L'itinéraire de la vie - Les années de métamorphose

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L'itinéraire de la vie - Les années de métamorphose

Pascal Patry praticien en psychothérapie, thérapeute et astropsychologue à Strasbourg 67000
Publié par Pascal Patry dans Anthroposophie · Lundi 10 Oct 2022
Tags: L'itinérairedelavieLesannéesdemétamorphose
L'itinéraire de la vie
Les années de métamorphose
Travail soutenu par les Docteurs Claude Boudot, Vincent Hédon et Robert Kempenich par leur intérêt et leurs compétences pro­fessionnelles en médecine anthroposophique.

Énigmes du ciel, de la terre et de l’homme

Les cultures précédentes étaient orientées vers le Ciel. L’Oriental s’as­seyait les jambes croisées sur son tapis, coupé de ce qui provenait du sol, pour ne ressentir que ce qui venait d’en haut.

À l’époque où la culture grecque prédominait, les hommes se sont tournés vers la Terre. Les Mystères [1] de « la descente aux enfers » consti­tuèrent la voie de l’initiation.

Depuis lors, les mystères sont ceux de l’Homme, avec les énigmes de l’âme et la culture de l’esprit. La découverte du Je, du Soi, du Moi consti­tue l’effort et la voie actuelle de développement.

Ciel, Terre, Homme. Tel a été le cheminement de l’humanité. Et son archétype se retrouve dans le cours de la vie humaine.

Enfant, nous apportons avec nous les cadeaux du ciel, les forces de la jeunesse, ces formidables énergies qui édifient nos corps et s’épa­nouissent dans nos facultés de se tenir debout, de marcher, de parler et de penser, et celles d’aimer et travailler.

Jeunes adultes, nous conquérons le monde terrestre, nous devenons habiles à maîtriser le monde matériel extérieur, construire nos carrières et nos maisons, élever nos familles.

Puis le temps s’écoule et vers le milieu de la vie, nous devenons des énigmes pour nous-mêmes, notre sphinx intérieur nous demande : « Qui es-tu et pourquoi ? Pourquoi es-tu ici ? » À partir de ce moment, nous devenons vraiment des âmes modernes, ayant effectué notre récapitu­lation de l’histoire de l’humanité, arrivant au point où commence le futur.

Le thème abordé maintenant traitera de quelques-uns des change­ments intérieurs au cours de l’existence : passé et futur, incarnation et excarnation, descente dans la vie et remontée, et aussi émergence des forces spirituelles dans l’âme humaine.

Nous allons d’abord revoir brièvement le sujet traité dans la premiè­re partie de ce chapitre et nous ajouterons quelques clarifications sur notre expérience du temps, illustrées par un exemple tiré de l’enfance.

Révision

L’étude précédente développait l’idée de regarder la vie de l’être humain, sa propre vie, comme en mouvement, progressant à travers des étapes de sept ans, dotées chacune d’une qualité distincte. De plus, nous avions mis en évidence trois regroupements plus larges, facile­ment ressentis et chaque regroupement était lui-même subdivisé en trois étapes :

la maturation du corps physique jusqu’à l’âge de 21 ans ;
la maturation psychologique jusqu’à l’âge de 42 ans ;
et l’éventuelle maturation spirituelle par la suite.



On peut, dès lors, regarder, analyser, ressentir la vie comme une suite de naissances et de métamorphoses, avec de nouvelles capacités émer­geant à chacune des septaines [2]. Les premières « naissances » semblent arriver « naturellement » et les dernières résultent du travail de l’homme sur lui-même.

Premièrement naissance des corps physique, éthérique et astral
Deuxièmement naissance du « Je » dans l’âme de sensibilité [3], l’âme de compré­hension-sentiment et l’âme de conscience
Troisièmement éventuel éveil du Soi-Esprit, de l’Esprit de Vie et de l’Homme-Esprit.



Par conséquent, nous avons l’émergence dans le temps de l’homme complet composé de neuf parties constitutives (se référer à la Théoso­phie de Rudolf Steiner), avec les éléments inférieurs nettement distincts dans les premières années et les éléments supérieurs comme des réali­sations ultérieures potentielles, jusqu’à un certain degré. Ensemble, ils constituent l’intégralité de l’être humain mais ils se manifestent les uns à la suite des autres dans le cours de la vie, donnant l’apparence de changements radicaux au cours du temps.

Influences du passé et du futur dans l’expérience du temps

Comme nous le savons, nous pouvons ressentir l’espace de façon sta­tique. Les choses demeurent fixes. L’expérience du temps, au contrai­re, apporte un élément dynamique. Tout est en flux. Même un « espa­ce dans le temps » ou une durée de temps, telle une période de sept ans, n’est pas uniforme en qualité.

Une année, une semaine, un jour ou une heure : chaque période a sa structure cyclique. Mais en plus de cette subdivision, il y a un autre élément plus subtil dont nous avons à tenir compte ici : les influences du passé et du futur. Ce qui a précédé et ce qui suivra : chacun de ces éléments colore le moment présent.

Pensez à la semaine de travail ou à la semaine d’école, par exemple. Influencés par la fin de semaine précédente, lundi et mardi sont soit paisibles soit agités, scion ce qui est arrivé avant. Jeudi et vendredi, à leur tour, sont sous l’enchantement de ce qui suivra : un voyage, une sortie, une soirée ou une fiesta, tous projettent leurs ombres avant de se produire. (Les maîtres en contact avec de jeunes enfants vivent avec de telles influences en contrecoup ou en anticipation, et doivent sou­vent les combattre.)
Il est important de réaliser que ceci existe. Dans chaque unité de temps, cette subtile subdivision est en action et peut aisément être remarquée :

Au début de chaque unité de temps : le passé est encore à l’œuvre
À la fin : le futur se profile
La section centrale est indépendante.



Les vacances pourraient illustrer ceci : en arrivant, nous défaisons les bagages et nous nous relaxons ; pendant le séjour, nous sommes absor­bés par les joies du moment ; puis vient le moment de se préparer à partir et de refaire les bagages. Partout où le temps est un facteur impor­tant, ce principe d’influence du passé et du futur est actif. Il se mani­feste aussi dans les septaines. Le curriculum d’une école élémentaire Waldorf (ou Rudolf Steiner) et son approche de l’enseignement sont conçus à partir de ce fait de la vie.

Deuxième septaine en tant qu’illustration de ce fait

Les années d’école élémentaire, avec leur riche palette de sentiments d’émerveillement et d’imagination, se déploient entre le changement de dentition et la puberté. Précédées par un âge d’imitation, d’apprentissa­ge par le faire, elles sont suivies par un éveil des capacités intellectuelles, où l’apprentissage s’effectue par un effort mental. Mais le passé et le futur sont vivants pendant ces années, dernières lueurs éclairant la pré­sente septaine et présage de la septaine à venir. La qualité volonté de la septaine précédente colore le premier tiers de la seconde septaine et la qualité pensée de l’adolescence rayonne déjà dans le dernier tiers.



De puissants et remarquables changements se produisent entre 9 ans 1/3 et 11 ans 1/3 clans la formation de l’enfant. En retour, ils se reflè­tent dans les programmes et dans les méthodes d’enseignement. Les langues étrangères, par exemple, peuvent encore être apprises par imi­tation jusqu’en troisième classe, cadeau extraordinaire conservé des années précédentes qui ensuite s’évanouit. Avec l’émergence des capa­cités intellectuelles, autour de 12 ans, on peut introduire les sciences.

Ces années scolaires font donc appel aux trois façons de voir le monde, que parents et enseignants peuvent cultiver pour rester en contact avec les modifications de l’état d’éveil des enfants.

1er tiers : la nature est animée, emplie d’âme, elle parle comme je parle
2e tiers : la nature est vivante, tout vit comme je vis
3e tiers : la nature est connaissable : un monde merveilleux de lois, de nombres que je peux penser

Mais ce qui est si frappant à cet âge, est aussi vrai plus tard. De telles subdivisions jalonnent le cours de la vie, discernables à l’intérieur de chaque cycle de sept ans. De plus, elles peuvent se ressentir dans les phases d’intérêt et dans les amitiés. Rêves et aspirations précèdent les rencontres, désaffection et repli sur soi laissent prévoir les ruptures.

Ceci devrait nous aider à mieux comprendre ces phases de la vie d’une durée de sept années, non pas comme de simples blocs statiques de temps, même si de nombreuses personnes ressentent certains tour­nants comme des ruptures radicales ou des changements de destinée.

Les « dernières lueurs » et les « présages » sont, par conséquent, des réalités à prendre en compte et à apprécier pleinement. Les change­ments survenant à 42 ans, au moment où les années créatives com­mencent à poindre, s’épanouissent souvent dans la 45e année. Il en est de même pour cette aspiration à l’indépendance ressentie à 21 ans, elle peut rester à l’état latent pendant les années de formation univer­sitaire ou suivant celles-ci, l’étudiant devant accepter d’être sous le contrôle de son professeur. Ensuite, avec un cri de jubilation, il prend son envol en toute autonomie au milieu de la vingtaine.

Point tournant - Plante et Homme

Tout ce qui vit évolue en phases, en changements rythmiques, dans une succession de formes. Ce changement de forme est la manifesta­tion de la vie. Pour qu’une rose fleurisse, la racine, la tige et la feuille doivent d’abord se développer. Pour que le fruit vienne et que la grai­ne mûrisse, la fleur doit s’épanouir à la lumière du soleil. Ainsi, on voit apparaître trois phases organiques : la phase végétative, la phase de flo­raison, la phase de fructification. En fait, du point de vue du déroule­ment dans le temps, ces trois phases se réduisent à deux avec un bref moment de floraison au centre :

1. Le déploiement des potentiels invisibles jusqu’à la manifestation de la plante entière ;

2. La maturation du fruit et de la graine comme fondement de conti­nuation de l’espèce.



La fleur en tant que feuille métamorphosée, touchée par le monde de couleurs des étoiles, est une manifestation qui provient encore de l’ex­térieur. Dans le fruit et la graine, se développent les forces qui ont été emmagasinées à l’intérieur de la plante dans la première partie de sa vie.

Cette image peut nous aider à saisir les métamorphoses de l’en­semble de la vie humaine. Nous avons alors besoin des concepts de croissance et de déclin, d’expansion et de contraction. La nature des forces qui agissent pour manifester la plante est différente de celles qui forment les graines. Nous pouvons parler ici de forces de croissance et de forces de mort. Chez l’homme, ces forces de mort sont celles qui apportent la conscience, l’éveil et la faculté de penser. Les forces de vie sont les forces régénératrices du sommeil, de la croissance et de la vitalité corporelle.

Dès lors, nous pouvons percevoir dans la première partie de la vie une phase organique, où les forces de construction dominent ; et dans la seconde partie un processus de spiritualisation, lorsque les forces vitales du corps se retirent graduellement, et que ces mêmes énergies peuvent être consacrées à une vie intérieure de la pensée, activité de l’esprit humain.

Quelques polarités : la descente et la remontée

La vie humaine apparaît d’une complexité étonnante, dès que nous arrêtons de lutter contre les lois secrètes qu’elle contient.

On pourrait dire que nous descendons abruptement dans la vie avec un enthousiasme et une vigueur dont les sources nous sont largement inconnues. Et si nous vieillissons bien et sainement, nous amorçons l'es­calade des plus hauts sommets des facultés d’intériorisation et de créa­tivité alimentées par un feu intérieur que la jeunesse ne connaît pas. Une descente et une ascension, voilà les polarités de la jeunesse et de la maturité.

Jusqu’au milieu de la vie, nous pénétrons dans l’existence terrestre de plus en plus profondément. Nous nous incarnons concrètement. Après 35 ans, quand ces forces physiques commencent à se retirer et à s’af­faiblir, nous nous détachons petit à petit des liens instinctifs et terrestres. Nous nous excarnons petit à petit. La vie semble être, d’un côté, apprendre à vivre, et de l’autre, apprendre à mourir.

Nous sommes guidés par la nature, à laquelle nous nous abandon­nons dans la descente. Nous nous dirigeons nous-mêmes dans la remontée au moyen d’une rigueur morale que nous nous imposons délibérément. Voilà les fruits de l'expérience de la vie, la perception des conséquences et l’acquisition du bon sens. Abandon joyeux et rigueur morale règlent le cours de la vie de l’âme.



Et qu’en est-il des sources ? D’où pouvons-nous extraire ce qui est nécessaire pour remonter, pour mourir et devenir ? Le secret repose dans les métamorphoses. Ce sont les forces spirituelles cachées qui construisent notre organisme dans la première partie de la vie, qui peu­vent émerger dans la seconde partie comme bases de la force morale, du courage intérieur, de la conviction et de la capacité de jugement. En tant que Aufbau-Kräfte, forces de construction, elles ont servi le travail des Hiérarchies célestes en permettant l’incarnation de l’homme ; comme forces spirituelles humaines, elles peuvent naître en l’homme pendant la seconde partie de sa vie.

Lorsque les forces physiques commencent à perdre de leur tonicité autour de 35 ans, c’est alors aux forces de l’âme, qui maintenaient le corps physique, que le « Je » fait appel. Le corps astral commence à se retirer et à se durcir. Après 42 ans, ce sont les forces de vie éthériques qui sont utilisées et exploitées. À mesure que les années passent, nous puisons dans nos réserves de vie instinctive et de réponses acquises par l’expérience. Lentement nous nous consommons nous-mêmes. Dans la jeunesse, nous remplissons nos réservoirs, ou le pouvons tout au moins, avec les trésors et les richesses de la beauté, de l’émerveillement et de la compréhension du monde. Avec l’âge, nous pouvons faire appel à cette réserve pour notre moralité et pour les forces nécessaires à la remontée.

Transformation

Le fait que les premières années soient une période de maturation physique est en général admis. Les symptômes en sont si clairs, si tan­gibles, les changements vers l’état adulte si manifestes. Les enfants gran­dissent. C’est tout autre chose en ce qui concerne le cycle suivant de 21 ans, consacré à un indispensable développement de l’âme. Notre orientation culturelle vers les choses matérielles semble affaiblir nos perceptions des différences psychologiques. Si une personne « fonc­tionne bien » dans ses organes sensoriels, nerfs, cerveau, elle peut pas­ser pour adulte, quelle que soit l’importance de ce qu’il reste encore à cette personne à apprendre sur la gestion de sa vie intérieure, de ses impulsions, de ses espoirs, de ses peurs. De nos jours qui, dans la ving­taine ou la trentaine, possède la moindre idée qu’il est encore en train de grandir ? Qui peut encore s’imaginer qu’il n’est pas tout à fait là et pas tout à fait capable de trouver des solutions ? Le gouffre du chaos social actuel pourrait bien nous conduire à un réveil.

Le comportement social dans une société complexe fait appel à un développement psychologique bien plus élaboré que ce qui est géné­ralement inné chez les gens. Il nécessite un jugement plus sûr, un contrôle sain des émotions et un sens de l’action morale. On peut sim­plement mentionner ici les « problèmes » qui obsèdent les médias pour prendre conscience du fait que le développement de l’âme ne s’est pas fait au même rythme que celui du corps. Nous sommes moins adaptés que par le passé. Cette cassure culturelle et cette décadence sont une dégénérescence.

Ceci doit être dit pour souligner l’urgence qu’il y a à ce que nous arri­vions à comprendre une loi élémentaire de la croissance humaine. Le corps, l’âme et la vie indépendante du « Je », se développent en trois phases distinctes pendant trois vingtaines d’années, comme nos aïeux le disaient déjà. Entre 20 et 40 ans, on apprend la maîtrise de la vie inté­rieure. Lorsque la vie se charge de nous l’enseigner, souvent au moyen de tragédies, fruits du non-apprentissage, ceci constitue « la façon dure » d’apprendre. La maîtrise de la vie intérieure peut aussi être apprise de façon autodidacte, « la façon facile », en suivant la voie de l’intériorisa­tion et la voie de l’observation de ceux qui nous ont précédés.

Pendant les vingt ans suivants, la phase qui suit les 40 ans, quand le « tremblement de terre » de ces tumultueuses années de l’âme est passé et que le Je est au gouvernail, quelque chose appelé « vie spirituelle », vie de réflexion objective, d’introspection et de maîtrise peut advenir. Un apprentissage encore plus élevé peut alors se poursuivre, illuminé, pourrait-on dire, par la lumière solaire intérieure du Je rayonnant et objectif.

Il existe une image qui a fasciné le poète et le sage et rend tout cela vivant : celle du papillon. Elle a joué un rôle dans l’enseignement des Mystères.

Rudolf Steiner parle de ceci en terme de « troisième forme de repré­sentation imagée » par laquelle les Hiérarchies supérieures, créatrices du monde naturel, ont instillé des vérités spirituelles sous forme d’images perceptibles dans les processus de la nature, en vue de l’édification de l’homme. Cette troisième forme se distingue de la « représentation ima­gée » de l’âme telle qu’elle se voit dans les mythes et de la pure « repré­sentation imagée » de l’esprit, visible dans le symbole mathématique et les formes dynamiques.

Le papillon dépose ses œufs au-dessus du sol, les exposant au ciel et aux étoiles. Les forces cosmiques agissent à l’intérieur. L’œuf mûrit pen­dant l’hiver pour devenir une chenille lorsque les forces de la lune, agis­sant horizontalement, font surgir les feuilles vertes. Il se tisse ensuite un cocon de soie, à partir de lui-même, à l’intérieur duquel il traverse la phase de la chrysalide pour émerger finalement, image de couleur et de lumière. Un être du soleil vient ainsi à exister et à voler d’une maniè­re qui semble défier les lois de l’existence terrestre.

Ainsi en est-il de l’Homme-Ame. Dans les branches de son être phy­sique, un œuf est déposé, un « Je » embryonnaire, un Je-œuf qui mûrit lentement, pendant que les forces stellaires de la jeunesse s’expriment dans l’âme de sensibilité. L’individu est véritablement embryonnaire jus­qu’à l’âge de 30 ans (peu importe ce qui a pu être dit au sujet de la personnalité, ce masque du Je). Alors la transformation s’opère, l’âme d’intelligence - cette merveilleuse dévoreuse de feuilles, avide mâcheuse de livres - prend forme. Une industrieuse « chenille d’âme » passe des années à emmagasiner, à élaborer pour elle-même la sagesse du monde. Plus tard seulement, elle s’enveloppe dans son propre fil d’ar­gent et construit un cocon de solitude. L’homme s’y glisse à 35 ans. Il entre à l’intérieur et devient une invisible chrysalide, une âme-ermite, se transformant intérieurement, alors qu’il brille encore à l’extérieur.

Ce qui a été patiemment acquis en tant qu’expérience de vie, appren­tissage et connaissance est maintenant transmuté intérieurement en faculté et en dynamisme spirituels. Plus tard, à l’aube des années créa­tives, l’homme émerge, ou peut le faire, comme être de lumière. Le monde-idée commence à parler, une vie d’activité intérieure et de liber­té commence. Il a émergé de la vie de l’âme.



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Source : George et Gisela O'Neil avec les apports de Florin Lowndes - La vie humaine - Saisir le sens de son parcours terrestre.

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Travail soutenu par les Docteurs Claude Boudot, Vincent Hédon et Robert Kempenich par leur intérêt et leurs compétences pro­fessionnelles en médecine anthroposophique.

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Notes du texte

[1] - Mystère : fait référence au "culte religieux, secret, auquel n’étaient admis que les initiés" (Petit Robert). NDT

[2] - Septaine : cycle, phase, période de sept ans.

[3] - Le corps de sensibilité (14 à 21 ans) et l’âme de sensibilité (21 à 28 ans) consti­tuent le corps astral qui nécessite 14 ans pour sa maturation.

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NB : Le lecteur qui aurait décelé une coquille (faute d'orthographe, de grammaire ou typographique) est prié de la rapporter par mail. Merci.






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