Expérience de mort imminente et anthroposophie

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Expérience de mort imminente et anthroposophie

Pascal Patry astrologue et thérapeute à Strasbourg 67000
Publié par Pascal Patry dans Anthroposophie · 12 Janvier 2023
Tags: Expériencedemortimminenteetanthroposophie
Expérience de mort imminente et anthroposophie
Soulève la question du chemin initiatique pour la conscience de l'immortalité du Moi.
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Cet article présente quelques éléments comparatifs entre l'anthroposophie et une nouvelle psychiatrie naissante. Cette dernière s'intéresse aux expériences de mort imminente - Définition.

Or, pour comprendre la vie, Rudolf Steiner a toujours expliqué qu'il fallait partir des éléments qui se situent au-delà du seuil.

Note : Les personnes ayant des connaissances en psychiatrie et/ou en anthroposophie et qui souhaiteraient apporter des éléments pour enrichir cet article peuvent m'écrire.

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L’être humain comporte de façon générale quatre éléments constitutifs (corps physique - CP, corps astral - CA, corps éthérique - CE et le Moi).

Le premier de ces éléments est le corps physique, lequel est entouré du monde physique sensible qui s’offre à nos organes des sens.

Nos organes des sens sont directement liés au pôle central de notre système neurosensoriel qu’est le cerveau.

Grâce à ce corps physique et aux organes des sens qui lui permettent d’être en contact avec le monde physique, l’homme peut se reconnaître et se ressentir comme une individualité autonome (Je).

En effet, comme dans un miroir, l’homme se regarde lui-même face au monde qui l’entoure.

Le corps physique s’est formé à partir de l’existence universelle dans son premier germe durant un état dans lequel se trouvait la terre dans un passé très reculé.

Cet état dans lequel se trouvait la terre il y a fort longtemps est nommé l’ancien Saturne.

C’est donc au cours de cet état Saturnien que les dieux ont pensé le corps physique humain [a] - [b].

Durant trois transformations planétaires ultérieures de la Terre, ce corps physique, qui a été pensé par les dieux, va devenir ce qu’il est aujourd’hui. (Le CP a été formé sur l'ancien Saturne, le CE sur l'ancien Soleil, le CA sur l'ancienne Lune et le Moi trouve à se développer sur la Terre).

Si durant cet état Saturnien les dieux étaient occupés à penser l’architecture physique du corps humain [a] - [b], il n’en reste pas moins vrai que le « Je » humain étais déjà présent à ce moment-là.

Et à ce moment-là précisément, il n’était pas encore affublé d’un système neurosensoriel avec les sens qui s’y rattachent comme c’est le cas aujourd’hui. Au temps de l'ancien Saturne le Moi n'avait pas d'enveloppe charnel comme aujourd'hui.

C’est dans la première conférence du cycle L’évolution cosmique du point de vue de la réalité intérieure que Rudolf Steiner donne des indications sur la disposition d’âme en laquelle l’homme devrait parvenir pour pouvoir se vivre dans son « Je », dans son « Moi » à l’époque de l’ancien Saturne.

Le lecteur trouvera en bas de page un lien vers cette conférence [1].

Parvenir à la perception du monde spirituel supérieur par son moi spirituel et ainsi accéder à la lecture de la chronique de l’Akasha constitue le troisième degré de la perception initiatique de l’initié [2].

Cette perception offre la vision rétrospective de toute sa vie antérieure jusqu’à sa naissance précédente (Source : Planche n° 2 du Dictionnaire de christologie de Maurice Nouvel).

Il est intéressant aujourd’hui de constater la naissance d’une nouvelle psychiatrie qui s’intéresse, entre autres, à ce qu’elle nomme « Expérience de mort imminente ou EMI ».

"Une des propriétés associées à l’expérience de mort imminente, propriété qui est constatée chez un grand nombre de personnes qui font cette expérience, est la relativisation et le dépassement du sentiment d’identité" [3] - [4].

"Sans avoir l’impression de perdre leur identité ou leur personnalité, les personnes qui vivent une expérience de mort imminente ont la sensation d’accéder à une dimension essentielle d’eux même, une dimension qui dépasse leur moi habituel (le petit-moi qui rejoint le grand-moi). Cela s’accompagne du sentiment de « retrouver son lieu d’origine » ou de « rentrer au port »" [4] - [c].

Le lecteur qui aura lu la conférence de Rudolf Steiner ci-dessus mentionnée n’aura aucune difficulté à trouver les adéquations et les articulations entre l’anthroposophie et les données de cette nouvelle psychiatrie. D'autres cycles de conférences permettent de se rendre compte des adéquations et similitudes.

Pour la nouvelle psychiatrie, d’autres propriétés encore sont associées à l’Expérience de Mort Imminente — EMI.

En voici la liste [4] :

Augmentation de la capacité intellectuelle
Elle se manifeste par une acuité et rapidité de la pensée et du raisonnement [5].

Relativisation et dépassement du sentiment d’identité
Sans avoir l’impression de perdre son identité ou sa personnalité, l’expérienceur a la sensation d’accéder à une dimension essentielle de lui-même, qui dépasse son moi habituel (le petit-moi qui rejoint le grand-moi). Cela s’accompagne du sentiment de « retrouver son lieu d’origine » ou de « rentrer au port » [3].

Enveloppe corporelle absente ou différente
Certains expérienceurs disent ne pas avoir eu de corps pendant l’EMI, ils se sont perçus comme une pure conscience ou un puissant centre d’énergie sans enveloppe corporelle. D’autres déclarent avoir été munis d’un corps léger, fluide, aux contours flous [3].

Modification de la sensation de pesanteur
Certains expérienceurs disent avoir été capables de se déplacer à très grande vitesse et s’être retrouvés instantanément dans un lieu différent, même très éloigné, par le seul fait d'en éprouver le désir. Les objets matériels tels que des murs, des toits ou des personnes peuvent être traversés à volonté.

Modification de la perception du temps
L'EMI semble se produire dans une dimension atemporelle ou régie par un temps d’une autre nature. Une quantité phénoménale d’informations semble libérée en un temps très court [6].

La vue
Les expérienceurs disent avoir disposé d’une capacité visuelle accrue, avec un champ de vision à 360 degrés et la possibilité de voir simultanément à proximité et à distance, globalement et dans le moindre détail.

L’ouïe
Deux types de témoignages sont rapportés : le premier concerne les expérienceurs qui, pendant l’EMI, entendent des personnes vivantes, soit leurs paroles, soit leurs pensées avant que celles-ci ne soient exprimées en mots. Il arrive fréquemment qu’ils entendent un membre de l’équipe médicale annoncer leur décès. Ils essaient de communiquer avec les personnes qui les entourent, mais il leur est impossible de se faire com­prendre. Le deuxième type de témoignage concerne la communication, réciproque cette fois, qui s’établit entre l’expérienceur et des personnes décédées, des entités spirituelles ou un être de lumière [7]. Cette transmission de pensée se passe sans paroles, de conscience à conscience, à l’instar d’une communication télépathique [8]. L’échange semble instantané et sans équivoque possible.

Le toucher
Le toucher devient une impossibilité pendant une EMI. Les expérienceurs relatent qu’ils essayaient de saisir le bras d’une personne, par exemple pour l’empêcher d’effectuer des gestes de réanimation, mais qu’ils ne rencontraient aucune résistance.

L’ineffabilité
Elle est unanimement constatée. L’expérience ne peut être décrite que de manière incomplète et avec perte de substance, les mots ne sont pas adéquats [9].

Toutes ces propriétés associées à l’expérience de mort imminente, loin d’être en contradiction avec les données de l’anthroposophie, laisse au contraire transparaître toute la réalité et la pertinence des éléments que Rudolf Steiner nous a laissés.

Bien entendu, une connaissance des divers états planétaires est essentielle, car à chaque étape planétaire correspondent des processus et des états de développement bien particulier et donc se traduisent par une vision particulière.

La clairvoyance, c’est-à-dire la faculté de vision qui permet de remonter à un ou divers endroits de ces processus et de ces états de développement, est donc variable.

En d’autres termes, la vision clairvoyante peut s’étendre sur tout ou partie des processus qui ont eu lieu sur le continuum qui s’étend de l’ancien Saturne à nos jours, en passant par l’ancien Soleil et l’ancienne Lune.

C’est pourquoi il est possible, comme cela est mentionné dans les contenus et les descriptions de l’expérience de mort imminente, de revenir avec la vision rétrospective à la certitude de faire parti d’un ensemble universel harmonieux [10]. Ou encore d’expérimenter l’apparition d’une lumière éclatante [11].

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Contenu et description de l’expérience de mort imminente [4] :

Les phases types du déroulement d’une EMI :

La sortie hors du corps (décorporation). L’expérienceur reprend conscience à l’extérieur de son corps, corps qu’il voit depuis une certaine hauteur. Dans un faible pourcentage des cas, cette étape est empreinte d’un sentiment de désorientation.

Le passage par un tunnel ou un espace sombre. L’expérienceur éprouve une impression de légèreté et de vitesse vertigineuse.

L’apparition d’une lumière éclatante et attirante au bout du tunnel ou de l’espace sombre et entrée soudaine dans cette lumière.

• La rencontre avec un être de lumière qui personnifie l’amour incondition­nel.

Le sentiment de bonheur infini, d’une joie indicible et d’une paix profonde.

La rencontre avec des proches décédés ou des guides inconnus.

• La vision de paysages paradisiaques [10].

La revue de vie (vision en dehors du temps et en trois dimensions de tous les événements de la vie de l’expérienceur, simultanément revécus depuis la perspective de l’expérienceur et celle des personnes impliquées dans la scène revisitée) [14].

• L’accès à la connaissance absolue, perdue partiellement ou entièrement lors du retour dans le corps.
[Si la connaissance spirituelle est perdue, c'est qu'elle est vécue en dehors du cerveau. Le retour dans le corps implique le retour dans le cerveau [12] - Note rajoutée]

La vision du futur individuel ou collectif donne accès à des informa­tions qui peuvent se vérifier par la suite [13].

• La certitude de faire partie d’un ensemble universel harmonieux, d’y avoir sa place, d’appartenir à une unité cosmique et d’en comprendre le fonctionnement et la signification [10].

• Représentations diverses symbolisant une frontière dont le franchisse­ment rendrait le retour à la vie impossible.

Le retour à la vie souhaité ou imposé.

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Notes :



[3] - "C’est en effet une vision à laquelle il faut d’abord s’habituer, il convient avant tout d’élaborer une représentation de tout cela, car c’est indispensable pour parvenir à consi­dérer un tel tableau de l’univers comme quel­que chose de réel. En pensée il faut tout d’abord éliminer du monde tout ce que vous pouvez percevoir par les sens. Il faut encorechasser de votre activité pensante votre pro­pre monde intérieur, dans la mesure où il consiste en mouvements habituels de l’âme humaine. Vous devriez encore éliminer de votre activité pensante ce qui, du monde, sus­cite en vous des représentations. Vous devriez chasser tout ce que les sens peuvent percevoir du monde extérieur, et à l’intérieur tout ce que sont les représentations et les mouvements de l’âme. Et maintenant, si vous voulez vous faire une idée de cette disposi­tion d’âme en laquelle l’homme doit parvenir lorsqu’il concrétise réellement l’idée sui­vante : tout ceci serait éliminé, mais l’homme serait encore là ; on ne saurait alors dire autre chose, qu’il faut que l’homme apprenne à ressentir la peur, l’effroi devant un vide sans fin qui s’ouvre autour de lui." Source Rudolf Steiner - L'évolution cosmique du point de vue de la réalité intérieure.

[4] - Source : Expérience de mort imminente — Le manuel clinique — Stéphane Allix et Paul Bernstein.

[5] - J'étais allongé sur le beaupré, regardant vers l'arrière le jaillissement d'eau et d'écume. Les mâts et leurs voiles blanches sous le clair de lune se dressaient très haut au-dessus de moi. Je fus enivré de cette beauté et de son rythme chantant, et pendant un long moment, je me perdis - en fait je perdis ma vie. J'étais libre ! Je me dissolvais dans la mer, je devenais voiles blanches et embruns, rythme et beauté, clair de lune, bateau et ciel parsemé d'étoiles ! J'appartenais, sans passé ni futur, dans la paix, l'unité et dans une joie sauvage, dans quelque chose de plus grand que ma propre vie ou que la vie de l'Homme, à la Vie elle-même ! À Dieu, si vous préférez.

Et plusieurs autres fois au cours de ma vie, lorsque je nageais au loin ou étais étendu seul sur une plage, je fis la même expérience. Je devins le soleil, le sable chaud, les algues vertes accrochées au rocher, ondulant avec la marée. Comme la vision sainte de la béatitude. Comme le voile qui s'étend sur les choses lorsqu'elles semblent tirées en arrière par une main invisible. L'espace d'une seconde, vous voyez, et voyant le secret, vous êtes le secret. Pendant une seconde, vous comprenez tout ! Source : Je n'ai plus le nom de l'auteur.

[6] - Ça t’arrive sans crier gars………d’un coup ça change ton décor……….tu comprends pas trop ce qui t’arrive……les mots n’ont plus la moindre importance……….le temps s’arrête tant que dure la grâce…….
Céline Dion - Le Ballet

[7] - Sur Terre notre re­gard se pose sur les êtres des trois ou quatre règnes de la nature : minéral, végétal, animal et la partie physique du règne humain. Ils se présen­tent autour de nous, comme contenu, des per­ceptions sensorielles. Dans le monde spirituel, à la période considérée, lorsque nous tournons no­tre regard vers l'intérieur - c’est ainsi - nous ne voyons pas les choses des règnes de la nature mais un monde d’êtres que nous désignons comme les êtres des hiérarchies spirituelles supé­rieures. Source : Cosmos spirituel et organisme humain - Rudolf Steiner.

[8] - La vie après la mort - Podcast sur Youtube : Conférence 1 - Conférence 2 - Conférence 3. La transmission de pensée qui se passe sans paroles, de conscience à conscience transparaît parfaitement dans le texte (audio).

[9] - Dans toute son oeuvre, Rudolf Steiner ne cesse de répéter que les mots humains ne sont pas adaptés à l'expression du monde spirituel.

[10] - À cette époque-là, l’homme plongeait encore comme par des racines dans le monde des entités divines, et celles-ci le pénétraient. Il est vraiment bien difficile de décrire la magnificence de la Terre, et de donner une idée de ce que fut cette époque. Il faut se représenter la Terre comme une boule diaphane, entourée de nuages rayonnants de lumière, donnant naissance à de magnifiques jeux de couleurs. Si on avait pu étendre vers cette terre une main sensible, on aurait perçu des manifestations de chaleur. Des masses lumineuses et chaudes ondulaient dans l’espace, et dans ces masses se trouvaient tous les êtres humains d’aujourd’hui, enrobés et bercés dans le sein des entités spirituelles ; celles-ci émettaient de mille façons gran­dioses vers le dehors la lumière rayonnante. Au-dehors, l’univers ter­restre en sa variété immense ; au-dedans, l’homme baignant dans la lumière, uni aux entités divines et spirituelles, émanant d’elles, et rayonnant des flots de lumière dans la sphère lumineuse extérieure. L’homme était attaché au sein lumineux de notre Terre, comme par un cordon ombilical issu de la divinité. Dans le sein cosmique du monde vivait l’homme, cette plante lumineuse, se sentant uni au manteau de lumière de la Terre. Sous cette subtile forme de plante vaporeuse, l’homme était porté et protégé par notre mère la Terre, attaché encore à son cordon ombilical. Comme aujourd’hui, sous une forme plus matérielle, l’embryon de l’enfant est porté et protégé dans le corps maternel, ainsi reposait autrefois, dans des temps très reculés, l’embryon de l’homme dans le corps terrestre. Voilà com­ment vivait l’homme en ces époques reculées de la Terre. Source : Rudolf Steiner - Mythes et mystères égyptiens.

[11] - Le moment approche où il commence à éprouver que les vérités qui se révèlent à lui dans cette activité paisible de la pensée vont lui apparaître sous un jour plus réel que les objets matériels. Il ressent qu’une vie s’exprime dans ce monde de pensée. Il comprend que les pensées ne sont pas des ombres, des reflets, mais qu’à travers elle des entités cachées lui par­lent. Du silence, quelque chose commence à lui par­ler. Les sons auparavant ne lui parvenaient que du dehors, par l’oreille ; cela résonne maintenant à tra­vers son âme. Un langage intérieur - un verbe inté­rieur - s’est ouvert à lui. L’élève se sent ravi au plus haut degré lorsqu’il vit ces moments pour la première fois. Une lumière intérieure éclaire le monde qui l’en­toure. Une seconde existence commence. Un torrent de forces divines, de félicité divine, se déverse à tra­vers lui. Source : Rudolf Steiner - L'initiation.

[12] - Quand les paroles suivantes commencent à avoir un sens pour l’investigateur : À présent, tu vis dans ton âme ; tu sais que ton âme est un être spirituel réel dans lequel tu te ressens en étant séparé de tes sens et du cerveau -, il fait d’abord l’expérience d’être avec son penser comme extérieur à son cerveau, entourant sa tête d’un réseau d’activité et de vie. Même, sachant qu’il faut toujours retourner dans son corps quand on vit entre la naissance et la mort, il sait observer exactement l’instant où, après avoir vécu rien qu’en âme-esprit, il rentre dans son cerveau avec son penser, il éprouve quelle résistance lui oppose ce cerveau, comment sur les vagues de la vie purement spirituelle il plonge dans ce cerveau physique, puis se glisse dedans, et que ce cerveau obéit à nouveau à l’âme-esprit. L’expérience de vivre hors du corps, puis de replonger dans ce corps, est une des plus bouleversantes que puisse connaître l’investigateur de l’esprit. Source : Vie intérieure, mort et immortalité - Rudolf Steiner.

[13] - Voir Schéma.

[14] -"Ce corps ne fait pas tout d’abord de nou­velles expériences ; l’union avec son corps éthérique l’en empêche. Mais ce qu’il possède, c’est le souvenir de sa vie passée et, grâce à la présence du corps éthérique, ce souvenir se présente comme un grand tableau plein de vie. Telle est la première expérience que fait l’être humain après sa mort. Il voit sa dernière existence étendue devant lui comme une série d’images. Pendant la vie entre la naissance et la mort, la mémoire n’existe que dans l’état de veille où le Moi est lié au corps physique et dans la mesure où celui-ci le permet. Mais l’âme ne perd rien de ce qui fait impression sur elle pendant la vie. Si le corps physique était un instrument parfait à cet égard, l’âme pourrait évoquer à tout moment la totalité de son existence passée. Cet empêchement disparaît à la mort." Source : La science de l'occulte - Rudolf Steiner.

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[a] - Voir Rudolf Steiner : La création selon la Bible.

[b] - Le degré d'élévation des Elohim par rapport à l'homme
Ces Êtres spirituels se trouvent à quatre degrés hiérarchiques au-dessus de l'humanité ; ils font partie des Esprits de la Forme ou Exusiaï (V. Hiérarchies spirituelles). Toute l'action, toute la méditation cosmique de laquelle est née notre Terre se trouve émaner d'une impulsion quatre fois plus haute dans l'ordre hiérarchique que l'homme, et il en résulte une action créatrice à laquelle ne peut se comparer que celle de l'homme lorsqu'il construit ses pensées. C'est à cause de ce degré d'élévation que la méditation des Elohim ne demeure pas une simple organisation ou création à l'intérieur d'un monde de pensées, mais forme et crée vraiment des êtres. (V. Logos). Source : Dictionnaire de christologie de maurice Nouvel.

[c] - Prologue de Jean : « En l’origine était le Verbe, et le Verbe était près de Dieu, et le Verbe était un dieu » (Jean 1, 1). Et aujourd'hui, veut-il dire, où est le Verbe aujourd’hui ? Le Verbe existe tout autant aujourd’hui et il est en l’homme ! Et le Verbe est Homme ! Et ainsi, l’évangéliste relie l’homme au dieu et nous livre réellement dans ce début de l’Évangile selon Jean un enseignement aisément compréhensible pour tout cœur humain. Source : Rudolf Steiner - L'Évangile selon Jean.



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Pascal Patry
Praticien en psychothérapie
Astropsychologue
Psychanalyste

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