement aux côtés les plus sombres de la vie.

Ceci provient essentiellement d'un manque de con­fiance en vous, aggravé par certaines peurs d'être mésestimé si vous ne suez « sang et eau » pour tout ce que vous devez acquérir et conserver.

De plus, vous vous laissez beaucoup trop facilement culpabiliser vis-à-vis de situations que vous « endos­sez » alors qu'elles ne vous concernent en rien.

Ou bien vous vous imposez des « devoirs » et vous vous essouf­flez en tâches contraignantes, comme pour vous punir, par crainte de ne pas être conforme à certains systè­mes de référence erronés, lesquels mettent au ban de la société tous ceux qui n'en font pas assez, qui ne se conforment pas à leurs préjugés ou osent s'écarter de leur cadre étroit : préjugés de vos parents, partenaires ou « amis ».

La crainte de manquer vous porte à œuvrer tou­jours et jusqu'à l'épuisement mental, moral ou physi­que.

Cette tendance peut aussi vous pousser en certaines occasions à ne jamais terminer un ouvrage, étant rarement content de sa finition.

À vous charger toujours de fardeaux plus lourds que nécessaire dans ce qu'il faut bien appeler une mortifi­cation, même involontaire, vous constaterez que l'ar­bre très souvent vous cache la forêt.

Trop critique et pas toujours très positif, vous n’êtes pas souvent content de votre travail, soit que vous vous sentiez mal payé ou insuffisamment estimé pour tous ces jours que vous passez à des occupations qui souvent vous épuisent et pourraient se régler au mieux en quelques heures.

Vous pouvez dès lors construire en vous de telles rancœurs qu'elles déclencheront à terme de sérieux ennuis de santé, si ce n'est déjà fait.

Ceux-ci n'ont d’au­tre source d'ailleurs que votre épuisante gymnastique mentale qui seule explique vos problèmes respiratoi­res ou abdominaux, les deux étant associés dans une liaison psychosomatique étroite.

C'est ainsi que vous pouvez pester contre ceux qui réussissent, les ressentant moins méritants que vous-même, parce qu'en réalité c'est vous que vous établis­sez comme mètre-étalon de perfection et regardez du haut de votre piédestal tous les autres à peine perfec­tibles : Impressionnez moins les gens et cultivez bien plus la sérénité.

Négligez tous ces détails insignifiants qui vous ralentissent.

Apprenez à parer au plus pres­sé. Mais surtout construisez en vous les pensées posi­tives et non les critiques stériles et vaines.

Faites la différence entre les valeurs essentielles et les petits embarras passagers.

Cessez de vous torturer mentalement en sassant et en ressassant de faux problèmes, jusqu’à vous détruire des années avant que ce que vous craignez ne se pro­duise, pour constater à terme que finalement la solu­tion se présentait d'elle-même.

Cessez de tout classer, trier, ranger dans des tiroirs ou dans vos petits casiers mentaux et, au contraire, voyez plus large, visez plus grand, moins mesquin.

Apprenez à voir et à capter le monde comme il est et comme il vient avec un œil tolérant et élargi. Vous comprendrez ainsi finalement que ce qui vous est opposé vous est complémentaire et que rien n'est vrai­ment ni meilleur ni pire.

Vous trouverez votre accomplissement dans l'accep­tation des différences.

Au lieu de transformer le mon­de, adaptez-vous à lui sans amertume.

Cette dernière ne trouve sa source que dans les juge­ments négatifs que vous portez et qui vous privent du bonheur d'ÊTRE, tout simplement.

Habituez-vous à vous baigner et à vibrer dans la nature, en vous adaptant aux circonstances. Dépassez le monde des manipulations ou des querelles byzanti­nes auxquelles vous avez trop longtemps adhéré.

Le cas échéant, n'hésitez pas à vous désengager des préoccupations de votre voisin et quittez même votre travail, un partenaire ou des conditions de vie contrai­gnantes, plutôt que d'y être obligé plus tard pour de graves raisons de santé.

Oui mais… Vous avez peur de manquer ou d'être démuni. Faux.

Avec le thème que vous avez, tout vous sourira dès que vous oserez vous désengager et vous remettre avec confiance dans les mains du destin, à condition que vous ne vous engagiez pas encore dans un autre esclavage, mais bien dans une occupation qui vous permettra de vivre à votre rythme, libéré de tou­tes tutelles et obligations extérieures à votre vie et que, vous seul, vous vous imposez en toute bonne conscience.

Par ailleurs, l'état de votre santé est tota­lement lié à la stabilisation de vos sassages mentaux.

Aussitôt que vous aurez dépassé les états précités, vous constaterez avec étonnement les effets bénéfiques de votre démarche.

Avez-vous déjà tenté de vous lever le matin en vous exclamant à haute voix : « Aujourd'hui, je me libère définitivement des autres. J'élimine de ma vie, sans hésiter, toutes démarches pénibles ou contraignantes pour me dévouer, à mon rythme, aux seules occupa­tions qui m'épanouissent et sans plus rien m'imposer, qui ne me séduise. »

C'est alors et alors seulement que le Soleil fait irruption dans votre vie.

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Pascal Patry
Praticien en psychothérapie
Astropsychologue
Psychanalyste

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