Le ciel étoilé au-dessus de moi, la loi morale en moi

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Le ciel étoilé au-dessus de moi, la loi morale en moi

Pascal Patry astrologue et thérapeute à Strasbourg 67000
Publié par Pascal Patry dans Anthroposophie · 9 Octobre 2022
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Le ciel étoilé au-dessus de moi, la loi morale en moi


Notes prises pendant la conférence faite à Saint Gall, 19 décembre 1912

La science de l’esprit nous enseigne que ce qui se passe entre la mort et une nouvelle naissance relève des conditions régnantes dans le cosmos.

L’âme se trouve prise dans une situation contrastée, très importante : pendant l’existence physique, nous pouvons provoquer en nous des modifications, mais non pas entre la mort et une nouvelle naissance.

Par exemple, nous avons eu entre la naissance et la mort un certain lien avec un être humain, nous avons fait avec un ami des expériences communes ; mainte­nant, après sa mort, nous avons appris de lui quel­que chose que nous n’avions pas vécu sur la terre.

Quelle forme donner au rapport que nous avons après la mort ?

Comment avoir à son égard des senti­ments de sympathie ou d’antipathie ?

Lorsque nous avons franchi nous-même le porche de la mort et que quelqu’un, avec qui nous avons eu dans la vie physique un certain rapport, nous suit, ce lien doit rester longtemps sans se modifier, car après la mort, nous ne pouvons rien y ajouter de nouveau.

Après être entrés dans le monde spirituel, nous sommes dominés par notre propre karma. Le moment où il peut prendre une autre forme n’intervient que dans une nouvelle vie.

C’est seulement dans une nouvelle incarnation que peut intervenir la compensation. Un mort physique ne peut, dans l’existence spirituelle agir sur d’autres morts et provoquer une modifica­tion de leur vie. Mais le vivant, lui, a la possibilité d’exercer une influence sur le défunt.

Prenons par exemple le cas suivant : deux êtres qui s’aiment ont avec la science de l’esprit un rap­port différent, l’un est attiré par elle, l’autre l’abhorre.

Entre les deux âmes, un esprit d’opposi­tion est présent. Si l’homme peut parler de sa libre volonté, c’est parce que dans l’âme humaine, la conscience du Je suit des voies beaucoup plus pro­fondes que la conscience astrale, si bien que sou­vent, on aspire au fond de l’âme à quelque chose que dans sa conscience on déteste. Comment abor­der le mort pour l’aider ? Il faut pour cela lui être uni par un lien spirituel.

On peut par exemple l’aider par la lecture silencieuse, on peut, en s’unis­sant à lui de tout cœur, suivre des enchaînements de pensées, des représentations, des Imaginations qu’on lui envoie en pensée vers les mondes supé­rieurs. De tels « services d’ami » ont toujours un effet favorable. Lui « lire » est également bon quand cet homme, dans la vie terrestre, était trop indiffé­rent, trop indolent.

Nous pouvons alléger son tour­ment, même quand nous n’avons pas la preuve que dans la vie il en éprouvait le besoin. Nous pouvons souvent ressentir qu’une grande bénédiction est envoyée du plan physique vers les mondes spiri­tuels, malgré l'abîme immense qui sépare la vie entre la naissance et la mort de la vie entre la mort et une nouvelle naissance.

De nombreux vivants sentiront qu’ils sont étroite­ment unis aux défunts et auront en même temps conscience qu’eux aussi peuvent aider les morts par leur action. Les premières âmes avec lesquelles nous entrons en contact après la mort sont celles avec les­quelles nous avions noué déjà sur terre des relations étroites, elles ne peuvent pas compter les âmes que nous n’avons pas connues ici-bas. La vie terrestre se poursuit directement après la mort. L’âme est pré­sente dans les objets qu’elle perçoit, elle les emplit.

Pendant la phase du kamaloka, la forme éthérique de l’homme se dilate de plus en plus, de sorte que sa limite extrême est cernée par l’orbite de la lune. Tous les humains occupent l'espace qui est limité par l’orbite lunaire ; ils ne se font pas obstacle pendant la phase du kamaloka.

Ensuite, nous deve­nons des habitants de Mercure comme nous avons été habitants de la Lune, puis de Vénus, puis du Soleil.

On a alors affaire à une spiritualité supé­rieure, l'astralité de la sphère lunaire est surmontée. Sur chaque planète, la vie dépend de l’attitude d’âme que l’on a acquise durant la phase lunaire.

Ceux qui sont imprégnés de compassion morale vivent autrement que les égoïstes, et s’ouvrent à l’humanité. En particulier, nous pourrons nouer un lien avec ceux avec lesquels nous avons vécu dans la vie terrestre. La nature de ces liens dépendra des réconforts et des tourments que nous nous sommes apportés réciproquement.

Un être humain peu moral sera solitaire spirituellement, un être moral, par contre, un habitant de Mercure sociable pendant la phase mercurienne.

Dans la période suivante, celle de Vénus, nous nous élargissons au point de remplir l'espace jusqu’à la limite extrême de la sphère de Vénus.

Celui qui n’a pas été religieux, qui ne s’est ouvert à rien d’éternel, de divin, celui qui n’a pas pu avoir, durant la phase de Mercure, des liens d’esprit et d’âme avec d’autres âmes humaines, deviendra aussi durant la phase de Vénus un solitaire, tandis que nous serons aussi là-bas des êtres sociables si pen­dant la phase de Mercure nous avons été liés à des êtres de même attitude intérieure, si nous avons avec eux développé une ferveur religieuse. Pendant la phase de Vénus, les athées deviennent des solitaires, les monistes seront obligés de vivre emprisonnés dans leur propre âme, sans que l’un puisse prendre contact avec un autre.

Être un solitaire signifie avoir une conscience assourdie qui n’englobe pas l’autre, être un individu sociable signifie avoir une conscience claire qui pénètre l’être de l’autre. Certes, l’être humain s’élève toujours à travers les mondes des astres, mais plus sa traversée d’une région se fait avec une conscience assourdie, plus il chemine en hâte à travers le temps et parvient ainsi plus rapidement à la réincarnation, par exemple ceux qui, dans une existence précédente, ont été des criminels ou des idiots.

Par contre, plus la conscience a été claire dans le monde des astres, plus le retour de l’âme vers l’incarnation s’effectue lentement. Il faut avoir été à l’extérieur, dans le cos­mos, tout à fait conscient déjà pour pouvoir modeler son futur cerveau physique.

L’état qui suit est celui de l’habitant du Soleil. Il s’accomplit environ un siè­cle après la mort. Durant la phase solaire, on peut avoir la possibilité de former un certain lien avec tous les humains. Lorsqu’un être humain a accueilli l’impulsion du Christ, son âme est ouverte à tous.

Depuis que le Mystère du Golgotha s’est accompli, nous pouvons nous unir avec l’impulsion du Christ, force spirituelle la plus grande. Mais celui qui ne s’est pas ouvert à l’impulsion du Christ reste aussi, durant la phase solaire, un solitaire.

Il nous faut encore prendre garde à quelque chose d’autre. Lorsqu’au clairvoyant apparaît un homme avec son aura durant la phase lunaire, ce clairvoyant voit que dans l’immense corps éthérique se présente un noyau apparaissant dans une aura en forme de nuée.

Cette aura porte une coloration som­bre uniforme, et reste telle encore pendant la phase mercurienne. Durant la phase de Vénus une lumière apparaît sur un des côtés de la nuée, et lorsque le clairvoyant observe l’être humain, il trouve qu’à par­tir de ce moment, s’il a été un être moral et religieux, il a pu parvenir à nouer des liens avec des entités des Hiérarchies supérieures.

Si cet homme a été bon, il vit durant la phase de Vénus en contact spirituel avec des entités supérieures, s’il ne l’a pas été, il ne peut pas reconnaître celles-ci et se condamne ainsi aux tourments, à la souffrance d’une vie de solitaire.

Avant le Mystère du Golgotha, durant la pre­mière civilisation de l’époque post-atlantéenne, le Soleil était tel que sur le globe solaire on pouvait en quelque sorte apercevoir le trône du Christ.

Ceux qui avaient été bons dans leur vie rencontraient sur le plan du Soleil l’Entité du Christ. Pendant l’épo­que de Zarathoustra, le Christ était déjà sur le che­min de la terre, et l’homme ne pouvait pas le trouver sur le Soleil.

Depuis le Mystère du Golgotha le Christ est uni à la terre. Lorsque les humains n’ont pas assimilé sur la terre l’impulsion du Christ, ils ne peuvent pas le trouver entre la mort et une nouvelle naissance. Lorsqu’ensuite on est devenu un habitant du Soleil et qu’on s’est intimement assimilé l’impul­sion du Christ, on se trouve devant une quantité de faits que nous désignons du terme de Chronique de l’Akasha du Soleil.

Lorsqu’on n’a pas trouvé le Christ sur la terre, on ne peut pas lire la Chronique de l'Akasha sur le Soleil. Nous pouvons apprendre à lire cette écriture quand nous nous sommes ouverts d’un cœur chaleureux sur la terre au Mystère du Golgotha ; nous apprenons alors à lire sur le Soleil ce que le Christ y a accompli depuis des millions d’années.

En fonction des conditions actuelles, nous sommes assez forts pour devenir des habitants du Soleil. Plus tard, nous parvenons sur Mars, puis sur Jupiter et sur Saturne, puis dans le monde des étoiles fixes. Durant le retour vers la terre, notre corps éthérique se réduit de plus en plus, jusqu’à ce que nous soyons redevenus si petits que nous pou­vons nous incarner à nouveau dans un nouveau germe humain.

Jusqu’à la période du Soleil, nous sommes guidés par le Christ. À partir de là nous avons besoin d’un nouveau guide qui nous conduise du Soleil vers le cosmos. C’est alors Lucifer qui paraît à nos côtés. Lui succomber sur le plan physique est néfaste, mais si nous avons eu sur la terre une juste compréhen­sion de l’impulsion du Christ, nous sommes sur le Soleil assez forts pour pouvoir même suivre Lucifer sans danger.

À partir de là, il prend soin du dévelop­pement intérieur de l’âme, de même que le Christ, sur ce côté du Soleil, a pris soin jusque-là de notre cheminement ascendant. Si nous avons fait nôtre l'impulsion du Christ sur la terre, il est sur le chemin qui mène au Soleil le conservateur de l’âme. En dehors de l’orbite solaire, Lucifer est le guide dans l’univers cosmique ; à l’intérieur de cette orbite, il est le Tentateur.

Si durant la phase solaire nous sommes armés de l’impulsion du Christ, le Christ et Lucifer nous gui­dent en frères. Combien différemment doivent être comprises les paroles semblables du Christ et de Lucifer !

La parole merveilleuse du Christ : « En vous vit l’étincelle divine, vous êtes des dieux ». Et la grande tentation luciférienne : « Vous serez comme Dieu ». Deux paroles semblables, mais un effrayant contraste ! Tout dépend de l’attitude que l’homme adopte ici : aux côtés du Christ ou de Luci­fer.

La science de l’esprit nous offre une compréhen­sion importante de l’univers. Il faut que dans le corps physique quelque chose comme une connais­sance s’offre à nous. Il faut que nous acquérions sur la terre, grâce à la science de l’esprit, une compré­hension de ce que sont le Christ et Lucifer, sinon nous ne pénétrons pas consciemment dans l’espace cosmique.

Maintenant commence sur la terre le temps où les hommes doivent prendre conscience de celui qui, après la mort, nous murmure ses paroles à l’oreille : le Christ ou Lucifer. Durant la vie entre la mort et une nouvelle naissance, nous devons apprendre à comprendre le Christ de la juste manière, afin que nous ne soyions pas obligés de cheminer endormis à travers les espaces cosmiques à partir de la phase solaire.

En ce qui concerne les petites choses de la vie aussi, il faut que la science de l’esprit soit pour nous une réalité. Il apparaîtra de plus en plus quelles forces de vie peuvent être acquises entre la mort et une nouvelle naissance. Des humains naîtront avec des corps desséchés, parce qu’ils ne se seront pas préparés, à cause de leur refus, à puiser des forces au cosmos.

Il faut que les humains acquièrent, pour l’amour de l’évolution terrestre déjà, la compréhen­sion de la science de l’esprit ! De savoir : avant cette vie, tu étais dans un monde spirituel - cela rendra les hommes heureux, s’ils se sont ouverts à la science de l’esprit. « Le ciel étoilé au-dessus de moi, la loi morale en moi » 71, voilà ce qui donne à l’uni­vers sa grandeur.

L’être humain se dit : Ce qu’est ma vie intérieure, je l’ai acquis dans le monde des astres ; ce que j’ai vécu dans l’espace cosmique éclaire maintenant mon âme. Tu as dans ton âme des pulsions néfastes parce que pendant la vie astrale, tu n’as pas essayé de t’ouvrir à ses forces et aux forces spirituelles du Christ. - Il nous faut apprendre à trouver un lien de parenté avec le macrocosme. Aujourd’hui, l’homme ne peut que pressentir et éprouver ce qui se passe entre la mort et une nouvelle naissance.

Il sent : dans l’existence terrestre, tu vis en ton âme, et tu portes, cachées dans ton esprit, les forces du ciel étoilé. - Lorsque l’homme vit intérieure­ment cette phrase sous la forme d’une représenta­tion, en la méditant de la juste manière, une force lui viendra qui est d’une importance immense.

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Source : Le christianisme ésotérique.








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Pascal Patry
Praticien en psychothérapie
Astropsychologue
Psychanalyste

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